ABSA Actions à bon de souscription d’actions. Voir Démembrement.
ABSO Actions à bon de souscription d’obligations. Voir Démembrement. 
Achat à terme L’achat sur le marché à règlement mensuel est souvent appelé achat à terme : le règlement de l’opération est remis à terme. 
Actif net Montant net global des avoirs d'un OPCVM évalués au prix de marché et diminué des dettes.
Action Part représentative d’un droit de propriété sur l’actif net d’une société commerciale. Elle permet de participer au bénéfice proportionnellement à la fraction du capital détenue. La détention d’actions confère également le droit de vote aux assemblées générales, selon le même principe proportionnel. Le rôle en tant qu’actionnaire dans une optique de prise de participation, relève du métier d’investisseur. Par contre, dans une logique de marché, les actions sont considérées uniquement comme des actifs financiers, ce qui implique qu’elles soient cotées en Bourse.
Action à dividende prioritaire Action donnant à son détenteur un droit de priorité sur tous les autres actionnaires dans le versement des dividendes. En contrepartie de cet avantage, ces actions ne permettent pas d’assister aux assemblées générales et ne donnent pas de droit de vote. Avec ces actions, le détenteur renonce donc à sa participation aux décisions dans la société en question au profit d’une meilleure rémunération. 
Action à droit de vote double  Ce genre de titres ne peut être attribué que par les statuts ou par une assemblée générale extraordinaire à certaines conditions, la plupart concernant l’ancienneté des actionnaires. L’action à droit de vote double est une façon pour les anciens actionnaires de limiter les effets de la dilution de leur pouvoir qu’entraînent les augmentations de capital et l’arrivée de nouveaux actionnaires. 
Action de concert  Action menée par plusieurs acteurs ayant un but ou un programme commun pour une société. L’action se concrétise par l’acquisition, la cession ou l’exercice de droits de vote de façon concertée. La notion d’action de concert est définie légalement (droit boursier). Elle peut exister entre une société et ses filiales ou les membres de son conseil d’administration, ou entre des sociétés contrôlées par la ou les mêmes personnes, notamment dans le cadre d’OPA (Offre publique d’achat). 
Actuaire Personne dont le métier est fondé sur l’application des techniques de l’actuariat. Voir Actuariat. 
Actuariat  Technique fondée sur les méthodes mathématiques de la statistique, et notamment le calcul des probabilités. Se pratique dans les domaines de la finance, de la bourse et des assurances. 
AGE Voir Assemblée générale extraordinaire. 
AGO Voir Assemblée générale ordinaire.
ALM Voir Assets and liabilities management.
Alpha Mesure la sur ou sous-performance imputable soit à la diversification, soit aux choix de valeurs, soit au timing. Un Alpha supérieur à zéro indique un portefeuille dont la sélection de valeurs est plus rémunératrice que celle du portefeuille de référence.
Alternative investment market Créé en 1995 à Londres, ce marché est fondé sur le modèle du Nasdaq américain, destiné à permettre aux jeunes PME innovantes d’être financées par des sociétés de capital-risque.
Appel de marge Lorsqu’un investisseur intervient sur les options négociables ou sur les contrats (sur taux d’intérêt ou sur indice), sa couverture peut se révéler insuffisante au gré des variations de cours. Afin de compléter son “déposit”, l’intermédiaire procédera à un appel de marge. S’il n’est pas respecté, la position de l’investisseur sera automatiquement soldée. 
Approche «CORE/SATELLITE» : Technique d’allocation d’actifs consistant à dissocier les actifs gérés avec une forte corrélation aux indices et un faible tracking error (approche «core» ) de ceux gérés avec la recherche d’une performance absolue et la génération d’alpha (approche «satellite»).
Arbitrage L’arbitrage consiste à se positionner sur plusieurs marchés à la fois et à arbitrer ensuite ces positions pour tirer profit des écarts de cours, de taux ou de change existant entre les différentes places boursières.
Arbitragiste  Professionnel des opérations d’arbitrage. 
Arese  Créé en 1997 à l’initiative de la CDC et des Caisses d’Epargne, le cabinet Arese analyse des entreprises sous le double prisme de leurs comportements social et environnemental pour apprécier leur potentiel de développement durable
Assemblée générale extraordinaire Assemblée au cours de laquelle les actionnaires d’une société se réunissent afin de prendre des décisions ne relevant pas de la gestion courante ou habituelle de la société (augmentation de capital, modification des statuts...). Une assemblée extraordinaire ne peut se tenir que si les actionnaires présents possèdent au minimum un tiers des droits de vote et les décisions y sont prises à la majorité qualifiée (deux tiers des voix au lieu de 51% en assemblée générale ordinaire). 
Assemblée générale ordinaire Très souvent appelée assemblée générale, cette réunion annuelle des actionnaires doit se tenir au maximum 6 mois après la clôture de l’exercice. Ses compétences sont la nomination et la révocation des dirigeants, la définition des orientations stratégiques de l’entreprise, l’approbation des comptes, l’affectation des bénéfices et la distribution des dividendes. Une assemblée générale ordinaire ne peut se tenir que si les actionnaires présents possèdent au minimum un quart des droits de vote et les décisions y sont prises à la majorité simple des voix. 
Assets and liabilities management Gestion actif-passif. Méthode globale et coordonnée permettant à une entreprise de gérer la composition et l’adéquation de l’ensemble des actifs et passifs et de son hors bilan.
Assimilation Technique consistant à rattacher une nouvelle émission à un emprunt antérieur. Les conditions sont identiques. 
Augmentation de capital  Son objectif est de renforcer les fonds propres de la société et de lui permettre de financer son développement. Il y a plusieurs méthodes pour augmenter le capital d’une société. L’attribution gratuite est réalisée par incorporation de réserves au capital. Seul l’ancien actionnaire possède un droit d’attribution. Il lui est remis des actions supplémentaires dans des proportions précises. Par exemple, la société X attribue une action gratuite pour cinq anciennes. Cette opération ne modifie en rien l’évaluation de la société : sa valeur est simplement répartie sur un plus grand nombre d’actions. L’élévation du nominal est une autre méthode d’augmentation de capital par incorporation de réserves. Au lieu d’attribuer des actions gratuites, la société augmente le nominal des actions anciennes. L’émission d’action nouvelles consiste à proposer (en principe aux anciens actionnaires) de nouvelles actions à un prix fixe et dans une proportion déterminée. 
Avances sur titres  Prêt d’argent dont le remboursement est garanti par le nantissement de valeurs mobilières au profit du créancier. 
Avoir fiscal  Somme prélevée par la société émettrice sur le montant des dividendes qu’elle distribue à ses actionnaires. L’avoir fiscal est versé par la société émettrice à l’Etat au titre de l’impôt sur les sociétés. Son montant est fixé à 50% du dividende net. Il est déduit par l’actionnaire de son impôt sur le revenu (personne physique) ou de l’impôt sur les sociétés (personne morale). Si l’avoir fiscal est supérieur à l’impôt à payer, l’Etat rembourse la différence. L’avoir fiscal est donc une créance sur le Trésor public attachée aux dividendes. 
Back-up Désigne les procédures prévues comme moyens de secours en cas de défaillance des systèmes habituels (panne de matériel). 
Badwill Nom donné à la différence nette entre le prix d’acquisition et l’actif net comptable corrigé lorsqu’elle est négative.
Baissier  Désigne un opérateur qui vend des titres à découvert en pariant sur la baisse des cours du marché à règlement mensuel, afin de les acheter ensuite à un prix inférieur et de les livrer à son acheteur. Se dit également d’un marché orienté à la baisse. 
Banque centrale Principale institution financière officielle d’un pays ou d’un groupe de pays, la banque centrale est chargée de l’émission de la monnaie nationale, de la défense de sa valeur interne et le plus souvent externe, dans le cadre du régime de change en vigueur. Elle assure la mise en œuvre de la politique monétaire qu’elle définit parfois. Elle peut avoir les charges de surveillance et de réglementation de l’activité bancaire, ainsi que la responsabilité du système des paiements scripturaux. 
Banque centrale européenne (BCE)  La BCE, institution implantée à Francfort, a pour rôles : de définir la politique monétaire commune dans le SEBC, en liaison avec les banques centrales nationales ; de conduire la politique de change de l'Union ; de détenir et gérer les réserves de change des Etats membres ;.de promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement. 
Banque des règlements internationaux Fondée en 1930, la BRI avait été constituée pour gérer le problème des réparations de la première Guerre mondiale. Banque des banques centrales, elle est agent et mandataire pour les règlements financiers entre pays et apporte son assistance par des crédits-relais. Plus largement, elle a pour mission de promouvoir les échanges d’informations et la coopération monétaire entre établissements. Elle a aussi en charge la surveillance des marchés mondiaux. A son siège, situé à Bâle, elle abrite tous les mois la réunion des gouverneurs de banque centrale du G10. Les 42 pays membres de la BRI participent au capital de l’institution, cotée en bourse et détentrice d’un stock d’or de 192 tonnes, qui couvre à près des 2/3 sa capitalisation boursière. 
Banque européenne pour la reconstruction et le développement Créée en 1990, après la chute du Mur de Berlin, la BERD est une institution publique internationale dont le siège est à Londres. Elle favorise, par des prêts, garanties ou participations, la transition vers une économie de marché des pays d’Europe centrale et orientale (PECO), qui “s’engagent à respecter les principes de la démocratie pluraliste et de l’économie de marché”. La majorité du capital est attribuée à l’Union Européenne, mais les Etats-Unis offrent la plus importante contribution (10%). La BERD a deux axes principaux d’intervention : la restauration des infrastructures, comme les transports, et le développement des projets du secteur privé. 
Banque mondiale La Banque mondiale fait partie, comme le FMI, des institutions socles du système financier de l’après-guerre (Conférence de Bretton Woods, 1944). Elle se compose de quatre entités qui siègent à Washington : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), principale entité créée en 1945. La BIRD a été complétée ensuite par des filiales : en 1956, la Société financière internationale (SFI) qui prend des participations dans le secteur privé; en 1960, l’Association de développement international (AID) qui prête “hors marché” aux plus pauvres; en 1988, l’Agence multilatérale de garantie des investissements privés non commerciaux (AMGI). 
Banque universelle C’est un établissement de crédit qui offre tous les services bancaires, et plus largement financiers, à l’ensemble de sa clientèle. 
Benchmark Voir Indice de référence.
Benchmarking  Voir Gestion par référence
Bénéfice Gain réalisé lors d’une opération ou au cours d’une période déterminée (l’exercice pour une entreprise). Le Plan comptable fait apparaître dans le compte de résultat le bénéfice après comptabilisation des charges d’exploitation, puis des charges financières, et enfin des charges exceptionnelles, puis de l’éventuelle participation des salariés et de l’impôt sur les bénéfices (qui lui n’est pas éventuel). 
Bénéfice net Produit net de l’exercice d’une société, déduction faite des frais généraux et autres charges, y compris les amortissements et provisions. 
Beta Coefficient qui mesure la volatilité relative (ou le risque spécifique) d’une valeur par rapport à un indice de référence. Un bêta inférieur (ou supérieur) à 1 indique une volatilité inférieure (ou supérieure) à cet indice. Le bêta mesure donc le degré de sensibilité du portefeuille par rapport à son marché.
Bien Un bien économique est une chose susceptible de satisfaire un besoin, tout en présentant un caractère de rareté. C’est ainsi que l’air, dans des conditions normales, n’est pas considéré comme un bien en économie puisqu’il est, théoriquement, disponible en quantité illimitée et accessible gratuitement. Les biens et les services sont des produits de l’activité économique. Les premiers sont matériels, les autres ne le sont pas. On distingue les biens d’équipement ou de production des biens de consommation. Les premiers sont destinés à la production d’autres biens (par exemple des machines), alors que les seconds sont les produits finis qui sont consommés, c’est-à-dire détruits à leur premier usage (ex. alimentaire). 
Bilan Document comptable faisant l’inventaire de l’actif d’une entreprise (tout ce qu’elle possède) et de son passif (endettement). Si l’actif est supérieur au passif, le résultat comptable dégagé est un bénéfice ; dans le cas inverse, le bilan est dit négatif et le résultat est une perte. 
Bilan économique  Tableau comparé des éléments positifs et négatifs d’une unité économique à une date donnée. Le bilan économique d’une nation est l’ensemble de ses avoirs et de ses engagements sur l’étranger à un moment donné. Il diffère de la balance des paiements en ce qu’il ne couvre pas une période déterminée comme elle mais l’ensemble de toutes les opérations antérieures quelle que soit l’époque où elles ont été faites. Un bilan économique peut être favorable avec une balance des paiements défavorable (Etats-Unis actuellement). 
Billets de trésorerie Type de titres de créances négociables concernant les entreprises. 
Billion Un million de milliards soit 1012. (En américain = un milliard seulement).
Blanchiment Fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de l’auteur d’un crime ou d’un délit ayant procuré à l’auteur du blanchiment un profit direct ou indirect. Constitue également un blanchiment le fait d’apporter un concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit. 
Blue chip  Terme anglo-saxon qui désigne des valeurs très prisées du grand public et donnant lieu à des volumes d’échanges importants. 
BMTN Voir Bons à moyen terme négociables. 
Bon à moyen terme négociable  Titre de créance négociable qui peut être émis par tout intervenant à deux conditions : être noté par une agence internationale et désigner un établissement qui assure le suivi du marché secondaire du titre.
Bons du Trésor négociables Emis par le Trésor, ils font partie des titres de créances négociables, dont ils représentent la majeure partie, et sont émis par adjudication. La CDC en est le principal détenteur.
Bottom-up Littéralement du bas vers le haut. Méthode d’investissement qui consiste, pour le gérant d’un OPCVM, à sélectionner les valeurs en fonction de leur qualité intrinsèque (ou de leurs perspectives de croissance bénéficiaire) plutôt qu’en fonction de leur secteur ou de leur zone économique. Elle s’oppose à l’approche top-down.
Branche Retraites  La CDC gère, entre autres, trois grands régimes de retraite par répartition (CNRACL, IRCANTEC, FSPOIEI) de la fonction publique de l’Etat, des collectivités locales et des hôpitaux. Ces gestions concernent 3,7 millions de cotisants et 2,3 millions de pensionnés soit 1 retraité sur 7 en France. En 1998, les cotisations encaissées représentent 69,1 MdF (+3,4 %) et les prestations versées 57,8 MdF (+ 5,4 %). 
BRI Voir Banque des règlements internationaux. 
Broker Intermédiaire financier étranger. Voir Courtier. 
BT Voir Billets de trésorerie. 
BTN Voir Bons du Trésor négociables. 
Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) Les sociétés cotées doivent y faire publier diverses informations, telles que : comptes annuels et semestriels, convocations d’assemblées d’actionnaires, modalités des opérations sur le capital, caractéristiques des émissions d’actions ou d’obligations. 
Buy side L'analyse dite "buy-side" désigne l'analyse financière maison, qui étaye les allocations stratégiques de la société de gestion, cela par opposition à l'analyse "sale-side", c'est-à dire les conseils financiers pour les clients investisseurs
CAC Voir Cotation assistée en continu.
CAC 40 Indice de la Bourse de Paris, calculé sur les cours de 40 actions françaises sélectionnées parmi les plus grandes valeurs de la cote selon des critères de taille et de liquidité.. 
Call Voir Option d’achat.
Cambiste  Professionnel de banque ayant pour rôle d’effectuer des opérations de change et des placements internationaux sur devises. 
Cap Contrat à terme conclu de gré à gré entre un acheteur et un vendeur permettant à un emprunteur à taux variable de se garantir contre une hausse des taux en fixant un taux plafond pendant une période et sur un montant déterminés. 
Capital social  Ensemble des apports en numéraire, en nature ou en industrie, effectués par les associés d’une société et mis à la disposition de celle-ci. 
Capitalisation Mode de gestion où les revenus du portefeuille (dividendes d’actions, coupons d’obligations) sont réinvestis et donc capitalisés.
Capitalisation boursière Valeur globale d’une société en Bourse. On l’obtient en multipliant le nombre d’actions de la société par leur cours boursier.
Capitalisation des intérêts Intégration au capital des intérêts produits. Les intérêts capitalisés deviennent à leur tour productifs d’intérêts et sont exonérés de l’impôt sur le revenu.
Capitaux propres Voir Fonds propres. 
Cash Voir Comptant.
CDN  Voir Certificats de dépôts négociables. 
CECEI Comité des établissements de crédit et des entreprises d’ investissement. 
CEDEL Centrale de livraison des valeurs mobilières. Organisme implanté au Luxembourg auprès duquel s’effectue, par inscription en compte, le règlement/livraison des transactions sur les valeurs mobilières étrangères et domestiques.
Centrale de règlements interbancaires  Lancée début 1997, la CRI est une plate-forme de systèmes d’information qui va moderniser le traitement des opérations de gros montants dénouées par la Banque de France sur la place de Paris. Elle permettra d’une part, aux banques commerciales de mieux maîtriser leur trésorerie et leur risque de décaissement et d’autre part, d’éviter que la défaillance d’un établissement ne fragilise le système bancaire. La CRI repose sur deux systèmes qui mettent en œuvre les normes des banques centrales européennes : un système brut "Transfert Banque de France-TBF", regroupant les comptes Banque de France des établissements bancaires, et un système "Net protégé -SNP", qui solde et règle en fin de journée l’essentiel des flux. La CDC fait partie des onze établissements participants compensateurs habilités sur le SNP. 
Certificat coopératif d’investissement  Titre librement négociable émis par les banques mutualistes et coopératives ainsi que par les sociétés coopératives agricoles et leurs unions. Le certificat coopératif d’investissement confère à son titulaire un droit sur l’actif net social, dans la proportion du capital qu’il représente, et ouvre droit à une rémunération annuelle déterminée par l’assemblée générale. Les certificats coopératifs d’investissement sont des valeurs mobilières sans droit de vote. Ils donnent à leurs titulaires le droit d’obtenir communication des documents sociaux au même titre que les associés. 
Certificat d’investissement privilégié Un CIP est un certificat d’investissement assorti d’un dividende prioritaire. 
Certificat d’investissement privilégié  Voir Action à dividende prioritaire. 
Certificat de dépôts Titre de créance négociable (durée 1 jour à un an, montant minimum 1 MF), émis à un certain taux et garanti par un établissement de crédit. Le CD fait l'objet d'un programme d'émissions mis en œuvre au gré de l'émetteur.
Certificat de droit de vote  Titre négociable émis en même temps que les certificats d’investissement, représentant des droits non pécuniaires de l’action. Il revêt obligatoirement la forme nominative.Sa négociation s’effectue par l’intermédiaire de sociétés de bourse sur un marché organisé placé sous l’autorité du Conseil des bourses de valeurs (CBV) et de la Commission des opérations de bourse (COB). Sa négociation s’effectue par l’intermédiaire de sociétés de bourse sur un marché organisé placé sous l’autorité du Conseil des bourses de valeurs (CBV) et de la Commission des opérations de bourse (COB).
Certificat interbancaire négociable  Titre interbancaire négociable, se présentant sous la forme d’un billet à ordre, d’un montant unitaire minimal de 5 millions de francs et d’une durée de un à douze mois. Il est souscrit par un émetteur banquier au profit d’un autre banquier. 
Certification Label de qualité délivré pour une prestation de service, un processus de travail, donné au sein d’une entreprise qui a souhaité se faire certifier. Fondée sur des critères objectifs et quantifiés, la certification suppose en amont une réflexion sur l’organisation et une sensibilisation des personnels facilitée par un plan qualité. En aval, la validité du label est liée à un suivi régulier, par un cabinet externe, des normes préétablies. 
Certification AIMR La certification d'une société de gestion aux normes de présentation des performances AIMR vise à garantir que les résultats de la société de gestion sont pertinents, homogènes et comparables. Elle repose sur une double approche : de la firme définie par le périmètre des entités exerçant une activité de gestion et par l'analyse des composites qui constituent des regroupements de portefeuille ayants des objectifs et des processus de gestion communs. 
Certificats de dépôts négociables Ils font partie des titres de créances négociables. Instruments réservés aux établissements de crédit, ils sont une source essentielle de refinancement bancaire. La CDC en est le premier émetteur.
Certificats de valeur garantie Il provient de l’éclatement d’une action ordinaire (lors d’une émission) dont les droits de vote sont réservés aux actionnaires anciens. Souscrire à l’émission de contrats d’investissement revient à acquérir des actions sans droit de vote. 
Certificats de valeur garantie  Titre négociable garantissant la valeur d’une action en donnant droit à une option de remboursement en numéraire, à un prix et à une date déterminés à l’avance.Cette technique, nouvellement introduite en France dans le cadre de l’OPE AXA/UAP, est d’origine anglo-saxonne.
Cession de parts Cession ou transfert de parts d’un fonds commun de placement entre porteurs ou de porteur à un tiers. Cette opération est assimilée à un rachat suivi d’une souscription (sauf en cas de donation partage ou de succession). Les commissions d’entrée et de sortie de fonds doivent, par conséquent, être acquittées. 
Cession de swaps  Opération par laquelle l’une des deux contreparties d’un swap se fait remplacer par une autre contrepartie qui se substitue à elle dans les engagements ultérieurs pris au titre du swap. 
Cession de titres Depuis le 1er juillet 1994, le transfert de propriété de titres cédés sur un marché réglementé (y compris le marché hors-cote) s’effectue au moment de la livraison effective des titres chez l’intermédiaire de l’acheteur et de leur inscription au compte de celui-ci et non plus, comme précédemment, au moment de la négociation. 
CFO  Collateralized Fund Obligation, ou Fonds obligataire collatéralisé, appliquant les techniques d'adossement des dérivés de crédit. (CDO/CDO). 
Change Opération qui consiste à échanger une monnaie contre une monnaie étrangère ou devise. Le taux de change est le nombre d’unités étrangères que l’on obtient à un moment donné et à un endroit déterminé avec une unité monétaire nationale. Le taux de change détermine la valeur de la monnaie à l’étranger. Il dépend en partie du solde de la balance des paiements c’est-à-dire des besoins de règlement entre l’étranger et l’ensemble de la nation. 
Change fixe  Les conditions dans lesquelles une monnaie pouvait être échangée dans le système de l’étalon de change-or étaient déterminées par l’existence d’une parité fixe de cette monnaie par rapport au dollar, dont la valeur était elle-même déterminée par une liaison fixe avec l’or. Seules de faibles variations de parité étaient tolérées par le Fonds monétaire international (FMI). 
Change flottant  La loi de l’offre et de la demande fixe le taux de change des monnaies qui varie donc en fonction des ordres passés par les agents économiques. Une banque centrale peut intervenir pour limiter l’appréciation ou la dépréciation d’une monnaie. Afin de faciliter les échanges, des banques centrales européennes ont établi un flottement concerté entre leurs monnaies. Mais toute limitation des variations de taux de change est actuellement difficile en raison de l’évolution divergente des économies des différents pays (inflation, balances des paiements) qui provoque des mouvements de capitaux auxquels les banques centrales peuvent difficilement s’opposer du fait de leur masse, à moins de suspendre la liberté de mouvement de capitaux. Ces mêmes raisons ont provoqué l’abandon du système de l’étalon de change-or reposant sur des parités fixes, système qui a fonctionné de 1945 à 1971.
CI  Voir Certificat d’investissement. 
CIP Voir Certificat d’investissement privilégié. 
Cliquet Mécanisme de calcul permettant à l’investisseur d’engranger définitivement les gains acquis pendant une certaine période, quelque soit l’évolution ultérieure des marchés et donc des actifs de l’OPCVM.
CMF Voir Conseil des marchés financiers. 
CMT  Voir Conseil des marchés à terme. 
CNO  Voir Comité de normalisation obligataire. 
COB  Voir Commission des opérations de bourse. 
Code ISIN Numéro d’identification international attribué à chaque valeur et à chaque organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).
Collar  Désigne un tunnel délimité par un cours plafond (cap) et un cours plancher (floor). 
Collatéral  Sûreté réelle ayant valeur monétaire, et généralement convertible en liquidités, déposée auprès du bailleur de fonds pour garantir le remboursement du prêt. 
Comité de la réglementation bancaire  Composé de membres du Conseil national du crédit, il a pour président le ministre de l’Economie et pour vice-président le Gouverneur de la Banque de France. Son rôle est de prescrire aux établissements de crédit qui dépendent de lui et de la Commission bancaire un certain nombre de règles d’ordre général, notamment en ce qui concerne l’intervention sur les marchés. 
Comité de liaison des autorités  Organisme de contrôle politique et économique qui réunit, sous la présidence du directeur du Trésor, le gouverneur de la Banque de France et les présidents du CMF, de la SBF, de MATIF SA et de la COB. 
Comité de normalisation obligataire  Comité composé des établissements membres du Comité des émissions et des spécialistes en valeur du Trésor : il a pour rôle de simplifier les méthodes de calcul utilisées sur le marché obligataire, de promouvoir de nouveaux produits, de diffuser des recommandations d’ordre technique aux émetteurs, de publier les résultats de ses études... Il établit, en collaboration, notamment avec la Caisse des dépôts et consignations, des indices de performance du marché obligataire qui sont publiés au Bulletin officiel de la cote. 
Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement  Le CECEI est l’organisme se substituant à l’ex-Comité des établissements de crédit, depuis la loi de modernisation des activités financières du 2 juillet 1996, ou loi de transposition de la DSI en droit français. Dans le cadre de la procédure européenne de libre établissement, il délivre un agrément statutaire aux prestataires de services d’investissement et établissements de crédit, après approbation par le Conseil des marchés financiers du programme d’activité dite principale. 
Comité francais d’organisation et de normalisation bancaires Autorité administrative indépendante, la COB est le gendarme de la Bourse. Elle a pour mission la protection de l’épargne, l’information des investisseurs et la surveillance des marchés. Elle contrôle la régularité des opérations et non leur opportunité. Elle dispose d’un pouvoir d’enquête, d’injonction et de sanction. La loi de transposition de la DSI en droit français (juillet 96) lui confie un bloc de compétences en matière de gestion pour compte de tiers. 
Compartiment La cote est divisée en plusieurs compartiments : la cote officielle (règlement mensuel et comptant), le second marché, le hors-cote et les obligations. Chaque compartiment a des règles propres. 
Compensation  Echange par des institutions financières de créances réciproques donnant lieu au règlement du solde. 
Comptabilité OPVCM  La comptabilité OPVCM consiste à évaluer la valeur réelle des actifs détenus après enregistrement comptable des opérations générées par le gestionnaire financier. Cette valeur réelle, appelée valeur liquidative, permet de valoriser les souscriptions et rachats des porteurs de parts ou des actionnaires. 
Compte titre  Compte obligatoirement ouvert chez un intermédiaire agréé et sur lequel, depuis la dématérialisation des titres, sont inscrits les titres et les parts d’OPCVM que détient un investisseur. 
Comptes consolidés Les sociétés importantes ont souvent de nombreuses filiales, à tel point que la société mère peut parfois tenir le rôle de simple holding. De fait, les comptes de cette dernière ne reflètent absolument pas la réalité économique de ces sociétés. Pour remédier à cette perte d’information et offrir une vision synthétique de la situation du groupe, on opère une globalisation des comptes des sociétés le composant. Ce document, qui annule les effets comptables des opérations internes au groupe, s’appelle les comptes consolidés. 
Condition suspensive Clause empêchant l’exécution d’un contrat en cas de non survenance dans un délai fixé. 
Conjoncture Désigne d’une part, l’ensemble des éléments d’une situation économique donnée et, d’autre part, la technique d’étude de cette situation et de son évolution à court terme. Dans le premier sens, le mot s’oppose essentiellement à "structure" pour caractériser ce qui est propre à un instant donné et par conséquent susceptible de modification à court terme. Dans le deuxième sens, c’est une étude des variations à court terme, mais non saisonnières, de l’activité économique qui comporte une démarche de description, d’explication, et de prévision (court terme) et qui s’applique soit à des domaines particuliers (conjoncture financière) soit de façon globale (rapport de conjoncture). 
Conseil de la politique monétaire  Garant de la valeur du franc, le CPM intervient dans le refinancement du système bancaire pour réguler le niveau de liquidité (la masse monétaire) en fonction des orientations définies par les autorités monétaires. 
Conseil des Bourses de Valeurs  Le CBV était une instances professionnelle chargée d’organiser les marchés d’actions et d’obligations. Il vient de fusionner, avec le CMT, dans le nouveau Conseil des marchés financiers. 
Conseil des marchés à terme  Le CMT était une instance professionnelle chargée d’organiser les marchés à terme. Il vient de fusionner, avec le CBV, dans le nouveau Conseil des marchés financiers. 
Conseil des marchés financiers  Issu de l’introduction en France de la directive européenne sur les services d’investissement, la DSI, ce Conseil vient d’être installé en octobre 1996.Née de la fusion du CBV et du CMT, cette instance professionnelle met en œuvre, par agrément, la liberté d’établissement et de libre prestation de services ou "passeport européen". Le CMF exerce un pouvoir normatif sur les marchés réglementés, les chambres de compensation et les offres publiques. Il veille, grâce à son pouvoir disciplinaire, au respect de ces règles par l’ensemble des prestataires de services d’investissement. 
Conseil en notation ou Rating advisory Ce mandat de conseil consiste à aider la collectivité locale qui souhaite effectuer une émission sur le marché à présenter ses atouts : potentiel économique, perspectives de développement, de façon à donner la mesure de sa solidité financière à l'agence de notation. 
Conservation internationale Il s’agit de permettre à un client de s’adresser à un intermédiaire unique qui assure la conservation de l’ensemble de ses valeurs, même détenues sur des places étrangères. 
Consolidation  Méthode comptable qui consiste à regrouper les comptes d’une société mère et de ses filiales sur un document comptable unique. En annulant, entre autres, les effets comptables des opérations internes au groupe, cette méthode permet d’obtenir un bilan et un compte de résultats qui traduisent le poids économique réel d’un groupe. 
Contingent value rights Voir Certificat de valeur garantie. 
Contrat de futures Contrat à terme négociable ; c’est un engagement de vendre ou d’acheter un actif, à une date donnée, à un cours fixé le jour de l’engagement. Le marché des «futures» est un type de marché dérivé.
Contrepartie (1)  Offre correspondant à une demande sur le marché, et réciproquement. 
Contrepartie (2)  Procédure permettant aux intermédiaires agréés de négocier directement des blocs d’actions ou d’obligations en se portant contrepartie d’un client. Dans un sens plus large, la contrepartie est le partenaire de la négociation.
Contrepartiste  Intermédiaire agréé par le CMF pour effectuer des opérations de contrepartie. 
Contrôle de gestion Le contrôle de gestion a pour première mission de donner, en termes financiers, une information de synthèse sur l’activité. Mais il est aussi un instrument d’aide à la décision et de suivi de la concrétisation des objectifs. Le contrôle de gestion se situe donc sur deux niveaux : un d’aide à la décision, et un d’explication d’ensemble de l’activité. 
Convergence  Processus par lequel le cours d’un contrat à terme rejoint, à l’échéance, la valeur de l’actif sous-jacent. 
Convertible  Afin d’attirer les souscriptions en période boursière défavorable, les entreprises ont lancé des obligations convertibles en actions (de l’émetteur). Les titres convertibles combinent donc la sécurité des obligations et la profitabilité des actions, mais le taux d’émission de ce type d’obligation est, en principe, inférieur à la moyenne. Une monnaie convertible est une monnaie qui peut être librement convertie dans toute autre devise. 
Cookée Cookée se rapporte au ratio Cooke qui exprime le rapport de fonds propres par rapport aux engagements, soit un minimum règlementaire de 8 %. Une opération cookée à 20 % signifie donc que la transaction ne consommera que 20 % de 8 % de fonds propres requis soit 1,6 %, ce qui indique une créance d'excellente qualité.
Corporate governance  Voir Gouvernement d’entreprise. 
Cote La cote d’une valeur est son prix sur le marché boursier, c’est-à-dire son cours. La cote représente également l’ensemble des titres négociés sur un marché et leurs cours. Elle fait l’objet de la publication de la Cote Officielle. 
Coupon zéro Se dit d’un emprunt dont les obligations ne portent pas intérêt. La rémunération résulte de la différence entre le prix de remboursement à l’échéance et le prix d’émission. 
Coupons Terme désignant les dividendes distribués aux actionnaires ou les intérêts versés périodiquement aux porteurs d’obligations. Par extension, revenus distribués aux actionnaires d’une Sicav ou aux porteurs de parts d’un FCP.
Coupons courus Revenus acquis et non encore échus depuis la dernière distribution.
Courbe des taux  Liaison statistique reliant l’ensemble des taux d’intérêt en fonction de leur durée, du court terme (moins de un an), à la maturité la plus longue (de 10 à 30 ans). 
Cours forcé d’une monnaie  Décision de l’Etat dispensant l’institut d’émission de rembourser les billets en or. Actuellement, la quasi-totalité des monnaies ont cours forcé. 
Cours légal d’une monnaie Propriété d’une monnaie dont la valeur est fixée légalement et qui est utilisée comme moyen de paiement (la pièce de 5 anciens francs a été privée de son cours légal le 1er octobre 1966. Elle a été retirée de la circulation). 
Cours plafond - Cours plancher Dans le cadre d’accords monétaires prévoyant la limitation des variations de parité d’une monnaie par rapport aux autres monnaies (serpent monétaire), le cours plafond est le cours maximal que peut atteindre une monnaie, et le cours plancher est le cours minimal. Le maintien entre ces deux cours limites nécessite l’intervention de la banque centrale. De même, l’achat ou la vente d’un titre peut être fixé par référence à un cours plancher ou plafond. 
Court terme  Segment monétaire du marché des capitaux comprenant le marché interbancaire et le marché des titres de créance. Le marché des taux courts concerne les produits de 24 heures à 1 an. 
Courtage  Activité par laquelle une société de bourse perçoit des commissions pour la négociation de valeurs mobilières. 
Courtier  Activité de commerçant exerçant une activité de rapprochement des personnes désirant contracter dans les domaines suivants : marchandises, assurances, transports, interprétariat, commerce maritime. 
Couverture  Méthode permettant de réduire le risque de variation de cours ou de taux d’un actif (ou d’une monnaie), pour un coût limité et fixé à l’avance, grâce à l’utilisation de produits à terme. 
CPM Voir Conseil de la politique monétaire. 
CRB  Voir Comité de la réglementation bancaire. 
Créances douteuses  Créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque probable de non-recouvrement. 
Crédit crunch  Situation de pénurie de crédit marquée par l'impossibilité des banques de répondre aux demandes des emprunteurs potentiels. 
CRI  Voir Centrale de règlements interbancaires. 
Critères de convergence  Depuis la mise en application du Traité de Maastricht le 1er novembre 1993, l’Union économique et monétaire, UEM est en marche en Europe. Mais pour intégrer la monnaie unique, les pays membres doivent satisfaire à des critères de convergence qui sont autant de garanties de stabilité de la future monnaie. Quatre conditions seront donc examinées : l’inflation, le déficit public (moins de 3% du PIB), les taux d’intérêt à long terme et la stabilité des taux de change. Elles devront être remplies par la majorité des pays de l’Union. 
CTA  Commodity trading advisers : gestionnaires de fonds de futures. 
Cycle de l’investissement  C’est la durée nécessaire pour produire un retour sur investissement permettant à l’investisseur d’amortir sa mise de fonds initiale et de réaliser un bénéfice, le plus souvent sous forme de plus-value. 
Databank Base de données
Déflation  Situation économique conjuguant baisse du niveau de l’activité, des prix et du pouvoir d’achat et des moyens de paiement. La déflation désigne également une politique délibérée visant au redressement de la balance des paiements par la lutte contre l’inflation. Cette politique se heurte aux habitudes de consommation et de revenu et risque d’entraîner des difficultés sociales, donc économiques. Elle peut être à l’origine d’un ralentissement de l’activité et provoquer une crise plus grave que celle que l’on veut guérir (crise de 1929). 
Délit d’initié  Le délit d’initié est constitué dès lors qu’une information privilégiée, susceptible d’influencer de façon sensible le cours d’une valeur mobilière, est utilisée par son auteur pour réaliser directement ou indirectement une ou plusieurs opérations avant que le public en ait eu connaissance. 
Dématérialisation  Réforme entrée en 1994, qui a eu pour effet de supprimer les titres papiers pour les remplacer par une inscription en compte au nom de leurs titulaires chez un intermédiaire financier habilité. 
Démembrement  Technique consistant à diviser chaque obligation en autant de titres qu’il y a d’échéances d’intérêts et de remboursement du capital. Chaque titre ainsi créé fait l’objet d’une cotation séparée et relève du régime de l’obligation à coupon unique. Les revenus sont perçus sous la forme d’une prime de remboursement. 
Démembrements de titres  Les actions ou les obligations peuvent comprendre des "démembrements", c’est-à-dire revêtir une nature mixte : par exemple, les obligations convertibles et obligations remboursables en actions (ORA), les obligations à bons de souscription d’actions (OBSA), les actions à bons de souscription d’actions (ABSA), les actions avec bons de souscription d’obligations (ABSO) ou les titres participatifs. 
Déontologie Selon la définition du Petit Robert, la déontologie est la "théorie des devoirs en morale". Côté professionnel, elle regroupe l’ensemble des règles qui régissent le comportement moral que les personnels se doivent d’appliquer dans le cadre de leur travail. Pour le secteur bancaire et financier, tout a débuté avec la loi du 22 janvier 1988 qui impose aux établissements de définir, dans leur règlement intérieur, les conditions dans lesquelles les professionnels pourront opérer sur les marchés pour leur propre compte. Cette loi est une réaction directe aux crises boursières de 1987 et à certains manquements individuels qui ont entaché les places financières. 
Deposit  A l’occasion d’une prise de position initiale sur les marchés à terme de contrats (MATIF), le deposit est un versement de garantie. Il est formé d’une fraction de l’engagement et bloqué chez l’intermédiaire (agissant pour le compte de la chambre de compensation). Toute opération de vente initiale d’options implique également un déposit correspondant à la perte maximale théorique liée à cette vente. Enfin, le deposit doit être constitué d’espèces, de bons du Trésor, voire de titres supports (pour les ventes d’options). 
Dépositaire Etablissement qui assure la conservation des actifs compris dans l’OPCVM, dépouille et contrôle les ordres de la société de gestion concernant les achats et les ventes de titres. Il assure tous les encaissements et paiements.
Dépositaire d’OPVCM Le dépositaire d’OPVCM a deux fonctions majeures : la conservation des actifs et le contrôle de la régularité des décisions de l’OPVCM. Le dépositaire peut également exercer les tâches de gestion du passif pour le compte de l’OPVCM. 
Déréglementation  Terme désignant l’ensemble des dispositions prises par les pouvoirs publics au niveau de la réglementation en vue de faciliter l’accès d’un plus grand nombre d’opérateurs à un nombre élargi d’opérations et de marchés. 
Dette publique C’est l’ensemble des sommes empruntées par l’Etat à des tiers : particuliers, banques, nationaux ou étrangers. Elle se compose : - -d’emprunts à court terme, tels les bons du Trésor, et dont l’encours est appelé dette flottante; - -d’emprunts obligataires à long terme émis sur le marché financier; - -d’emprunts réalisés à l’étranger : swaps, euro-émissions, tirages sur le Fond monétaire international... 
Développement durable  Croissance économique évitant le gaspillage des ressources naturelles et privilégiant les intérêts des générations futures. 
Devises  Ensemble des moyens de paiements libellés en monnaie étrangère dont dispose un pays. Les devises prennent donc différentes formes (billets, titres de créances). Elles constituent, avec l’or et les droits de tirages spéciaux (DTS), les réserves publiques de change d’un pays. 
Directive européenne sur les services d’investissement  La directive n° 93/22 sur les services d’investissement vient d’être transposée en droit français via la loi du 2 juillet 1996, dite de modernisation financière.. Ce texte réorganise les autorités régulant la Place de Paris : le Conseil des bourses de valeurs et le Conseil des marchés à terme fusionnent en un Conseil des marchés financiers (CMF), chargé de la réglementation et du contrôle des professionnels. Le Comité des établissements de crédit, auquel ont été ajoutés les mots "et des entreprises d’investissement", délivrera les agréments aux entreprises désirant opérer en France au titre du "passeport européen" prévu par la DSI. 
Distribution Mode de gestion où les revenus du portefeuille (dividendes d’actions, coupons d’obligations) sont distribués aux actionnaires ou aux porteurs de parts.
Distribution (OPCVM de, Sicav de, FCP de)  Voir OPCVM de distribution. 
Dividende  Le dividende est le coupon d’une action. Il représente la partie distribuée du bénéfice revenant à chaque action. Le dividende net constitue la somme effectivement perçue par l’actionnaire. Le dividende global est la somme du dividende net et de l’avoir fiscal. 
Division  Une société peut décider de diviser la valeur nominale de ses actions. Dans ce cas, le nombre des actions composant le capital se multiplie dans les mêmes proportions. Par exemple, il est décidé une division par 10 du nominal de 100 F d’une action. Le nombre d’actions est alors multiplié par 10 et l’ancien cours de bourse divisé par 10. Cette opération ne modifie donc pas la valeur d’une ligne de titres mais la répartit sur plus de titres. La valeur liquidative d’un OPCVM peut également être divisée pour le rendre plus accessible à la souscription. 
DNR Abréviation de «Dividendes nets réinvestis» ; elle indique que les revenus des actions, attribués sous forme de dividendes, sont réinjectés dans le portefeuille, après paiement des impôts afférents, et non distribués directement aux souscripteurs.
Domestique  Adjectif qui s’applique à différents aspects des activités financières pour désigner le caractère interne de l’objet qualifié par rapport à une origine ou un champ d’application international. Les taux domestiques sont les taux pratiqués au sein d’un pays donné. Les émissions domestiques désignent des emprunts qui s’adressent aux investisseurs nationaux. On parle également de client domestique par opposition aux clients non-résidents, c’est-à-dire juridiquement domiciliés à l’étranger. 
Donnée  Fait, notion ou instruction représentés sous une forme conventionnelle en vue d’une communication ou d’un traitement informatique. 
Droit d’attribution  Une attribution gratuite d’actions entraîne la création de droits d’attribution attachés aux actions anciennes. Les actionnaires sont en effet les seuls à pouvoir bénéficier d’actions gratuites à concurrence de leur part dans le capital. 
Droit de souscription Lorsqu’une société lance une augmentation de capital, les actionnaires anciens ont en principe une priorité de souscription sur les nouvelles actions. Toutefois, l’actionnaire n’est pas obligé de suivre l’opération. Il dispose alors d’un droit de souscription négociable. Il est à noter que les augmentations de capital réservées sont une exception à cette règle et span l’objet d’une décision en assemblée extraordinaire. 
Droits d’entrée  C’est le droit qu’il faut acquitter en souscrivant une part d’OPCVM ou une action. Cette commission peut être nulle, fixe ou dégressive. Elle est fixée en pourcentage par rapport à la valeur liquidative. 
DSI  Voir Directive européenne sur les services d’investissement. 
Due diligence Préalablement à une acquisition, ensemble des vérifications de la conformité des normes et procédures en terme juridique, fiscal, comptable et de contrôle des risques de l'opération. 
Easdaq  Ouvert en octobre 1996, l’Easdaq se veut l’équivalent européen du Nasdaq américain. Son homologue français est le Nouveau marché. La nécessité de l’Easdaq est née du fait qu’en Europe, les sociétés de capital-risque hésitaient à financer de jeunes entrepreneurs, faute de pouvoir introduire leurs "protégés" en bourse pour encaisser leur plus-value.
Ecart ou spread  Ecart de prix entre deux marchés, titres, devises, taux... Par exemple, l’écart entre le prix payé par un émetteur et celui payé par l’Etat pour un emprunt similaire représente le coût de signature à payer par l’émetteur qui a la moins bonne signature et s’exprime en points de base. Les écarts sont utilisés pour arbitrer plusieurs positions. 
Echange ou swap  Opération qui consiste à échanger un actif financier contre un autre, aux conditions du moment. 
ECU  European currency unit. Ancien nom de la monnaie unique européenne. Celle-ci a été rebaptisée euro. Voir Monnaie unique européenne. 
Effet d’éviction Situation dans laquelle la présence dominante d’un acteur sur un marché dissuade les autres d’y participer. Exemple : une forte présence des émetteurs institutionnels sur le marché obligataire détourne les entreprises de ce mode de financement. 
Elévation du nominal Voir Augmentation de capital
Eligible au PEA Fonds ou Sicav pouvant être souscrit dans le cadre d’un Plan d’Epargne en Actions. Pour être éligible, il doit être de droit français et employer plus de 75 % de son actif en titres de sociétés ayant leur siège social dans l’Union Européenne.
Emetteur Organisme (Etat, entreprise publique ou privée...) qui lance sur le marché une émission (création) de valeurs mobilières (actions, obligations, bons de souscription...). 
Emprunt notionnel Emprunt fictif ayant les caractéristiques d’un emprunt d’Etat à long terme (7 à 10 ans) au taux nominal de 10% remboursable in fine. L’emprunt notionnel sert de support à un contrat à terme du MATIF
Emprunt obligataire Ce mode de financement à moyen et long terme concerne principalement les établissements qui, n’ayant pas de capital, ne peuvent se financer en actions (organismes supranationaux, Etats, entreprises publiques, collectivités locales). Il concerne également les organismes dont la vocation est de lever des capitaux sur le marché pour accorder des prêts dans le cadre d’une mission d’intérêt général (ex : la CNA, la SNCF). Les obligations assimilables du Trésor français (OAT), les Bunds allemands et les Treasury bonds américains (T bonds) sont les emprunts d’Etat les plus fréquemment cités. Dès la fin de la période de souscription (souvent une dizaine de jours), les obligations sont cotées en Bourse sur le marché secondaire. 
EMTN (Euro-medium term note) Programme d'émission de titres à court, moyen terme ou long terme émis en fonction des besoins et des conditions de marché dans un cadre juridique préétabli qui définit globalement les caractéristiques des valeurs mobilières en terme de plafond et fourchette de maturité. Le placement des titres EMTN est réalisé par un groupe de placeurs au vu des besoins des investisseurs. Ce type de papier est émis librement en terme de montant, durée, devise et mode de remboursement. 
EONIA (European Overnight Index Average) Taux moyen pondéré des opérations de prêt interbancaire au jour le jour consenties en blanc par les 57 banques de la zone euro contribuant à l'établissement de l'Euribor. L'Eonia, exprimé avec deux décimales, est calculé quotidiennement par la banque centrale européenne et diffusé par la Fédération bancaire européenne ; depuis le 4 janvier 1999, ce taux remplace le taux moyen pondéré ou TMP. 
Epargne Part non consommée du revenu, l’épargne dégage la capacité de financement de l’économie. Avec un taux global de 14%, les ménages français épargnent beaucoup, nettement plus que les Allemands (11%) ou que les Américains (4%). Pour retrouver le cercle vertueux : consommation-investissement-emploi, les mesures d’orientation concernant les différents compartiments de l’épargne, financière ou liquide, visent à inciter les particuliers à investir dans tel ou tel produit. 
Erosion monétaire Dépréciation du pouvoir d’achat de la monnaie due à la hausse des prix (inflation). 
Escalier Un emprunt à escalier se compose de tranches successives qui comportent des taux de rémunération différents.
Euroclear Service de compensation des valeurs mobilières, créé sous l’égide de la banque américaine Morgan Guaranty, et implanté à Bruxelles. 
European currency unit Unité monétaire européenne créée en mars 1979. L’écu est un panier de devises des pays membres de l’Union Européenne. Les quantités respectives de chacune des monnaies entrant dans la composition de l’écu sont fixes et établies en fonction de la part du PNB de chaque pays à l’intérieur du PNB de l’UE. Le cours de l’écu peut être libellé dans n’importe laquelle des 12 devises le composant. Calculé quotidiennement par l’UE, son cours théorique équivaut à la somme des cours de change de chaque monnaie, pondérée par sa quote-part dans l’écu. Le panier de devises composant l’écu est gelé depuis le 1er novembre 1993, date de l’adoption du traité de Maastricht. 
EuroTitrisation Filiale de partenariat CDC-Dabf/Crédit agricole Indosuez/ BNP
Exposition Engagement d’un OPCVM dans une classe d’actifs particulière (actions, obligations, instruments monétaires, produits dérivés…) qui conditionne les risques de marché ou de change pour les souscripteurs.
Facial Voir Taux de rendement facial. 
FCC Voir Fonds commun de créances.
FCP Voir Fonds commun de placement. 
Fed Voir Federal Reserve Board. 
Federal Reserve Board Banque centrale des Etats-Unis d’Amérique. 
Filiale  Une société est dite filiale lorsque plus de 50% de son capital est détenu par une autre société dite la société mère (loi du 24 juillet 1966). Cependant, dans la pratique, du fait de la dispersion des actionnaires, il suffit souvent de détenir un pourcentage d’actions nettement inférieur pour avoir le contrôle de la société. La société mère établit généralement un bilan consolidé incluant les résultats de ses filiales. 
Fixage Méthode de cotation qui s’efforce de satisfaire le maximum d’offres et de demandes sur un seul cours. Son application a souvent pour effet de satisfaire la majeure partie des échanges sur le premier cours coté. C’est un principe de fonctionnement opposé à la cotation en continu. Voir Cotation assistée en continu. 
Flottant Partie du capital répartie dans le public, c’est-à-dire n’appartenant pas aux actionnaires stables détenant le pouvoir dans l’entreprise. En matière de gestion des moyens de paiement, le flottant est le montant des chèques ou effets déjà débités, mais non encore crédités sur un autre compte. 
Fonds à compartiments Ensemble de fonds différents (par les classes d’actifs, les objectifs, les types de gestion), regroupés dans un fonds global, dont ils constituent les «compartiments». Un fonds à compartiments permet, par exemple, de passer d’un fonds actions à un fonds obligations avec un coût réduit : les frais d’arbitrage sont généralement inférieurs aux droits d’entrée des fonds classiques.
Fonds commun de créances Créés dans le cadre de la loi sur la titrisation des créances bancaires de décembre 1989, ces fonds sont des copropriétés de porteurs de parts dont le représentant légal est la société de gestion. Ils sont composés de créances qui ont été titrisées, c’est-à-dire transformées en titres. Leur émission est ouverte aux établissements de crédit, à la CDC et aux entreprises d’assurances. Ce sont des OPCVM.
Fonds commun de placements (FCP)  Copropriété de valeurs mobilières. Le mode de fonctionnement est le même que celui des Sicav, mais la nature juridique est différente. Le détenteur ne dispose d’aucun droit lié à la qualité d’actionnaire.
Fonds garanti Fonds ou sicav prévoyant au minimum la garantie de récupérer le capital à l’échéance. Cette garantie est accordée aux seuls investisseurs ayant souscrit lors d’une période fixée dans le prospectus.
Fonds indiciel Fonds ou sicav dont l’objectif de gestion correspond à l’évolution d’un indice de marché.
Fonds indiciel tilté Fonds indiciel dont l’actif est constitué des valeurs entrant dans la composition de l’indice de référence, mais dans une proportion différente, en vue d’obtenir une performance supérieure à celle de cet indice.
Fonds maitre Fonds réceptacle d’investissement en provenance d’autres fonds, dits nourriciers.
Fonds nourricier Fonds dont l’actif peut être investi en totalité en actions ou parts d’un seul fonds, dit maître.
Fonds profilé Fonds géré en fonction du niveau de risque accepté par l’investisseur, c’est-à-dire selon le profil du client.
Fonds propres Somme des capitaux propres et des réserves. 
Fonds vautour Fonds d’investissement originaire des USA dont le principe est d’acquérir à bas prix des créances immobilières décotées sur lesquelles ils espèrent un retour sur investissement élevé
Fongibilité Caractère des titres d’une même émission comportant des droits identiques et ne dépendant pas, notamment, de leur numérotation. 
Forward market Marché à terme. 
FRA Voir Future rate agreement 
Frais de gestion Frais payés par le fonds ou la sicav, imputés sur sa valeur liquidative. Ils incluent, outre la gestion financière, tous les frais de fonctionnement du fonds (administration, comptabilité, dépositaire et conservation).
Frais de sortie Frais ou droits de sortie payés directement par l’investisseur lors du rachat des parts du fonds. La plupart n’en comporte pas.
Frais d'entrée Droits d’entrée, ou droits de souscription, payés directement par l’investisseur lors de la souscription des parts du fonds ou de la sicav. Ils servent essentiellement à rémunérer la distribution du produit ainsi que les coûts induits par ces mouvements.
France active  Créée en 1998 sous l'égide de la Fondation de France, par la CDC, le Crédit coopératif et la Fondation Macif, France active propose notamment aux entreprises d'insertion des outils financiers et techniques pour promouvoir une insertion durable par l'activité économique. (embauche de personnes en difficulté, création d'activités solidaires, mise en place de services de proximité..). 
Francs constants Procédé utilisé dans les comparaisons statistiques pour éliminer l’influence des variations de prix par rapport à une année de référence. Quant on compare la valeur de la production de deux années et que l’on désire connaître l’évolution de la production en volume, il faut utiliser les francs constants. 
Francs courants Ce sont les prix-étiquettes, c’est-à-dire qu’ils prennent en compte les variations de prix dues à la fois à la hausse ou à la baisse des prix en valeur réelle et celles dues à l’érosion monétaire. Les évaluations de prix en francs courants sont dites en valeur. 
Front-office Voir Salle des marchés. 
Fusion  La fusion d’entreprises est le procédé de concentration par lequel deux ou plusieurs unités d’importance équivalente disparaissent juridiquement pour s’unir en une seule et nouvelle entreprise. La fusion diffère de l’absorption, qui a lieu lorsqu’une entreprise de dimension importante en incorpore une autre de plus petite dimension, cas le plus général. 
Future rate agreement Technique de couverture contre l’évolution des taux. Contrat de gré à gré qui fixe à l’avance des taux d’intérêt indépendant de l’évolution des taux. Par exemple, A garantit à B que, dans 3 mois, tel taux sera à 10%. 
Futures Marchés à terme Leur ancêtre est le marché des Futures de Chicago.
Garantie décennale Obligation légale de responsabilité astreignant les maîtres d’œuvre et entrepreneurs à garantir les ouvrages construits pendant dix ans contre tout vice de construction. 
Gérant Responsable de la gestion d’un portefeuille de titres, il prend des positions d’achat ou de vente sur des titres ou sur des instruments financiers. Les limites de ses compétences sont définies dans le mandat de gestion. Ce métier peut s’exercer dans le cadre d’une Sicav, d’un fonds commun de placement ou d’une gestion individualisée. 
Gestion "Core" La gestion " Core " sélectionne au sein des grandes capitalisations (valeurs supérieures à 1 Md $), les meilleures opportunités d'achat sans que le biais "growth" ou "value" ne rentrent en ligne de compte. Objectif : battre le S&P 500. 
Gestion "Growth" La gestion "growth" est focalisée sur les valeurs de croissance : actions américaines dont les perspectives bénéficiaires sont supérieures à 20 % 
Gestion active Stratégie de gestion qui a pour objectif de battre un indice de référence ou d’obtenir un rendement supérieur à celui du marché. Pour cela, le gérant peut surpondérer certaines valeurs dans son portefeuille, c’est-à-dire leur accorder plus de poids qu’elles en ont dans l’indice, ou en sous-pondérer d’autres (leur accorder moins de poids). La gestion active s’oppose donc à la gestion dite passive ou indicielle.
Gestion alternative Stratégie de gestion ayant un objectif de rendement absolu et décorrélé des indices de marché. Pour cela, elle utilise des techniques de gestion complexes à base notamment d’arbitrages.
Gestion assistée Entre la gestion individuelle et le mandat de gestion, cette technique permet de gérer soi-même son portefeuille en bénéficiant des recommandations d’un spécialiste. C’est une assistance qui entraîne naturellement des coûts, variables selon les cas. 
Gestion discrétionnaire Gestion déléguée à un gérant, qui a toute latitude pour effectuer les choix stratégiques et l’allocation d’actifs. Dans le cadre de fonds profilés, le souscripteur peut choisir un fonds présentant une limite de risque acceptée.
Gestion Growth Privilégie les valeurs de croissance dans des secteurs à fort potentiel de développement. Ce style de gestion s’exprime pleinement en période de croissance économique.
Gestion indicielle Stratégie de portefeuille qui vise à répliquer les performances d’un indice de référence : CAC 40, Euro Stoxx 50, Standard and Poor’s 500, etc.
Gestion indicielle tiltée Type de gestion indicielle dont l’objectif est de faire mieux que l’indice de référence, en donnant plus ou moins de poids à certaines valeurs par rapport à leur pondération dans l’indice (par exemple, 5 % au lieu de 3 %).
Gestion locative Elle décharge l’investisseur de la gestion courante de son bien au profit d’un gérant dont la mission est souvent plus large : garantir un niveau de rentabilité du capital investi sur une période donnée. Professions habilitées à la gestion immobilière : administrateur de biens, notaire, agent immobilier, syndic.
Gestion par référence (Benchmark) Technique consistant à estimer la gestion d’un produit ou d’un portefeuille par rapport à une référence affichée à l’avance. L’indication d’une référence permet de comparer la performance de la gestion par rapport à celle de l’indice. 
Gestion pour compte de tiers Activité d’une société financière qui consiste à gérer des actifs qui appartiennent à des tiers, personnes morales ou physiques. Elle peut être collective (OPCVM) ou personnalisée (gestion institutionnelle). Gestion pour compte propre Gestion d’actifs qui appartiennent à l’entité financière qui les gère. 
Gestion socialement responsable Mode de gestion qui privilégie les sociétés cotées respectant un certain nombre de critères sociaux, environnementaux et éthiques.
Gestion sous mandat Gestion pour compte de tiers, personnalisée en fonction des besoins du client et matérialisée par la signature d’une convention qui définit les contraintes de gestion : ses orientations, ses objectifs et le niveau de risque accepté. 
Gestion value Privilégie la recherche de valeurs décotées présentant des ratios attractifs (rapport cours/bénéfices faible, rendement élevé, décote sensible par rapport à l’actif net réévalué). Ce style est souvent profitable en période de ralentissement économique.
Gestionnaire Société responsable de la gestion des actifs financiers.
Gestionnaire financier par délégation Société effectuant la gestion d’un fonds en sous-traitance, selon un cahier de charges et des objectifs contrôlés.
Global Custody Voir Conservation internationale. 
Goodwill  Le Goodwill, ou écart d'acquisition, correspond à la différence entre le prix payé pour une entreprise et la valeur comptable de ses fonds propres (situation nette). Cette différence représente la valeur de la clientèle ayant servi à déterminer le prix d'acquisition de celle-ci, sur la base du cash flow qu'elle génère. L'acquisition est amortie dans les comptes par imputation chaque année d'une part de goodwill, retranchée des résultats nets annuels de l'entreprise. 
Gouvernement d’entreprise Répartition du pouvoir de direction et de contrôle d’une entreprise entre le management (dirigeants) et l’actionnariat. L’organisation croissante et la montée en puissance des actionnaires minoritaires, apparue dans les pays anglo-saxons, commencent à faire évoluer, en France, les rapports de force traditionnels. 
Hedge funds Fonds d'investissement spéculatifs s'appuyant sur des modes de gestion alternative. Ils utilisent des techniques sophistiquées d'arbitrage, de couverture ou d'effet de levier, privilégiant la liquidité des actifs.. 
Hiérarchie des taux  Hiérarchie selon laquelle les taux longs sont normalement supérieurs aux taux courts pour rémunérer le risque de signature, le risque de liquidité et l’incertitude liée à la prévision d’évolution des marchés sur longue période.
Holding Société financière qui, possédant une part importante du capital de ses filiales, contrôle, coordonne et oriente leurs activités. On distingue généralement : - -les holdings industriels, qui répondent au besoin de grands groupes industriels de confier à un état-major réduit et centralisé la direction de leurs filiales exploitantes (ex : Rhône-Poulenc, Michelin...), - -les holdings financiers, appelés aussi groupes financiers, qui regroupent généralement un grand nombre de sociétés dont le point commun principal est l’appartenance à une même direction financière (ex : C3D, Compagnie Financière de Paribas...). 
Horizon d'investissement Temps recommandé pour recueillir pleinement les fruits de son placement ou de son investissement en OPCVM.
Hors-cote (marché) L’application en droit français de la directive européenne sur les services d’investissement (DSI) voue le marché hors-cote à la disparition. Ce texte, qui instaure une concurrence générale entre les organismes d’investissement et unifie les marchés financiers réglementés et non réglementés en Europe, a donc entre autres conséquences de condamner le hors-cote qui ne relevait d’aucune de ces deux catégories. Ce dernier a été remplacé fin septembre 1996 par un marché libre OTC (over the counter). 
IFS Voir Institution financière spécialisée. 
In fine Amortissement du capital d’un emprunt en une fois, à l’échéance. 
Indexation Mise en relation de la valeur d’un actif financier ou d’un revenu avec un indice de référence. Elle établit un lien d’évolution automatique. 
Indicateur avancé C’est une variable synthétique : elle exprime en pourcentage l’évolution de la croissance. L’indicateur est dit avancé car il se retourne normalement avant l’activité. Il synthétise l’ensemble de l’information conjoncturelle disponible à un instant donné. L’utilité en est de rassembler en peu de données plus de 160 indicateurs conjoncturels disponibles mensuellement. 
Indicateur de risque Rapports permettant d’évaluer le risque d’un fonds. Les plus communément utilisés sont :- la volatilité, mesurant la fréquence et l’amplitude des variations de performance par rapport à l’indice de référence. En général, une volatilité élevée indique un risque élevé,- le ratio de Sharpe, indiquant la surperformance par rapport au taux sans risque (mesuré par le taux monétaire), par unité de risque (mesurée par la volatilité). Plus ce rapport est élevé, meilleur est le fonds.
Indice  Mesure officielle d’évolution des marchés. Tout comme l’indice des prix, un indice boursier est une mesure moyenne de l’ensemble d’un marché. Il s’appuie sur un "panier" plus ou moins large de valeurs de la cote : indice de marché (CAC), indices réduits (CAC 40) voire sectoriels (indice second marché, valeurs pétrolières, BTP...). Parmi les indices étrangers les plus connus : Dow Jones à New York, Dax à Francfort, Footsie à Londres, Nikkei à Tokyo. 
Indice de comparaison Indice donné par le gestionnaire, à titre indicatif, afin de permettre à l’investisseur de positionner le produit dans un univers de comparaison. Il ne s’agit en aucun cas d’un indice de référence.
Indice de référence / Benchmark Etalon qui permet à l’investisseur de comparer la performance de l’OPCVM. Selon l’objectif de gestion et l’information donnée, cet étalon peut être, par exemple, un indicateur étroit, un taux d’intérêt (EONIA) ou au contraire un indice large de marché (Standard & Poor’s 500, MSCI World).
Ingénierie financière Voir Montage-ingénierie financière.
Institutionnel Voir Investisseur institutionnel.
Interface Connexion physique ou convention de programmation entre deux éléments, deux systèmes, deux programmes ou deux unités pour leur permettre d’échanger des informations. 
Intermédiation Activité financière qui consiste à effectuer des transactions d’intermédiaire entre deux interlocuteurs extérieurs. 
Inversion de la courbe des taux Phénomène qui se produit lorsque les taux courts sont supérieurs aux taux longs. 
Investisseur institutionnel Il s’agit en principe des compagnies d’assurance, des caisses de retraite et des mutuelles. Ce sont des organismes financiers collecteurs d’épargne, tenus institutionnellement de placer à long terme une part importante de leurs ressources dans des emplois réglementés. Leur solvabilité est garantie par ces investissements (dont les valeurs mobilières). Par extension, ce terme désigne les grands établissements financiers, au premier rang desquels figure la CDC, voire les groupes importants. En termes boursiers familiers, les investisseurs institutionnels sont surnommés les "zinzins". 
ISO 9000 Normes de certification établies sous le contrôle de l’ISO, organisation internationale de normalisation, à laquelle est rattachée l’Association française de normalisation (AFNOR). Les normes ISO se déclinent en trois séries : ISO 9001 (conception, développement et production d’une prestation), ISO 9002 (ISO 9001 moins la conception) et ISO 9003 (contrôle et essais). Chaque série se décline elle-même en sous-chapitres (29 pour ISO 9002!). De portée générale et adaptables à tout secteur, les normes ISO sont délivrées pour trois ans, sous réserve de contrôle "sur le terrain" tous les six mois. 
LBO (leverage buy-out) Opération d'acquisition d'entreprise avec effet important de levier par endettement. 
Ligne à ligne Une gestion ou un compte titre sont qualifiés de "au ligne à ligne" lorsqu'ils concernent des investissements directs dans des valeurs individuelles, en dehors de tout placement collectif. 
Liquidation Dénouement des opérations à terme à une date convenue à l'avance. A la Bourse de Paris, la liquidation a lieu une fois par mois. 
Long terme Le marché des taux longs englobe les produits dont la durée de vie excède 5 ans. 
Maintien de cours Après l'échange d'un bloc d'actions, l'acheteur s'engage à reprendre tout ou partie des actions qui se présenteraient sur le marché. 
Mandat de gestion Contrat passé entre un détenteur d'actifs financiers, le mandant et un organisme mandataire qui se voit confier par celui-ci la gestion de son portefeuille (immobilier, titres...). Le contrat précise les objectifs de la gestion, les types d'opérations autorisées, la rémunération du gestionnaire et les conditions de résiliation. 
Marché à terme international de France Ex-marché à terme des instruments financiers. Créé en juin 1988, suite à la loi de 1987 unifiant les marchés à terme français, ce marché est soumis à l'autorité du Conseil des marchés financiers et contrôlé par la COB. Les contrats d'instruments financiers négociés sur le MATIF sont des engagements pris entre deux parties d'échanger un certain montant d'actif financier, à une date future et un prix fixés à l'avance. Il permet aux opérateurs de se couvrir contre les risques de fluctuation des taux de change et d'intérêts. 
Marché de gré à gré/réglementé Les marchés de gré à gré fonctionnent de façon informelle sur des bases contractuelles de marché entre l'offre et la demande (exemple : le marché monétaire, le marché des swaps). Ils n'ont pas de localisation physique et ne sont pas structurés, institutionnalisés comme les marchés organisés ou réglementés qui ont un lieu de fonctionnement et sont gérés par une entité juridique dédiée (exemple : le marché obligataire, les marchés à terme ou d'options). 
Marché de taux Ils couvrent tous les produits dont la rémunération dépend d'un taux (marché obligataire, monétaire, change/trésorerie, produits dérivés de taux). Les taux peuvent être fixes, variables (ils varient en fonction d'un taux de référence et sont calculés a posteriori), ou révisables (ils varient en fonction d'un taux de référence mais le taux de rémunération est calculé et connu avant chaque référence). 
Marché des changes Le marché des changes traite les devises en numéraire. Il intéresse donc la fonction trésorerie. En fonction du cours des devises sur les différents marchés internationaux, les intervenants opèrent des arbitrages entre places et entre devises. Ils procèdent notamment à des échanges (swaps) de devises pour bénéficier des écarts (spreads). Le passage à la monnaie unique européenne, qui doit s'effectuer le 1er janvier 1999, modifiera profondément ce marché : les transactions sur le marché des changes seront effectuées en euros. 
Marché des options négociables de Paris Ouvert en septembre 1987, le MONEP est placé sous l'autorité du Conseil des marchés financiers. Les contrats actuellement négociés sur ce marché sont les contrats d'options négociables sur actions, les contrats d'options à maturité courte ou longue sur l'indice CAC 40. Le MONEP permet de se couvrir contre le risque de fluctuation du cours des actions. 
Marché domestique/national Les marchés domestiques englobent tous les marchés internes à un pays et exprimés dans la monnaie du pays concerné. Les marchés internationaux concernent les marchés des places étrangères et les émissions libellées en monnaie étrangère. En revanche, si un émetteur émet un emprunt sur le marché international du franc, marché de l'eurofranc (francs détenus par des non-résidents), c'est une émission internationale. 
Marché émergent Marché boursier d'un pays disposant, pour diverses raisons, d'un fort potentiel de croissance (Sud-est asiatique, Amérique latine, ex-pays de l'Est, pays en voie de développement). 
Marché international Voir Marché domestique/national. 
Marché monétaire Le marché monétaire est un marché interbancaire de gré à gré, situé au cœur des actifs court terme. Il est le support de base de la création de monnaie stimulée par les besoins de liquidités des entreprises, de l'Etat et des ménages. Il est relayé par le système bancaire qui accorde des prêts contre créances. Pour reconstituer leurs liquidités, et notamment respecter leur ratio Cooke, les banques doivent se refinancer auprès de la Banque de France, en échangeant leurs créances à vue ou à court terme contre des moyens de paiement. La Banque de France crédite alors en monnaie "banque centrale" le compte courant que chaque banque détient auprès d'elle. Ce compte ne doit pas être débiteur en fin de journée. 
Marché primaire Marché des titres à l'émission. Marché du neuf. 
Marché réglementé  Voir Marché de gré à gré/réglementé 
Marché secondaire Marché où se négocient et s'échangent les titres en bourse. Marché de "l'occasion". 
Market maker Voir Tenue de marché. 
Market making Voir Tenue de marché. 
Matif Voir Marché à terme international de France.
Matif SA Société qui gère le Marché à terme international de France (MATIF) et assure sa sécurité en prenant en charge son organisation et son fonctionnement opérationnels. 
Midcaps Désignent les sociétés de taille moyenne. Dans son acception large, il s'agit de toutes les sociétés dont la capitalisation est comprise entre 30 M€ et environ 2 Md€ dont l'ensemble du SBF 120. CDC IXIS LCF Rothschild est spécialisée sur le créneau des entreprises dont la capitalisation est comprise entre 100 M € et 2 Md €. 
Middle-office  Services situés entre la salle des marchés (front-office) et le post-marché (back-office) ayant pour fonction d'assister les opérateurs de marché en prenant en charge les opérations résultant de leurs négociations (suivi des positions, vérification de l'imputation comptable et de la conformité des opérations, traitement des anomalies...) et de s'assurer de leur bon enregistrement et de leur bonne transmission au service post-marché (back-office) concerné. 
Migration Phase de passage d'une organisation à une autre, ou de l'utilisation des fonctionnalités d'un système à un autre. 
Modalités de souscription / rachat Modalités d’achat et de vente d’un fonds par le souscripteur
Modélisation Gestion systématique des modèles économiques et financiers utilisant les mathématiques et le calcul actuariel. Cette technique concerne les investissements de marché et les métiers de gestion. 
Moins-value  Perte lors d'une cession de valeurs mobilières. Elle se calcule en retranchant du prix d'achat frais inclus du titre, son prix de cession frais et impôts exclus. 
MONEP Voir Marché des options négociables de Paris.
Mortgages backed securities Titres de créances hypothécaires américains. Le marché hypothécaire représente près de 40% de l'ensemble du marché des capitaux aux Etats-Unis, révélant l'importance de l'endettement des ménages accédants à la propriété. 
Moyen terme Le marché du moyen terme concerne les produits de taux de 1 à 5 ans. Il est, en général, agrégé à celui des taux courts. 
Multigestion Gestion de fonds de fonds. La multigestion transpose le travail de sélection de valeurs mobilières, qu'effectue le gérant dans la gestion directe, aux organismes de placement collectif.
Multiplicateur L'effet multiplicateur désigne le processus suivant lequel une augmentation d'une grandeur économique provoque une augmentation plus que proportionnelle d'une autre grandeur. Il s'applique surtout au crédit et à l'investissement. 
Nasdaq  Marché américain créé en 1971 ayant permis aux sociétés de capital-risque de financer les jeunes entreprises innovantes et de haute technologie. Son rôle dans le financement des PME américaines lui a valu d'être copié au Royaume-Uni en 1995 (Alternative Investment market), en France début 1996 (Nouveau marché) et au niveau européen fin 1996 (Easdaq). 
Nominatif  Forme de détention des titres dans laquelle le détenteur est connu de l'émetteur (nom, adresse, nombre de titres détenus, restrictions éventuelles frappant les titres). 
Notation  La notation d'un établissement financier, d'un émetteur, d'une opération ou d'une Sicav, reflète son évaluation, la qualité de sa signature, c'est-à-dire sa solidité financière. Elle est attribuée par des agences spécialisées dont les plus importantes sont Standard & Poor's, Moody's et IBCA. Le triple A (AAA) est la note la plus élevée. Très peu d'établissements en bénéficient. Parmi eux figurent, en France, la Caisse des dépôts, la Caisse nationale des autoroutes (CNA) et la Caisse autonome de refinancement (CAR). 
Notation intrinsèque FITCH - AMR  Elle repose sur 5 critères principaux, eux-mêmes découpés en 70 critères avec des pondérations différentes 1/ l'examen de la structure, des moyens et des managers 2/ le niveau d'indépendance par rapport à la maison-mère 3/ la communication et les capacités de la société en matière de reporting 4/ la rigueur et la pertinence par rapport au processus d'investissement 5/ la capacité du management à gérer les risques.
Notice d'information  Ce document, qui remplace la fiche signalétique, donne l'essentiel des informations relatives à un OPCVM. Approuvée par la COB, elle doit être remise lors de la souscription du produit. 
Nouveau marché Permettre le financement des jeunes entreprises à potentiel de croissance, telle est la raison d'être du Nouveau marché qui a été créé à la Bourse de Paris en 1996. Les entreprises en forte croissance, souvent innovantes, ont besoin d'une injection rapide de capitaux en phase de décollage partant des difficultés de ces entreprises à trouver des fonds propres. Le niveau de risque étant plus élevé que sur le second marché, les protections pour les investisseurs seront plus nombreuses : banquier introducteur "parrain", comptes prévisionnels à trois ans, avis d'un comité scientifique. 
NYSE  New York Stock Exchange (NYSE) est la plus importante Bourse de la planète. 
OAT Obligation assimilable du Trésor-Obligation émise par l'Etat dont la caractéristique essentielle est d'être assimilable : chaque nouvelle tranche d'émission est rattachée à une tranche d'émission antérieure dont elle possède les mêmes caractéristiques (taux d'intérêt, valeur nominale, échéance, modalités de remboursement). VoirValeurs du Trésor.
Obligation  Une obligation est un titre de créance représentatif d'une fraction d'un emprunt émis par un établissement. 
Obligations foncières Créées par la loi du 25 juillet 1999 sur l'Epargne et la sécurité financière, les obligations foncières sont des titres au rendement proche de la dette publique mais qui forment une classe d'actifs particulièrement liquides et sécurisés. Inspirées de l'exemple des pfandbriefe allemands, elles sont garanties par des créances de haute qualité : crédits garantis sur hypothèques de 1er rang, prêts cautionnés, prêts aux collectivités locales. L'émission de ces créances notées AAA est réservée à des sociétés de crédit foncier émanant des établissements financiers. Elles sont soumises à une transparence renforcée de la gestion. 
Offre publique d'achat  Qui veut obtenir rapidement le contrôle d'une société cotée lance une offre publique d'achat sur les actions qui la composent. Il suffit de proposer un prix fixe et unique pour toute action qui se présente pendant la durée de l'offre. L'OPA peut porter sur tout ou partie du capital (5% du capital ou 10 millions de francs minimum). Dés lors qu'une OPA est lancée, la cotation est suspendue jusqu'à la fin de l'offre. L'OPA peut être amicale (menée en concertation avec la société achetée) ou inamicale (pour éliminer un concurrent). 
Offre publique de vente L'une des procédures d'introduction à la cote d'une valeur, notamment utilisée pour mettre sur le marché les entreprises privatisables. La société qui veut être admise en Bourse propose au public une certaine quantité d'actions à un prix fixe et unique. Le jour de l'offre, une fois la totalité des ordres reçus, un déséquilibre peut apparaître. Si les demandes sont excédentaires, les autorités décideront soit de coter (au prix d'offre) en appliquant une réduction aux ordres, soit de reporter à un prix adapté. Un déséquilibre peut également apparaître à l'offre : le nombre des titres proposés dépasse les demandes. L'OPV est reportée et modifiée. 
Offre publique d'échange  Les bases de fonctionnement sont proches de l'OPA. Seule différence, au lieu de proposer des espèces, il s'agit d'une parité d'échange entre actions. Par exemple, X lance une OPE sur Y et propose de remettre deux actions X pour toute action Y présentée à l'offre. 
OffShore place Place extra-territoriale. Place sur laquelle les agents économiques domiciliés bénéficient de conditions d'exercice particulières (fiscalité, contrôle des changes). 
OPA  Voir Offre publique d'achat 
OPA sauvage  Offre publique d'achat visant à prendre le contrôle d'une société contre la volonté des ses dirigeants. 
OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) Recouvre essentiellement, en France, les Sicav et les Fonds communs de placement (FCP). La vocation d’un OPCVM est de collecter de l’épargne et d’investir dans des valeurs mobilières : actions, obligations, titres de créance, etc.
OPCVM de distribution  OPCVM qui distribue régulièrement des dividendes par détachement de coupon. 
OPE  Voir Offre publique d'échange. 
Opérations sur titres Elles peuvent revêtir plusieurs formes : les OST d'office, les OST conditionnelles ou à option (augmentations de capital, introductions en bourse, OPA, OPE, fusions...) et, plus généralement, toute opération qui nécessite une décision du détenteur du titre, les OST contractuelles. 
Option  Sorte d'assurance. Faculté d'acheter et de vendre un droit d'achat ou de vente de titres, pendant une période limitée. 
Option d'achat  Sa détention donne le droit d'acheter l'action support (sur laquelle porte l'option) à un prix fixé (le prix d'exercice) jusqu'é une date donnée (l'échéance). Le vendeur de l'option d'achat a l'obligation de se soumettre à la volonté de l'acheteur. 
Option négociable  C'est une option d'achat ou de vente qui peut être négociée sur un marché organisé où tous les contrats d'options sont "standardisés". Une option négociable a un cours de bourse variable selon l'état du marché. 
OPV  Voir Offre publique de vente 
OPVCM coordonné  Se dit en parlant de Sicav et de fonds communs de placement dont la réglementation est en harmonie avec les règles de la directive européenne de la CE n° 85-611 du 20 décembre 1985. L'OPVCM doit être agrée par les autorités de l'Etat membre où il est situé; l'actif de l'OPVCM peut comprendre les valeurs suivantes : valeurs mobilières admises è la cote officielle ou négociées sur un marché réglementé d'une bourse d'un Etat membre ou d'une bourse d'un Etat tiers si celle-ci est agréée par les autorités compétentes; valeurs nouvellement émises dont l'admission à la cote est prévue au plus tard un an après l'émission. Les OPVCM peuvent être autorisés à effectuer des opérations de couverture de risque de change dans le cadre de leur gestion de patrimoine. Une Sicav ou une société de gestion de fonds communs de placement ne peut acquérir d'actions assorties du droit de vote lui permettant d'influencer notablement la gestion d'un émetteur. 
OPVCM de capitalisation  Créés par la loi n° 89-531 du 02 août 1989, art. 39-I, ces OPVCM ont la particularité de ne pas distribuer les produits des placements (actions et obligations). L'intérêt de ce type d'OPVCM était d'ordre fiscal : le produit des sommes épargnées étant incorporé au capital, n'était pas passible de l'impôt sur le revenu mais seulement imposé selon le régime de taxation des plus-values sur valeurs mobilières lors de la revente des parts. Les avantages fiscaux offert par ce type d'OPVCM ont été considérablement réduits tant pour les personnes physiques que pour les personnes morales.
OPVCM dédié  Sicav ou fonds commun de placement dont la souscription est réservée à une catégorie restreinte d'investisseurs (nombre maximum de souscripteurs égal à 20), dont le montant minimum de souscription initiale, exprimé en francs ou en nombre de parts ou d'actions, est supérieur à 1 million de francs et dont les promoteurs ont pris l'engagement de ne faire aucune publicité, démarchage ou autre forme de sollicitation du public.
OPVCM éthique  Sicav ou fonds commun de placement dont l'objectif de gestion vise à concilier rendement et préoccupations morales. Ce souci d'éthique peut se manifester dans la sélection d'investissements privilégiant, par exemple, des entreprises œuvrant dans le domaine de la santé, de l'environnement ou de l'aide humanitaire. Dans d'autres cas, il peut être prévu que tout ou partie des revenus du souscripteur soit versé par l'OPVCM à des organismes humanitaires (fonds dits de partage). 
OPVCM monétaire Fonds commun de placement ou Sicav dont l'objectif de gestion est en corrélation avec un ou plusieurs indicateurs du marché monétaire. Leur actif se compose essentiellement de rémérés indexés sur les taux du marché monétaire, de titres de créances négociable à court terme (d'un jour à six mois), d'obligations à taux variable ou révisable. Les droits d'entrée ou de sortie sont faibles. C'est un placement à court terme. 
ORA  Obligation remboursable en actions. Voir Démembrement. 
Origination  Une des phases de l'émission. L'origination est l'équipe chargée de la relation commerciale et qui vend le savoir-faire d'un établissement financier pour participer aux émissions de l'emprunteur ou pour obtenir des mandats de direction. 
OTC (Marché libre) Le marché libre OTC (over the counter) a ouvert ses portes en septembre 1996. Ce marché de gré à gré s'ajoute au présent marché hors-cote sur lequel il n'y aura pas de nouvelles inscriptions. La loi sur la modernisation des activités financières stipule qu'il n'y a plus que des marchés réglementés (règlement mensuel, comptant, second marché, nouveau marché, MONEP et MATIF) et des marchés non-réglementés. Le hors-cote ne rentrait dans aucune de ces catégories, d'où la nécessité de le remplacer. L'inscription sur le marché OTC est libre (il suffit de passer par l'intermédiaire d'un négociateur agréé), mais elle doit avoir lieu à la demande des actionnaires et non plus de la société. 
Parité  Dans le système des parités fixes, la parité d'une monnaie était la valeur légale déposée au FMI et exprimée en poids d'or ou en dollars. Le taux de change d'une monnaie ne devait pas s'écarter de la parité. Depuis l'abandon du système de parités fixes, le mot parité est souvent employé dans le même sens que taux de change pour désigner la valeur d'une monnaie par rapport à d'autres monnaies. 
Part du Groupe Le résultat consolidé comprend les résultats de la société mère et des filiales. Ces filiales ne sont pas toujours détenues à 100% par la société mère. Ainsi, une part du résultat de la filiale peut revenir à des actionnaires minoritaires hors groupe. La "part du groupe" est donc formée par le solde total après déduction des minoritaires.
Part I (Ou Part A)  Part d’un fonds coordonné réservée aux investisseurs institutionnels.
Part R (Ou Part B) Part d’un fonds coordonné réservée aux investisseurs personnes physiques.
Participatif  Titre émis par une société publique et sujet à une rémunération fixe pour partie et variable pour l'autre. Cette dernière est fonction d'un indicateur économique propre à la société (chiffre d'affaires, marge brute d'autofinancement, valeur ajoutée...) 
Participation financière La loi du 24 juillet 1966 définit la participation financière comme la détention d'une part du capital social d'une entreprise comprise entre 10 et 50%. Au-dessus de 50% la société devient une filiale. 
Patrimoine Ensemble des biens de toutes natures détenus par un agent économique. La notion est plus large que celle de fortune, liée à la détention d'actifs, car elle inclut l'ensemble des droits et obligations liés à la personne et appréciable en argent. La totalité du patrimoine accumulé par les ménages français à la fin de 1994 représentait un montant de 25 900 milliards de francs, soit environ trois quarts de la richesse nationale. Ces chiffres tiennent compte de l'endettement des ménages, de leurs actifs financiers (livrets d'épargne, titres...) et immobiliers, ainsi que de la valeur des biens des entreprises individuelles (terres, usines, stocks, équipements...). 
Performance Variation, mesurée en pourcentage, de la valeur liquidative d’un OPCVM, observée d’une date à une autre.
PFANDBRIEF Instrument obligataire allemand, primordial dans le refinancement du secteur immobilier et des collectivités locales (dont Landër). Les Pfandbriefe représentent un tiers de l'encours du marché obligataire allemand. 
PIB Produit intérieur brut. 
PIBOR Paris interbank offered rate.Voir Taux interbancaire offert à Paris. 
Place financière  Une place financière se définit comme un centre, un endroit déterminé de collecte, de traitement et de redistribution de flux, informations et services financiers, au sein duquel agissent un certain nombre d'opérateurs. En dépit de la déréglementation et des mutations technologiques, les activités financières restent polarisées sur le plan géographique. En effet, une place financière constitue le cadre d'organisation nécessaire à la sécurisation des transactions mais aussi une source d'économies d'échelle. Elle facilite rencontres, innovations et notoriété entre les différents opérateurs. Pour accéder à la dimension internationale, une place doit réaliser l'ajustement entre divers marchés de capitaux dans le monde, sans que les opérations qui s'y effectuent aient nécessairement un lien avec le pays où se situe le marché.
Placement  Une des phases de l'émission. Le placement d'une opération s'effectue auprès des particuliers à travers le réseau (pour la CDC, le placement passe par les réseaux associés des Caisses d'Epargne, du Trésor public et de La Poste), ou auprès de clients institutionnels, pour des entités du Groupe ou des clientèles extérieures ou étrangères. La CDC est donc intermédiaire entre l'émetteur et la clientèle finale. 
Plan de cotation  Plan de publication des valeurs liquidatives des OPCVM dans la presse. Contrairement à son nom, il ne concerne pas une cotation en bourse. 
Plan d'épargne en Actions  Produit d'épargne à long terme en actions qui bénéficie d'un régime fiscal d'exonération des dividendes de l'impôt sur le revenu, sous condition de réinvestissement. Le plan peut être ouvert par une personne physique ayant son domicile fiscal en France auprès des établissements suivants : établissement de crédit, maison de titres, Caisse des dépôts et consignations, Banque de France, La Poste, le Trésor, sociétés de bourse ou entreprises d'assurance. Les plans souscrits auprès d'une entreprise d'assurance donnent lieu à la signature d'un contrat de capitalisation; ceux ouverts auprès des autres établissements susvisés donnent lieu à l'ouverture d'un compte titres associé à un compte espèces. Les titres ou valeurs éligibles au PEA doivent être émis par une société soumise à l'impôt sur les sociétés et dont le siège est en France. 
Plus-value Gain en capital procuré par la cession de valeurs mobilières. Il est égal à la différence entre le prix de vente, net des frais et taxes acquittés, et le prix d’achat, augmenté des frais d’acquisition.
PNB (produit net bancaire) Il correspond au net des produits et des frais bancaires, c'est-à-dire aux intérêts et commissions nets plus les revenus et plus-values du portefeuille ainsi que des produits d'arbitrage et des nouveaux instruments financiers. 
Portefeuille  Ensemble des valeurs mobilières détenues par une personne physique ou morale et déposées dans un compte ouvert auprès d'un intermédiaire financier.
Prime de risque  Différence positive de rémunération entre une action et une obligation, compte tenu du risque supérieur que présente la première. La prime de risque est égale à la différence entre le taux de rentabilité attendu du marché des actions et le taux des obligations d'Etat de 7 à 10 ans. 
Prime d'émission  Différence entre le pair d'une obligation et son prix réel d'émission. Dans ce cas, l'emprunt est émis au-dessous du pair et son rendement actuariel est supérieur à son rendement nominal ou facial.
Produit dérivé  Appellation recouvrant les instruments financiers suivants : contrats à terme, options, swaps, caps, collars, floors, FRA, swaptions, opérations de change à terme... Ils ont pour caractéristique spécifique et commune d'avoir pour référence la variation attendue d'actifs sous-jacents (d'où le nom de produits "dérivés"). les produits dérivés peuvent être négociés sur des marchés organisés (MATIF, MONEP) ou sur des marché de gré à gré. Apparus aux Etats-Unis au début des années 80, les produits financiers dérivés se divisent en deux grandes familles : la première recouvre les échanges fermes, à un certain terme. Entrent dans cette catégorie les ventes à terme d'instruments financiers (futures). On y trouve les contrats d'échange de taux d'intérêts, les fameux "swaps" : swaps sur devises et swaps de taux. Lorsque l'échéance des opérations s'éloigne dans le temps, il faut recourir aux options qui peuvent s'étendre jusqu'à 10 ou 15 ans. C'est la seconde famille des dérivés. Dans ce type de contrat, une partie acquiert, moyennant le paiement d'une prime immédiate, le droit mais non l'obligation, d'acheter (option d'achat ou "call") ou de vendre (option de vente ou "put") le sous-jacent à un prix convenu à l'avance ou prix d'exercice. L'option peut être exercée soit à une date fixée, soit sur une période prédéterminée. 
Provisions  Lorsqu'une société prévoit une charge future, qu'elle soit certaine ou éventuelle (en cas de dépréciation d'un actif ou de réalisation d'un risque), elle constitue une provision pour pouvoir couvrir à terme cette charge. C'est une immobilisation. Ainsi une provision est une sorte de réserve formée pour faire face aux dépenses futures. 
Quorum  Actions avec bons de souscription d’obligations Fraction minimale du capital social devant être présente ou représentée pour que l'assemblée générale des actionnaires puisse avoir lieu. 
Quota  Actions avec bons de souscription d’obligations Sens commercial : quantité de marchandises que peut exporter ou importer un pays. Exemple : pour éviter la surproduction et donc la chute des prix des grands produits agricoles tropicaux (canne à sucre), on peut fixer des quotas d'exportations à chaque pays producteur. Un quota d'importation est un contingent. Actions avec bons de souscription d’obligations Dans le vocabulaire du Fonds monétaire international : montant de la participation de chaque pays membre de cette institution. Cette participation est concrètement versée dans la monnaie nationale du pays (75%) et dans une monnaie agréée par le FMI (25% autrefois en or). Il détermine le nombre de voix dans les assemblées du FMI et sert de base pour l'octroi des droits de tirage. L'ensemble des quotas au FMI atteint 90 milliards de DTS; celui de la France est de 4,5 milliards de DTS; celui des Etats-Unis représente près de 20% du total. Le FMI se procure d'autres ressources, notamment par les accords généraux d'emprunts, (accords de paiements). 
Rachat  Action de vendre un titre ou une part d'OPCVM. Elle donne parfois lieu au paiement d'une commission. 
Rachat d'une entreprise par ses salariés Le RES permet d'organiser la transmission d'une entreprise saine en cas de problème de succession, ou d'assurer la poursuite d'une activité ne correspondant plus à la stratégie du groupe. Il s'effectue sous la forme d'une holding ad hoc, acquéreur de l'entreprise, tout en bénéficiant d'un levier d'endettement important. Le RES comporte également des avantages fiscaux importants pour les salariés. 
Rating  Voir Notation. 
Ratio Cooke  C'est le ratio international de solvabilité minimum que les établissements bancaires et financiers doivent respecter. Il atteint 28% pour la CDC, alors que la plupart des banques sont proches du minimum réglementaire de fonds propres qui doit atteindre 8% de leurs actifs pondérés par les risques. 
Ratio de Sharpe Ce ratio est calculé en divisant les rendements excédentaires annualisés – c’est-à-dire les rendements au-delà du taux sans risque – d’un fonds d’investissementpar son écart-type annualisé. Ce ratio permet ainsi de comparer deux fonds quant au risque qu’ils ont dû prendre pour offrir des rendements supérieurs au taux sans risque (comme le taux des bons du Trésor).
Ratio de solvabilité Il exprime le rapport des fonds propres par rapport aux engagements. 
Ratio d'information Rapport permettant de mesurer la tendance d’un fonds à surperformer (ratio positif) ou à sous-performer (ratio négatif) son indice de référence. Un ratio d’information élevé est favorable au souscripteur : il indique combien le risque pris par le gérant, par rapport à son indice de référence, a été récompensé.
Ratio Mac Donough  Le ratio Mac Donough, du nom de l'actuel président du Comité de Bâle, remplacera le ratio Cooke comme outil de mesure de solvabilité des établissements bancaires et financiers à partir de 2007. 
Recouvrement  Présentation des coupons d'obligation aux émetteurs d'emprunts. Terme appliqué aussi aux paiements des dividendes. 
Référentiel Ensemble de bases de données contenant les références d'un domaine de la Banque. Ces références sont utilisées pour l'exécution d'une application et constituent un cadre commun à plusieurs applications. Les références précitées peuvent être des informations dont les autres Systèmes d'Information ont besoin pour fonctionner, mais qui, pour les besoins de mises à jour sont enregistrées dans une base de données spécifique. Chaque application peut les retrouver chaque fois qu'elle a besoin. Les référentiels sont comparables à des annuaires. 
Refinancement  Le refinancement du système bancaire est lié au rôle du Conseil de la politique monétaire (CPM), garant de la valeur du franc. En fonction du niveau de liquidité souhaité par les autorités monétaires, la Banque de France fixe le niveau de rémunération de l'argent à très court terme (taux directeur). Deux fois par semaine, elle procède à des appels d'offres par adjudication. Leur résultat permet d'évaluer les besoins de liquidité et de fixer les bases du taux de marché. A tout moment, les banques peuvent obtenir de la monnaie centrale par les pensions (5 à 10 jours) dont le taux est supérieur à celui des appels d'offres. 
Rendement  Rapport entre le résultat obtenu et les moyens utilisés pour le produire. 
Report  Possibilité de transférer le règlement d'une opération à règlement mensuel sur la liquidation suivante. Son coût est variable et s'établit selon l'état du marché des reports. 
Reporting Il recouvre toutes les informations dont l'objectif est de rendre compte d'une activité, d'une gestion... C'est un élément essentiel de contrôle et de transparence. 
Risque de change Risque lié à la volatilité des cours des devises sur le marché des changes. Un OPCVM est confronté au risque de change dès lors qu’il effectue des opérations libellées dans une devise différente de sa monnaie de référence.
Risque de contrepartie Risque lié à la défaillance éventuelle de la contrepartie engagée dans une transaction financière. 
Risque de crédit Risque de perte d'exploitation due à la défaillance d'une entreprise, incapable d'honorer ses dettes. 
Risque de marché  Placement : risque de dépréciation du portefeuille de placement. Marchés : risque de perte maximum sur les activités de marché. 
Risque de taux  Risque lié à l'évolution de la courbe des taux d'intérêt. 
Risque opérationnel Risque lié à la mauvaise exécution des opérations. 
Risque pays Les exportateurs, les banquiers et les investisseurs qui mènent une stratégie de développement international ont maintenant recours à une analyse du risque pays qui mêle des données financières, par exemple sur la structure de l'épargne, économiques, telle que l'évolution du PIB, mais aussi des paramètres sur le climat social. A partir de ces données, des cabinets d'études spécialisés classent chaque année les pays en évaluant les risques et les opportunités qu'ils présentent. 
SBF 
Sensibilité Indicateur permettant de mesurer le pourcentage de variation, à la hausse comme à la baisse, du cours d’une obligation ou de la valeur liquidative d’un OPCVM (monétaire ou obligataire), lié à une variation de 1 % des taux d’intérêt en vigueur sur le marché. Si l’OPCVM affiche une sensibilité de 0,5, cela signifie qu’en cas de variation de 1 % des taux d’intérêt son actif pourra varier de 0,5 %.
SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable) Société anonyme qui a pour objet la gestion d’un portefeuille d'instruments financiers (actions, obligations, titres de créance…) et de dépôts. Le mode de fonctionnement est le même que celui des fonds commun de placement (FCP), mais la nature juridique est différente.
Sicomi  Cotées en bourse, les Sicomi (également appelées sociétés de crédit-bail immobilier) ont pour activité principale de louer des immeubles à usage professionnel à des entreprises qui, au terme d'un bail commercial, peuvent les acquérir. Les loyers versés aux Sicomi couvrent à la fois le droit d'occupation et le financement d'immeubles. 
SICOVAM  Société interprofessionnelle pour la compensation des valeurs mobilières. Organisme professionnel chargé de la compensation des valeurs mobilières en France. 
Small Caps L'univers des petites valeurs (capitalisation entre 100 M et 2 Mds ) est caractérisé par un grand nombre de valeurs, environ 2000, et une très faible capitalisation boursière. Celle-ci représente seulement 12 % de la capitalisation boursière totale des actions européennes. Cette faible liquidité, explique la très grande volatilité des petites valeurs et a longtemps pénalisé la leur performance relative, particulièrement en période de fort recul des indices. 
Société civile de placements immobiliers  Véhicule des placements en pierre papier, les SCPI sont des sociétés de placement collectif qui font appel public à l'épargne et dont l'actif est composé d'immeubles. Elles peuvent être cotées en Bourse. 
Société de capital-développement  Son objet est de prendre des participations dans des sociétés en phase de maturité, pour assurer leur développement. 
Société de capital-risque  Son objet est de prendre des participations dans des sociétés non cotées qui, moyennant une certaine prise de risque, présentent un potentiel de valorisation important. Elle bénéficie d'un régime fiscal de faveur et fait bénéficier ses actionnaires de conditions et d'une imposition atténuée.
Société des bourses françaises La SBF assure directement la sécurité du marché, dont elle prend en charge l'organisation et le fonctionnement opérationnels. En particulier, elle gère la cote officielle, et joue également le rôle de chambre de compensation dans le cadre du système de règlement/livraison Relit. 
Sociétés de Bourse  Sociétés qui ont remplacé les agents de change et qui détiennent le monopole des transactions sur les valeurs mobilières. 
Sociétés de compensation  Elles gèrent le transfert des titres d'une société vers l'autre après leur négociation en bourse. C'est le cas de Clearstream et d'Euroclear basées respectivement au Luxembourg et à Bruxelles. 
Souscription  Action d'acheter un titre ou une part d'OPCVM. Elle donne parfois lieu au paiement de frais. 
Sous-jacent  Actif support d'une transaction à terme. 
Spread  Voir Ecart. 
Stop-loss Mode de gestion prévoyant une limitation des moins-values, à partir d’un seuil fixé au préalable.
SVT Voir Spécialiste en valeurs du Trésor. 
Swap  Voir Echange. 
SWIFT  Société pour la télécommunication financière interbancaire mondiale. Réseau interbancaire international pour le traitement des opérations financières. En 1995, il réunissait 2 900 banques et 5 400 utilisateurs institutions non bancaires réparties dans 150 pays. SWIFT, qui véhicule un montant de 2 000 milliards de dollars par jour, est le futur réseau support de CRI/TBF et de Target (futur système d'échange entre banques centrales pour le traitement des opérations financières). 
Système monétaire européen  Fondé sur une unité de compte bientôt appelée euro, le système repose sur un panier de monnaies, moyenne pondérée des différentes monnaies européennes. Le SME définit actuellement un cadre de solidarité entre les monnaies, en cas de décrochage de l'une d'elles sur le marché. et constitue un mode d'émission d'écus "officiels" pour les banques centrales.
Table de négociation  C’est une table électronique qui permet au front-office de négocier directement sur les marchés. Elles sont le plus souvent spécialisées par produit (table actions, table monétaire, table obligations...). 
Target (Trans-europ Automated Real-Time Gross settlement Transfert) Système crée pour véhiculer le paiement des gros montants dans la zone Euro, nécessaire à la mise en œuvre de la politique monétaire unique. Il associe la Banque centrale européenne, les banques centrales nationales et les banques commerciales qui se refinancent dans le cadre du système européen des banques centrales. 
Taux de référence Taux qui sert de référence pour l’indexation ou la gestion de produits de taux. 
Taux de rendement actuariel  Contrairement au taux facial, le taux actuariel est le taux de rendement réellement procuré par l’obligation. Le taux actuariel prend en considération les dates de versement du coupon, les éventuelles primes d’émission ou de remboursement et la date de remboursement. 
Taux de rendement facial C’est le taux de rendement apparent d’une obligation, celui qui est "affiché" lors d’une émission. Par exemple, quelles que soient les modalités d’émission, de remboursement et de paiement des coupons, une obligation de 762,25 euros émise à 10% a un taux facial de 76,22 euros.
Taux moyen des emprunts d’Etat  Le taux de rendement des emprunts d’Etat à long terme est un des principaux taux de référence du marché obligataire (marché secondaire).
Taux moyen des obligations  Le taux moyen de rendement des emprunts obligataires à taux fixe, privé ou public est un des principaux taux de référence du marché obligataire (marché primaire). 
Taux moyen pondéré C’est le taux de l’argent au jour le jour. Il est publié par la Banque de France et constitue un des principaux taux de référence du marché monétaire. 
Taux révisable  Taux qui varie en fonction d’un taux de référence mais dont le taux de rémunération est calculé et connu avant chaque échéance.
Taux variable  Taux qui varie en fonction d’un taux de référence et qui est calculé a posteriori. 
TCN Voir Titre de créances négociables. 
Teneur de marché Intervenant agréé dont le rôle est de favoriser la liquidité du marché et la continuité des cotations.A tout moment, il assure à chaque intervenant une contrepartie à l’achat et à la vente.Il est tenu d’afficher en permanence une fourchette (révisable) de prix auquel il accepte d’acheter ou de vendre, et doit ouvrir sa position. 
TIOP Voir Taux interbancaire offert à Paris.
Titres de créances négociables (TCN) Le marché des titres de créances négociables constitue le segment du court terme de 10 jours à 5 ans, ouvert à tous les agents économiques, y compris les non-résidents. Les TCN peuvent être émis et négociés librement. Ils comprennent 5 supports différenciés selon l’émetteur et l’échéance. Les bons du Trésor (BTN), les certificats de dépôts négociables (CDN), les bons des institutions et des sociétés financières (BISF), les billets de trésorerie (BT) et les bons à moyen terme négociables (BMTN). 
Titres de signatures privées Titres de créances issus par des émetteurs non publics, le plus souvent par des entreprises.
Titres en compte  Titres qui circulent par virement de compte à compte (c’est la règle depuis la dématérialisation). 
Titres vifs Titres sous la forme physique d’un papier imprimé comportant une planche de coupons à découper. Ils ne sont plus émis en France depuis 1984, mais restent un support souvent utilisé à l’étranger.
Titrisation Mécanisme consistant, pour les établissements de crédit, à transformer leurs créances (prêts immobiliers, prêts à la consommation) en titres négociables. Ceux-ci sont cédés à des investisseurs à travers un fond commun de créances créé à cet effet. D’origine américaine, cette technique financière a été introduite en France par la loi du 23 décembre 1988. 
TME Voir Taux moyen des emprunts d’Etat. 
TMO Voir Taux moyen des obligations. 
Top-Down Littéralement du «haut vers le bas». Méthode d’investissement qui repose d’abord sur une analyse macroéconomique des différentes zones géographiques, puis des différents secteurs d’activité avant l’étude des qualités intrinsèques des sociétés cotées. Cette méthode s’oppose à l’approche bottom-up.
Tracking Error Marge ou écart constaté entre la performance d’un OPCVM et celle de son indicateur de référence (benchmark). Plus le tracking error est faible, plus l’OPCVM se comporte comme son indicateur de référence.
Track-record Historique sur plusieurs années des performances financières d'un portefeuille d'actifs donné. 
Trader Voir Intervenant. 
Trésor La direction du Trésor est la gardienne des grands équilibres monétaires et financiers de l’économie nationale : équilibre de la trésorerie publique, équilibre des marchés de capitaux, équilibre des paiements extérieurs (balance des paiements, marché des changes). Elle exerce également les missions de réglementation et de mise en œuvre des politiques décidées par le ministre de l’Economie, notamment en matière de financement des entreprises, d’épargne ou d’aide au développement. 
Trésor Public Communément, le Trésor public est l’institution qui centralise le paiement des impôts. Présent sur tout le territoire national, le réseau du Trésor, qui dépend de la direction de la Comptabilté publique, remplit aussi une mission de collecte de l’épargne. A ce titre, il exerce la fonction de préposé pour la CDC. Le réseau du Trésor public exerce quatre grands métiers : - -le premier concerne les tâches régaliennes. La plus connue est la collecte des impôts. - deuxième fonction : l’exécution des dépenses de l’Etat. - -troisième métier : comptable des collectivités locales et des établissements public locaux, c’est-à-dire des communes, des départements, des régions, des offices publics d’HLM, des hôpitaux... - -dernier métier : la collecte de l’épargne. Cette activité permet au réseau de jouer un rôle primordial en matière de gestion de la dette publique, en plaçant les emprunts d’Etat et les bons du Trésor auprès de sa clientèle d’institutionnels et de particuliers. Mais en tant que collecteur de l’épargne, le Trésor a aussi sa propre clientèle (près d’un million de comptes) auprès de laquelle il distribue des produits (notamment des OPCVM) et des services analogues à ceux des autres établissements financiers (mis à part les prêts qu’il ne peut proposer). En outre, il agit comme préposé de la CDC qui ne dispose pas de guichets en province. Il assure pour le compte de celle-ci certaines activités bancaires, notamment la collecte des fonds, réglementés ou concurrentiels, des professions juridiques ainsi que la réception des consignations.
TRI Le taux de rendement interne mesure la rentabilité de l'investissement une fois la participation cédée. Le TRI est le taux annuel moyen qui égalise l'investissement initial et les sommes perçues par l'investisseur, actualisées à ce taux. 
Trillion Un milliard de milliard (soit 10 18). Soit l’ordre de grandeur du volume annuel en dollar des transactions financières sur la Planète. 
TSDI Titre subordonné à durée indéterminée : obligation à durée de vie indéterminée, remboursable seulement à la liquidation de la société, après désintéressement complet des créanciers non subordonnés. 
TSR Titre Subordonné Remboursable. 
Univers d'investissement Classes d’actifs (actions, obligations, monétaire, etc.) et zones géographiques (France, Europe, Amérique du Nord, etc. ) dans lesquelles la gestion d’un fonds peut se déployer. 
Valeur liquidative Prix d’une action d’une Sicav ou d’une part d’un FCP. La valeur liquidative est obtenue en divisant l’actif net par le nombre d’actions ou de parts émises. La valeur liquidative tient compte des dividendes pour les OPCVM composés d’actions et des coupons pour les OPCVM composés d’obligations.
Valeur nominale Pour une action, la valeur nominale représente la part de capital effectivement souscrite. Ainsi, le produit de la valeur nominale par le nombre d'actions est égal au capital de la société. En règle générale, le nominal d'une action est compris entre 10 et 100 francs. Le nominal d'une obligation constitue la part réellement souscrite dans l'emprunt. Le remboursement de l'obligation devra au moins être égal au nominal. 
Valeur vénale C'est la valeur d'un bien qui pourrait être obtenue s'il était mis en vente. S'oppose à valeur d'usage. 
Valeurs du Trésor Ce sont des valeurs émises par le Trésor, c'est-à-dire l'Etat. Les principales valeurs du Trésor sont en France : les bons du Trésor (court terme), les BTAN, bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels (moyen terme), les OAT, obligations assimilables du Trésor (long terme) et les emprunts d'Etat (long terme). 
Valeurs du Trésor  Ce sont des valeurs émises par le Trésor, c'est-à-dire l'Etat. Les principales valeurs du Trésor sont en France : les bons du Trésor (court terme), les BTAN, bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels (moyen terme), les OAT, obligations assimilables du Trésor (long terme) et les emprunts d'Etat (long terme). 
Value Voir Gestion value.
VAR (Value-at-Risk) C’est une mesure de risque. La VaR est définie comme le montant maximum de pertes d’un portefeuille dans “x” % des cas à un horizon de “n” jour tout en supposant que le portefeuille reste inchangé. C’est une estimation stastistique du risque.
Vente à découvert  Opération uniquement réalisable sur les marchés à terme (règlement mensuel, MATIF) et le MONEP, la vente à découvert est une vente initiale. C'est-à-dire une vente qui n'a pas été précédée d'un achat. Afin d'être soldée, cette vente initiale devra être ultérieurement soldée par un achat (qui permettra d'honorer la livraison du produit vendu). Une stratégie qui correspond à une anticipation baissière. La vente à découvert est également appelée "vente sèche" par les boursiers.
Venture capital Voir Capital-risque.
VL Voir Valeur liquidative.
Volatilité Dispersion des cours d’une valeur autour de sa moyenne mobile. En termes mathématiques, la volatilité peut se définir comme l’écart-type des variations relatives des cours. Plus la volatilité d’un fonds est élevée, plus il est considéré comme risqué.
Warrant Voir Bon de souscription.