ABSA |
Actions à bon de souscription
d’actions. Voir Démembrement. |
ABSO |
Actions à bon de souscription
d’obligations. Voir Démembrement. |
Achat à
terme |
L’achat sur le marché à
règlement mensuel est souvent appelé achat à terme : le règlement de
l’opération est remis à terme. |
Actif
net |
Montant net global des avoirs
d'un OPCVM évalués au prix de marché et diminué des dettes. |
Action |
Part représentative d’un droit
de propriété sur l’actif net d’une société commerciale. Elle permet de
participer au bénéfice proportionnellement à la fraction du capital détenue.
La détention d’actions confère également le droit de vote aux assemblées générales,
selon le même principe proportionnel. Le rôle en tant qu’actionnaire dans une
optique de prise de participation, relève du métier d’investisseur. Par
contre, dans une logique de marché, les actions sont considérées uniquement
comme des actifs financiers, ce qui implique qu’elles soient cotées en
Bourse. |
Action
à dividende prioritaire |
Action donnant à son détenteur
un droit de priorité sur tous les autres actionnaires dans le versement des
dividendes. En contrepartie de cet avantage, ces actions ne permettent pas
d’assister aux assemblées générales et ne donnent pas de droit de vote. Avec
ces actions, le détenteur renonce donc à sa participation aux décisions dans
la société en question au profit d’une meilleure rémunération. |
Action
à droit de vote double |
Ce genre de titres ne peut être
attribué que par les statuts ou par une assemblée générale extraordinaire à
certaines conditions, la plupart concernant l’ancienneté des actionnaires.
L’action à droit de vote double est une façon pour les anciens actionnaires
de limiter les effets de la dilution de leur pouvoir qu’entraînent les
augmentations de capital et l’arrivée de nouveaux actionnaires. |
Action
de concert |
Action menée par plusieurs
acteurs ayant un but ou un programme commun pour une société. L’action se
concrétise par l’acquisition, la cession ou l’exercice de droits de vote de
façon concertée. La notion d’action de concert est définie légalement (droit boursier).
Elle peut exister entre une société et ses filiales ou les membres de son
conseil d’administration, ou entre des sociétés contrôlées par la ou les
mêmes personnes, notamment dans le cadre d’OPA (Offre publique d’achat). |
Actuaire |
Personne dont le métier est
fondé sur l’application des techniques de l’actuariat. Voir Actuariat. |
Actuariat |
Technique fondée sur les
méthodes mathématiques de la statistique, et notamment le calcul des
probabilités. Se pratique dans les domaines de la finance, de la bourse et
des assurances. |
AGE |
Voir Assemblée générale
extraordinaire. |
AGO |
Voir Assemblée générale
ordinaire. |
ALM |
Voir Assets and liabilities
management. |
Alpha |
Mesure la sur ou
sous-performance imputable soit à la diversification, soit aux choix de
valeurs, soit au timing. Un Alpha supérieur à zéro indique un portefeuille
dont la sélection de valeurs est plus rémunératrice que celle du portefeuille
de référence. |
Alternative
investment market |
Créé en 1995 à Londres, ce
marché est fondé sur le modèle du Nasdaq américain, destiné à permettre aux
jeunes PME innovantes d’être financées par des sociétés de capital-risque. |
Appel
de marge |
Lorsqu’un investisseur
intervient sur les options négociables ou sur les contrats (sur taux
d’intérêt ou sur indice), sa couverture peut se révéler insuffisante au gré
des variations de cours. Afin de compléter son “déposit”, l’intermédiaire
procédera à un appel de marge. S’il n’est pas respecté, la position de
l’investisseur sera automatiquement soldée. |
Approche
«CORE/SATELLITE» : |
Technique d’allocation d’actifs
consistant à dissocier les actifs gérés avec une forte corrélation aux
indices et un faible tracking error (approche «core» ) de ceux gérés avec la
recherche d’une performance absolue et la génération d’alpha (approche «satellite»). |
Arbitrage |
L’arbitrage consiste à se
positionner sur plusieurs marchés à la fois et à arbitrer ensuite ces
positions pour tirer profit des écarts de cours, de taux ou de change
existant entre les différentes places boursières. |
Arbitragiste |
Professionnel des opérations
d’arbitrage. |
Arese |
Créé en 1997 à l’initiative de
la CDC et des Caisses d’Epargne, le cabinet Arese analyse des entreprises
sous le double prisme de leurs comportements social et environnemental pour
apprécier leur potentiel de développement durable |
Assemblée
générale extraordinaire |
Assemblée au cours de laquelle
les actionnaires d’une société se réunissent afin de prendre des décisions ne
relevant pas de la gestion courante ou habituelle de la société (augmentation
de capital, modification des statuts...). Une assemblée extraordinaire ne
peut se tenir que si les actionnaires présents possèdent au minimum un tiers
des droits de vote et les décisions y sont prises à la majorité qualifiée
(deux tiers des voix au lieu de 51% en assemblée générale ordinaire). |
Assemblée
générale ordinaire |
Très souvent appelée assemblée
générale, cette réunion annuelle des actionnaires doit se tenir au maximum 6
mois après la clôture de l’exercice. Ses compétences sont la nomination et la
révocation des dirigeants, la définition des orientations stratégiques de
l’entreprise, l’approbation des comptes, l’affectation des bénéfices et la
distribution des dividendes. Une assemblée générale ordinaire ne peut se
tenir que si les actionnaires présents possèdent au minimum un quart des
droits de vote et les décisions y sont prises à la majorité simple des
voix. |
Assets
and liabilities management |
Gestion actif-passif. Méthode
globale et coordonnée permettant à une entreprise de gérer la composition et
l’adéquation de l’ensemble des actifs et passifs et de son hors bilan. |
Assimilation |
Technique consistant à rattacher
une nouvelle émission à un emprunt antérieur. Les conditions sont
identiques. |
Augmentation
de capital |
Son objectif est de renforcer
les fonds propres de la société et de lui permettre de financer son
développement. Il y a plusieurs méthodes pour augmenter le capital d’une
société. L’attribution gratuite est réalisée par incorporation de réserves au
capital. Seul l’ancien actionnaire possède un droit d’attribution. Il lui est
remis des actions supplémentaires dans des proportions précises. Par exemple,
la société X attribue une action gratuite pour cinq anciennes. Cette
opération ne modifie en rien l’évaluation de la société : sa valeur est
simplement répartie sur un plus grand nombre d’actions. L’élévation du
nominal est une autre méthode d’augmentation de capital par incorporation de
réserves. Au lieu d’attribuer des actions gratuites, la société augmente le
nominal des actions anciennes. L’émission d’action nouvelles consiste à
proposer (en principe aux anciens actionnaires) de nouvelles actions à un
prix fixe et dans une proportion déterminée. |
Avances
sur titres |
Prêt d’argent dont le
remboursement est garanti par le nantissement de valeurs mobilières au profit
du créancier. |
Avoir
fiscal |
Somme prélevée par la société
émettrice sur le montant des dividendes qu’elle distribue à ses actionnaires.
L’avoir fiscal est versé par la société émettrice à l’Etat au titre de
l’impôt sur les sociétés. Son montant est fixé à 50% du dividende net. Il est
déduit par l’actionnaire de son impôt sur le revenu (personne physique) ou de
l’impôt sur les sociétés (personne morale). Si l’avoir fiscal est supérieur à
l’impôt à payer, l’Etat rembourse la différence. L’avoir fiscal est donc une
créance sur le Trésor public attachée aux dividendes. |
Back-up |
Désigne les procédures prévues
comme moyens de secours en cas de défaillance des systèmes habituels (panne
de matériel). |
Badwill |
Nom donné à la différence nette
entre le prix d’acquisition et l’actif net comptable corrigé lorsqu’elle est
négative. |
Baissier |
Désigne un opérateur qui vend
des titres à découvert en pariant sur la baisse des cours du marché à
règlement mensuel, afin de les acheter ensuite à un prix inférieur et de les
livrer à son acheteur. Se dit également d’un marché orienté à la baisse. |
Banque
centrale |
Principale institution
financière officielle d’un pays ou d’un groupe de pays, la banque centrale
est chargée de l’émission de la monnaie nationale, de la défense de sa valeur
interne et le plus souvent externe, dans le cadre du régime de change en
vigueur. Elle assure la mise en œuvre de la politique monétaire qu’elle
définit parfois. Elle peut avoir les charges de surveillance et de
réglementation de l’activité bancaire, ainsi que la responsabilité du système
des paiements scripturaux. |
Banque
centrale européenne (BCE) |
La BCE, institution implantée à
Francfort, a pour rôles : de définir la politique monétaire commune dans le
SEBC, en liaison avec les banques centrales nationales ; de conduire la
politique de change de l'Union ; de détenir et gérer les réserves de change
des Etats membres ;.de promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de
paiement. |
Banque
des règlements internationaux |
Fondée en 1930, la BRI avait été
constituée pour gérer le problème des réparations de la première Guerre
mondiale. Banque des banques centrales, elle est agent et mandataire pour les
règlements financiers entre pays et apporte son assistance par des crédits-relais.
Plus largement, elle a pour mission de promouvoir les échanges d’informations
et la coopération monétaire entre établissements. Elle a aussi en charge la
surveillance des marchés mondiaux. A son siège, situé à Bâle, elle abrite
tous les mois la réunion des gouverneurs de banque centrale du G10. Les 42
pays membres de la BRI participent au capital de l’institution, cotée en
bourse et détentrice d’un stock d’or de 192 tonnes, qui couvre à près des 2/3
sa capitalisation boursière. |
Banque
européenne pour la reconstruction et le développement |
Créée en 1990, après la chute du
Mur de Berlin, la BERD est une institution publique internationale dont le
siège est à Londres. Elle favorise, par des prêts, garanties ou
participations, la transition vers une économie de marché des pays d’Europe
centrale et orientale (PECO), qui “s’engagent à respecter les principes de la
démocratie pluraliste et de l’économie de marché”. La majorité du capital est
attribuée à l’Union Européenne, mais les Etats-Unis offrent la plus
importante contribution (10%). La BERD a deux axes principaux d’intervention
: la restauration des infrastructures, comme les transports, et le
développement des projets du secteur privé. |
Banque
mondiale |
La Banque mondiale fait partie,
comme le FMI, des institutions socles du système financier de l’après-guerre
(Conférence de Bretton Woods, 1944). Elle se compose de quatre entités qui
siègent à Washington : la Banque internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD), principale entité créée en 1945. La BIRD a été
complétée ensuite par des filiales : en 1956, la Société financière
internationale (SFI) qui prend des participations dans le secteur privé; en
1960, l’Association de développement international (AID) qui prête “hors
marché” aux plus pauvres; en 1988, l’Agence multilatérale de garantie des
investissements privés non commerciaux (AMGI). |
Banque
universelle |
C’est un établissement de crédit
qui offre tous les services bancaires, et plus largement financiers, à
l’ensemble de sa clientèle. |
Benchmark |
Voir Indice de référence. |
Benchmarking |
Voir Gestion par référence |
Bénéfice |
Gain réalisé lors d’une
opération ou au cours d’une période déterminée (l’exercice pour une
entreprise). Le Plan comptable fait apparaître dans le compte de résultat le
bénéfice après comptabilisation des charges d’exploitation, puis des charges
financières, et enfin des charges exceptionnelles, puis de l’éventuelle
participation des salariés et de l’impôt sur les bénéfices (qui lui n’est pas
éventuel). |
Bénéfice
net |
Produit net de l’exercice d’une
société, déduction faite des frais généraux et autres charges, y compris les
amortissements et provisions. |
Beta |
Coefficient qui mesure la
volatilité relative (ou le risque spécifique) d’une valeur par rapport à un
indice de référence. Un bêta inférieur (ou supérieur) à 1 indique une
volatilité inférieure (ou supérieure) à cet indice. Le bêta mesure donc le
degré de sensibilité du portefeuille par rapport à son marché. |
Bien |
Un bien économique est une chose
susceptible de satisfaire un besoin, tout en présentant un caractère de
rareté. C’est ainsi que l’air, dans des conditions normales, n’est pas
considéré comme un bien en économie puisqu’il est, théoriquement, disponible
en quantité illimitée et accessible gratuitement. Les biens et les services
sont des produits de l’activité économique. Les premiers sont matériels, les
autres ne le sont pas. On distingue les biens d’équipement ou de production
des biens de consommation. Les premiers sont destinés à la production
d’autres biens (par exemple des machines), alors que les seconds sont les
produits finis qui sont consommés, c’est-à-dire détruits à leur premier usage
(ex. alimentaire). |
Bilan |
Document comptable faisant
l’inventaire de l’actif d’une entreprise (tout ce qu’elle possède) et de son
passif (endettement). Si l’actif est supérieur au passif, le résultat
comptable dégagé est un bénéfice ; dans le cas inverse, le bilan est dit
négatif et le résultat est une perte. |
Bilan
économique |
Tableau comparé des éléments
positifs et négatifs d’une unité économique à une date donnée. Le bilan
économique d’une nation est l’ensemble de ses avoirs et de ses engagements
sur l’étranger à un moment donné. Il diffère de la balance des paiements en
ce qu’il ne couvre pas une période déterminée comme elle mais l’ensemble de
toutes les opérations antérieures quelle que soit l’époque où elles ont été
faites. Un bilan économique peut être favorable avec une balance des
paiements défavorable (Etats-Unis actuellement). |
Billets
de trésorerie |
Type de titres de créances
négociables concernant les entreprises. |
Billion |
Un million de milliards soit
1012. (En américain = un milliard seulement). |
Blanchiment |
Fait de faciliter, par tout
moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de
l’auteur d’un crime ou d’un délit ayant procuré à l’auteur du blanchiment un
profit direct ou indirect. Constitue également un blanchiment le fait d’apporter
un concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion
du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit. |
Blue
chip |
Terme anglo-saxon qui désigne
des valeurs très prisées du grand public et donnant lieu à des volumes
d’échanges importants. |
BMTN |
Voir Bons à moyen terme
négociables. |
Bon à
moyen terme négociable |
Titre de créance négociable qui
peut être émis par tout intervenant à deux conditions : être noté par une
agence internationale et désigner un établissement qui assure le suivi du
marché secondaire du titre. |
Bons du
Trésor négociables |
Emis par le Trésor, ils font
partie des titres de créances négociables, dont ils représentent la majeure
partie, et sont émis par adjudication. La CDC en est le principal détenteur. |
Bottom-up |
Littéralement du bas vers le
haut. Méthode d’investissement qui consiste, pour le gérant d’un OPCVM, à
sélectionner les valeurs en fonction de leur qualité intrinsèque (ou de leurs
perspectives de croissance bénéficiaire) plutôt qu’en fonction de leur secteur
ou de leur zone économique. Elle s’oppose à l’approche top-down. |
Branche
Retraites |
La CDC gère, entre autres, trois
grands régimes de retraite par répartition (CNRACL, IRCANTEC, FSPOIEI) de la
fonction publique de l’Etat, des collectivités locales et des hôpitaux. Ces
gestions concernent 3,7 millions de cotisants et 2,3 millions de pensionnés
soit 1 retraité sur 7 en France. En 1998, les cotisations encaissées
représentent 69,1 MdF (+3,4 %) et les prestations versées 57,8 MdF (+ 5,4
%). |
BRI |
Voir Banque des règlements
internationaux. |
Broker |
Intermédiaire financier
étranger. Voir Courtier. |
BT |
Voir Billets de trésorerie. |
BTN |
Voir Bons du Trésor
négociables. |
Bulletin
des Annonces Légales Obligatoires (BALO) |
Les sociétés cotées doivent y
faire publier diverses informations, telles que : comptes annuels et
semestriels, convocations d’assemblées d’actionnaires, modalités des
opérations sur le capital, caractéristiques des émissions d’actions ou
d’obligations. |
Buy side |
L'analyse dite
"buy-side" désigne l'analyse financière maison, qui étaye les
allocations stratégiques de la société de gestion, cela par opposition à
l'analyse "sale-side", c'est-à dire les conseils financiers pour
les clients investisseurs |
CAC |
Voir Cotation assistée en
continu. |
CAC 40 |
Indice de la Bourse de Paris,
calculé sur les cours de 40 actions françaises sélectionnées parmi les plus
grandes valeurs de la cote selon des critères de taille et de
liquidité.. |
Call |
Voir Option d’achat. |
Cambiste |
Professionnel de banque ayant
pour rôle d’effectuer des opérations de change et des placements
internationaux sur devises. |
Cap |
Contrat à terme conclu de gré à
gré entre un acheteur et un vendeur permettant à un emprunteur à taux
variable de se garantir contre une hausse des taux en fixant un taux plafond
pendant une période et sur un montant déterminés. |
Capital
social |
Ensemble des apports en
numéraire, en nature ou en industrie, effectués par les associés d’une
société et mis à la disposition de celle-ci. |
Capitalisation |
Mode de gestion où les revenus
du portefeuille (dividendes d’actions, coupons d’obligations) sont réinvestis
et donc capitalisés. |
Capitalisation
boursière |
Valeur globale d’une société en
Bourse. On l’obtient en multipliant le nombre d’actions de la société par
leur cours boursier. |
Capitalisation
des intérêts |
Intégration au capital des
intérêts produits. Les intérêts capitalisés deviennent à leur tour productifs
d’intérêts et sont exonérés de l’impôt sur le revenu. |
Capitaux
propres |
Voir Fonds propres. |
Cash |
Voir Comptant. |
CDN |
Voir Certificats de dépôts
négociables. |
CECEI |
Comité des établissements de
crédit et des entreprises d’ investissement. |
CEDEL |
Centrale de livraison des
valeurs mobilières. Organisme implanté au Luxembourg auprès duquel
s’effectue, par inscription en compte, le règlement/livraison des
transactions sur les valeurs mobilières étrangères et domestiques. |
Centrale
de règlements interbancaires |
Lancée début 1997, la CRI est
une plate-forme de systèmes d’information qui va moderniser le traitement des
opérations de gros montants dénouées par la Banque de France sur la place de
Paris. Elle permettra d’une part, aux banques commerciales de mieux maîtriser
leur trésorerie et leur risque de décaissement et d’autre part, d’éviter que
la défaillance d’un établissement ne fragilise le système bancaire. La CRI
repose sur deux systèmes qui mettent en œuvre les normes des banques
centrales européennes : un système brut "Transfert Banque de
France-TBF", regroupant les comptes Banque de France des établissements
bancaires, et un système "Net protégé -SNP", qui solde et règle en
fin de journée l’essentiel des flux. La CDC fait partie des onze
établissements participants compensateurs habilités sur le SNP. |
Certificat
coopératif d’investissement |
Titre librement négociable émis
par les banques mutualistes et coopératives ainsi que par les sociétés
coopératives agricoles et leurs unions. Le certificat coopératif
d’investissement confère à son titulaire un droit sur l’actif net social,
dans la proportion du capital qu’il représente, et ouvre droit à une
rémunération annuelle déterminée par l’assemblée générale. Les certificats
coopératifs d’investissement sont des valeurs mobilières sans droit de vote.
Ils donnent à leurs titulaires le droit d’obtenir communication des documents
sociaux au même titre que les associés. |
Certificat
d’investissement privilégié |
Un CIP est un certificat
d’investissement assorti d’un dividende prioritaire. |
Certificat
d’investissement privilégié |
Voir Action à dividende
prioritaire. |
Certificat
de dépôts |
Titre de créance négociable
(durée 1 jour à un an, montant minimum 1 MF), émis à un certain taux et
garanti par un établissement de crédit. Le CD fait l'objet d'un programme
d'émissions mis en œuvre au gré de l'émetteur. |
Certificat
de droit de vote |
Titre négociable émis en même
temps que les certificats d’investissement, représentant des droits non
pécuniaires de l’action. Il revêt obligatoirement la forme nominative.Sa
négociation s’effectue par l’intermédiaire de sociétés de bourse sur un
marché organisé placé sous l’autorité du Conseil des bourses de valeurs (CBV)
et de la Commission des opérations de bourse (COB). Sa négociation s’effectue
par l’intermédiaire de sociétés de bourse sur un marché organisé placé sous
l’autorité du Conseil des bourses de valeurs (CBV) et de la Commission des
opérations de bourse (COB). |
Certificat
interbancaire négociable |
Titre interbancaire négociable,
se présentant sous la forme d’un billet à ordre, d’un montant unitaire
minimal de 5 millions de francs et d’une durée de un à douze mois. Il est
souscrit par un émetteur banquier au profit d’un autre banquier. |
Certification |
Label de qualité délivré pour
une prestation de service, un processus de travail, donné au sein d’une
entreprise qui a souhaité se faire certifier. Fondée sur des critères
objectifs et quantifiés, la certification suppose en amont une réflexion sur
l’organisation et une sensibilisation des personnels facilitée par un plan
qualité. En aval, la validité du label est liée à un suivi régulier, par un
cabinet externe, des normes préétablies. |
Certification
AIMR |
La certification d'une société
de gestion aux normes de présentation des performances AIMR vise à garantir
que les résultats de la société de gestion sont pertinents, homogènes et
comparables. Elle repose sur une double approche : de la firme définie par le
périmètre des entités exerçant une activité de gestion et par l'analyse des
composites qui constituent des regroupements de portefeuille ayants des
objectifs et des processus de gestion communs. |
Certificats
de dépôts négociables |
Ils font partie des titres de
créances négociables. Instruments réservés aux établissements de crédit, ils
sont une source essentielle de refinancement bancaire. La CDC en est le
premier émetteur. |
Certificats
de valeur garantie |
Il provient de l’éclatement
d’une action ordinaire (lors d’une émission) dont les droits de vote sont
réservés aux actionnaires anciens. Souscrire à l’émission de contrats
d’investissement revient à acquérir des actions sans droit de vote. |
Certificats
de valeur garantie |
Titre négociable garantissant la
valeur d’une action en donnant droit à une option de remboursement en
numéraire, à un prix et à une date déterminés à l’avance.Cette technique,
nouvellement introduite en France dans le cadre de l’OPE AXA/UAP, est d’origine
anglo-saxonne. |
Cession
de parts |
Cession ou transfert de parts
d’un fonds commun de placement entre porteurs ou de porteur à un tiers. Cette
opération est assimilée à un rachat suivi d’une souscription (sauf en cas de
donation partage ou de succession). Les commissions d’entrée et de sortie de
fonds doivent, par conséquent, être acquittées. |
Cession
de swaps |
Opération par laquelle l’une des
deux contreparties d’un swap se fait remplacer par une autre contrepartie qui
se substitue à elle dans les engagements ultérieurs pris au titre du
swap. |
Cession
de titres |
Depuis le 1er juillet 1994, le
transfert de propriété de titres cédés sur un marché réglementé (y compris le
marché hors-cote) s’effectue au moment de la livraison effective des titres
chez l’intermédiaire de l’acheteur et de leur inscription au compte de
celui-ci et non plus, comme précédemment, au moment de la négociation. |
CFO |
Collateralized Fund Obligation,
ou Fonds obligataire collatéralisé, appliquant les techniques d'adossement
des dérivés de crédit. (CDO/CDO). |
Change |
Opération qui consiste à
échanger une monnaie contre une monnaie étrangère ou devise. Le taux de
change est le nombre d’unités étrangères que l’on obtient à un moment donné
et à un endroit déterminé avec une unité monétaire nationale. Le taux de
change détermine la valeur de la monnaie à l’étranger. Il dépend en partie du
solde de la balance des paiements c’est-à-dire des besoins de règlement entre
l’étranger et l’ensemble de la nation. |
Change
fixe |
Les conditions dans lesquelles
une monnaie pouvait être échangée dans le système de l’étalon de change-or
étaient déterminées par l’existence d’une parité fixe de cette monnaie par
rapport au dollar, dont la valeur était elle-même déterminée par une liaison
fixe avec l’or. Seules de faibles variations de parité étaient tolérées par
le Fonds monétaire international (FMI). |
Change
flottant |
La loi de l’offre et de la
demande fixe le taux de change des monnaies qui varie donc en fonction des
ordres passés par les agents économiques. Une banque centrale peut intervenir
pour limiter l’appréciation ou la dépréciation d’une monnaie. Afin de faciliter
les échanges, des banques centrales européennes ont établi un flottement
concerté entre leurs monnaies. Mais toute limitation des variations de taux
de change est actuellement difficile en raison de l’évolution divergente des
économies des différents pays (inflation, balances des paiements) qui
provoque des mouvements de capitaux auxquels les banques centrales peuvent
difficilement s’opposer du fait de leur masse, à moins de suspendre la
liberté de mouvement de capitaux. Ces mêmes raisons ont provoqué l’abandon du
système de l’étalon de change-or reposant sur des parités fixes, système qui
a fonctionné de 1945 à 1971. |
CI |
Voir Certificat
d’investissement. |
CIP |
Voir Certificat d’investissement
privilégié. |
Cliquet |
Mécanisme de calcul permettant à
l’investisseur d’engranger définitivement les gains acquis pendant une
certaine période, quelque soit l’évolution ultérieure des marchés et donc des
actifs de l’OPCVM. |
CMF |
Voir Conseil des marchés
financiers. |
CMT |
Voir Conseil des marchés à
terme. |
CNO |
Voir Comité de normalisation
obligataire. |
COB |
Voir Commission des opérations
de bourse. |
Code
ISIN |
Numéro d’identification
international attribué à chaque valeur et à chaque organisme de placement
collectif en valeurs mobilières (OPCVM). |
Collar |
Désigne un tunnel délimité par
un cours plafond (cap) et un cours plancher (floor). |
Collatéral |
Sûreté réelle ayant valeur
monétaire, et généralement convertible en liquidités, déposée auprès du
bailleur de fonds pour garantir le remboursement du prêt. |
Comité
de la réglementation bancaire |
Composé de membres du Conseil
national du crédit, il a pour président le ministre de l’Economie et pour
vice-président le Gouverneur de la Banque de France. Son rôle est de
prescrire aux établissements de crédit qui dépendent de lui et de la
Commission bancaire un certain nombre de règles d’ordre général, notamment en
ce qui concerne l’intervention sur les marchés. |
Comité
de liaison des autorités |
Organisme de contrôle politique
et économique qui réunit, sous la présidence du directeur du Trésor, le
gouverneur de la Banque de France et les présidents du CMF, de la SBF, de
MATIF SA et de la COB. |
Comité
de normalisation obligataire |
Comité composé des
établissements membres du Comité des émissions et des spécialistes en valeur
du Trésor : il a pour rôle de simplifier les méthodes de calcul utilisées sur
le marché obligataire, de promouvoir de nouveaux produits, de diffuser des
recommandations d’ordre technique aux émetteurs, de publier les résultats de
ses études... Il établit, en collaboration, notamment avec la Caisse des
dépôts et consignations, des indices de performance du marché obligataire qui
sont publiés au Bulletin officiel de la cote. |
Comité
des établissements de crédit et des entreprises d’investissement |
Le CECEI est l’organisme se
substituant à l’ex-Comité des établissements de crédit, depuis la loi de
modernisation des activités financières du 2 juillet 1996, ou loi de
transposition de la DSI en droit français. Dans le cadre de la procédure
européenne de libre établissement, il délivre un agrément statutaire aux
prestataires de services d’investissement et établissements de crédit, après
approbation par le Conseil des marchés financiers du programme d’activité
dite principale. |
Comité
francais d’organisation et de normalisation bancaires |
Autorité administrative
indépendante, la COB est le gendarme de la Bourse. Elle a pour mission la
protection de l’épargne, l’information des investisseurs et la surveillance
des marchés. Elle contrôle la régularité des opérations et non leur
opportunité. Elle dispose d’un pouvoir d’enquête, d’injonction et de
sanction. La loi de transposition de la DSI en droit français (juillet 96)
lui confie un bloc de compétences en matière de gestion pour compte de
tiers. |
Compartiment |
La cote est divisée en plusieurs
compartiments : la cote officielle (règlement mensuel et comptant), le second
marché, le hors-cote et les obligations. Chaque compartiment a des règles
propres. |
Compensation |
Echange par des institutions
financières de créances réciproques donnant lieu au règlement du solde. |
Comptabilité
OPVCM |
La comptabilité OPVCM consiste à
évaluer la valeur réelle des actifs détenus après enregistrement comptable
des opérations générées par le gestionnaire financier. Cette valeur réelle,
appelée valeur liquidative, permet de valoriser les souscriptions et rachats
des porteurs de parts ou des actionnaires. |
Compte
titre |
Compte obligatoirement ouvert
chez un intermédiaire agréé et sur lequel, depuis la dématérialisation des
titres, sont inscrits les titres et les parts d’OPCVM que détient un
investisseur. |
Comptes
consolidés |
Les sociétés importantes ont
souvent de nombreuses filiales, à tel point que la société mère peut parfois
tenir le rôle de simple holding. De fait, les comptes de cette dernière ne
reflètent absolument pas la réalité économique de ces sociétés. Pour remédier
à cette perte d’information et offrir une vision synthétique de la situation
du groupe, on opère une globalisation des comptes des sociétés le composant.
Ce document, qui annule les effets comptables des opérations internes au
groupe, s’appelle les comptes consolidés. |
Condition
suspensive |
Clause empêchant l’exécution
d’un contrat en cas de non survenance dans un délai fixé. |
Conjoncture |
Désigne d’une part, l’ensemble
des éléments d’une situation économique donnée et, d’autre part, la technique
d’étude de cette situation et de son évolution à court terme. Dans le premier
sens, le mot s’oppose essentiellement à "structure" pour caractériser
ce qui est propre à un instant donné et par conséquent susceptible de
modification à court terme. Dans le deuxième sens, c’est une étude des
variations à court terme, mais non saisonnières, de l’activité économique qui
comporte une démarche de description, d’explication, et de prévision (court
terme) et qui s’applique soit à des domaines particuliers (conjoncture
financière) soit de façon globale (rapport de conjoncture). |
Conseil
de la politique monétaire |
Garant de la valeur du franc, le
CPM intervient dans le refinancement du système bancaire pour réguler le
niveau de liquidité (la masse monétaire) en fonction des orientations
définies par les autorités monétaires. |
Conseil
des Bourses de Valeurs |
Le CBV était une instances
professionnelle chargée d’organiser les marchés d’actions et d’obligations.
Il vient de fusionner, avec le CMT, dans le nouveau Conseil des marchés
financiers. |
Conseil
des marchés à terme |
Le CMT était une instance
professionnelle chargée d’organiser les marchés à terme. Il vient de
fusionner, avec le CBV, dans le nouveau Conseil des marchés financiers. |
Conseil
des marchés financiers |
Issu de l’introduction en France
de la directive européenne sur les services d’investissement, la DSI, ce
Conseil vient d’être installé en octobre 1996.Née de la fusion du CBV et du
CMT, cette instance professionnelle met en œuvre, par agrément, la liberté
d’établissement et de libre prestation de services ou "passeport
européen". Le CMF exerce un pouvoir normatif sur les marchés
réglementés, les chambres de compensation et les offres publiques. Il veille,
grâce à son pouvoir disciplinaire, au respect de ces règles par l’ensemble
des prestataires de services d’investissement. |
Conseil
en notation ou Rating advisory |
Ce mandat de conseil consiste à
aider la collectivité locale qui souhaite effectuer une émission sur le
marché à présenter ses atouts : potentiel économique, perspectives de
développement, de façon à donner la mesure de sa solidité financière à
l'agence de notation. |
Conservation
internationale |
Il s’agit de permettre à un
client de s’adresser à un intermédiaire unique qui assure la conservation de
l’ensemble de ses valeurs, même détenues sur des places étrangères. |
Consolidation |
Méthode comptable qui consiste à
regrouper les comptes d’une société mère et de ses filiales sur un document
comptable unique. En annulant, entre autres, les effets comptables des
opérations internes au groupe, cette méthode permet d’obtenir un bilan et un
compte de résultats qui traduisent le poids économique réel d’un groupe. |
Contingent
value rights |
Voir Certificat de valeur
garantie. |
Contrat
de futures |
Contrat à terme négociable ;
c’est un engagement de vendre ou d’acheter un actif, à une date donnée, à un
cours fixé le jour de l’engagement. Le marché des «futures» est un type de
marché dérivé. |
Contrepartie
(1) |
Offre correspondant à une
demande sur le marché, et réciproquement. |
Contrepartie
(2) |
Procédure permettant aux
intermédiaires agréés de négocier directement des blocs d’actions ou
d’obligations en se portant contrepartie d’un client. Dans un sens plus
large, la contrepartie est le partenaire de la négociation. |
Contrepartiste |
Intermédiaire agréé par le CMF
pour effectuer des opérations de contrepartie. |
Contrôle
de gestion |
Le contrôle de gestion a pour
première mission de donner, en termes financiers, une information de synthèse
sur l’activité. Mais il est aussi un instrument d’aide à la décision et de
suivi de la concrétisation des objectifs. Le contrôle de gestion se situe
donc sur deux niveaux : un d’aide à la décision, et un d’explication
d’ensemble de l’activité. |
Convergence |
Processus par lequel le cours
d’un contrat à terme rejoint, à l’échéance, la valeur de l’actif
sous-jacent. |
Convertible |
Afin d’attirer les souscriptions
en période boursière défavorable, les entreprises ont lancé des obligations
convertibles en actions (de l’émetteur). Les titres convertibles combinent
donc la sécurité des obligations et la profitabilité des actions, mais le
taux d’émission de ce type d’obligation est, en principe, inférieur à la
moyenne. Une monnaie convertible est une monnaie qui peut être librement
convertie dans toute autre devise. |
Cookée |
Cookée se rapporte au ratio
Cooke qui exprime le rapport de fonds propres par rapport aux engagements,
soit un minimum règlementaire de 8 %. Une opération cookée à 20 % signifie
donc que la transaction ne consommera que 20 % de 8 % de fonds propres requis
soit 1,6 %, ce qui indique une créance d'excellente qualité. |
Corporate
governance |
Voir Gouvernement
d’entreprise. |
Cote |
La cote d’une valeur est son
prix sur le marché boursier, c’est-à-dire son cours. La cote représente
également l’ensemble des titres négociés sur un marché et leurs cours. Elle
fait l’objet de la publication de la Cote Officielle. |
Coupon
zéro |
Se dit d’un emprunt dont les
obligations ne portent pas intérêt. La rémunération résulte de la différence
entre le prix de remboursement à l’échéance et le prix d’émission. |
Coupons |
Terme désignant les dividendes
distribués aux actionnaires ou les intérêts versés périodiquement aux
porteurs d’obligations. Par extension, revenus distribués aux actionnaires
d’une Sicav ou aux porteurs de parts d’un FCP. |
Coupons
courus |
Revenus acquis et non encore
échus depuis la dernière distribution. |
Courbe
des taux |
Liaison statistique reliant
l’ensemble des taux d’intérêt en fonction de leur durée, du court terme
(moins de un an), à la maturité la plus longue (de 10 à 30 ans). |
Cours
forcé d’une monnaie |
Décision de l’Etat dispensant
l’institut d’émission de rembourser les billets en or. Actuellement, la
quasi-totalité des monnaies ont cours forcé. |
Cours
légal d’une monnaie |
Propriété d’une monnaie dont la
valeur est fixée légalement et qui est utilisée comme moyen de paiement (la
pièce de 5 anciens francs a été privée de son cours légal le 1er octobre
1966. Elle a été retirée de la circulation). |
Cours
plafond - Cours plancher |
Dans le cadre d’accords
monétaires prévoyant la limitation des variations de parité d’une monnaie par
rapport aux autres monnaies (serpent monétaire), le cours plafond est le
cours maximal que peut atteindre une monnaie, et le cours plancher est le
cours minimal. Le maintien entre ces deux cours limites nécessite
l’intervention de la banque centrale. De même, l’achat ou la vente d’un titre
peut être fixé par référence à un cours plancher ou plafond. |
Court
terme |
Segment monétaire du marché des
capitaux comprenant le marché interbancaire et le marché des titres de
créance. Le marché des taux courts concerne les produits de 24 heures à 1
an. |
Courtage |
Activité par laquelle une
société de bourse perçoit des commissions pour la négociation de valeurs
mobilières. |
Courtier |
Activité de commerçant exerçant
une activité de rapprochement des personnes désirant contracter dans les
domaines suivants : marchandises, assurances, transports, interprétariat,
commerce maritime. |
Couverture |
Méthode permettant de réduire le
risque de variation de cours ou de taux d’un actif (ou d’une monnaie), pour
un coût limité et fixé à l’avance, grâce à l’utilisation de produits à
terme. |
CPM |
Voir Conseil de la politique
monétaire. |
CRB |
Voir Comité de la réglementation
bancaire. |
Créances
douteuses |
Créances de toute nature, même
assorties de garanties, présentant un risque probable de
non-recouvrement. |
Crédit
crunch |
Situation de pénurie de crédit
marquée par l'impossibilité des banques de répondre aux demandes des
emprunteurs potentiels. |
CRI |
Voir Centrale de règlements
interbancaires. |
Critères
de convergence |
Depuis la mise en application du
Traité de Maastricht le 1er novembre 1993, l’Union économique et monétaire,
UEM est en marche en Europe. Mais pour intégrer la monnaie unique, les pays
membres doivent satisfaire à des critères de convergence qui sont autant de
garanties de stabilité de la future monnaie. Quatre conditions seront donc
examinées : l’inflation, le déficit public (moins de 3% du PIB), les taux
d’intérêt à long terme et la stabilité des taux de change. Elles devront être
remplies par la majorité des pays de l’Union. |
CTA |
Commodity trading advisers :
gestionnaires de fonds de futures. |
Cycle de
l’investissement |
C’est la durée nécessaire pour
produire un retour sur investissement permettant à l’investisseur d’amortir
sa mise de fonds initiale et de réaliser un bénéfice, le plus souvent sous
forme de plus-value. |
Databank |
Base de données |
Déflation |
Situation économique conjuguant
baisse du niveau de l’activité, des prix et du pouvoir d’achat et des moyens
de paiement. La déflation désigne également une politique délibérée visant au
redressement de la balance des paiements par la lutte contre l’inflation.
Cette politique se heurte aux habitudes de consommation et de revenu et
risque d’entraîner des difficultés sociales, donc économiques. Elle peut être
à l’origine d’un ralentissement de l’activité et provoquer une crise plus
grave que celle que l’on veut guérir (crise de 1929). |
Délit
d’initié |
Le délit d’initié est constitué
dès lors qu’une information privilégiée, susceptible d’influencer de façon
sensible le cours d’une valeur mobilière, est utilisée par son auteur pour
réaliser directement ou indirectement une ou plusieurs opérations avant que
le public en ait eu connaissance. |
Dématérialisation |
Réforme entrée en 1994, qui a eu
pour effet de supprimer les titres papiers pour les remplacer par une
inscription en compte au nom de leurs titulaires chez un intermédiaire
financier habilité. |
Démembrement |
Technique consistant à diviser
chaque obligation en autant de titres qu’il y a d’échéances d’intérêts et de
remboursement du capital. Chaque titre ainsi créé fait l’objet d’une cotation
séparée et relève du régime de l’obligation à coupon unique. Les revenus sont
perçus sous la forme d’une prime de remboursement. |
Démembrements
de titres |
Les actions ou les obligations
peuvent comprendre des "démembrements", c’est-à-dire revêtir une
nature mixte : par exemple, les obligations convertibles et obligations
remboursables en actions (ORA), les obligations à bons de souscription d’actions
(OBSA), les actions à bons de souscription d’actions (ABSA), les actions avec
bons de souscription d’obligations (ABSO) ou les titres participatifs. |
Déontologie |
Selon la définition du Petit
Robert, la déontologie est la "théorie des devoirs en morale". Côté
professionnel, elle regroupe l’ensemble des règles qui régissent le
comportement moral que les personnels se doivent d’appliquer dans le cadre de
leur travail. Pour le secteur bancaire et financier, tout a débuté avec la
loi du 22 janvier 1988 qui impose aux établissements de définir, dans leur
règlement intérieur, les conditions dans lesquelles les professionnels
pourront opérer sur les marchés pour leur propre compte. Cette loi est une
réaction directe aux crises boursières de 1987 et à certains manquements
individuels qui ont entaché les places financières. |
Deposit |
A l’occasion d’une prise de
position initiale sur les marchés à terme de contrats (MATIF), le deposit est
un versement de garantie. Il est formé d’une fraction de l’engagement et
bloqué chez l’intermédiaire (agissant pour le compte de la chambre de compensation).
Toute opération de vente initiale d’options implique également un déposit
correspondant à la perte maximale théorique liée à cette vente. Enfin, le
deposit doit être constitué d’espèces, de bons du Trésor, voire de titres
supports (pour les ventes d’options). |
Dépositaire |
Etablissement qui assure la
conservation des actifs compris dans l’OPCVM, dépouille et contrôle les
ordres de la société de gestion concernant les achats et les ventes de
titres. Il assure tous les encaissements et paiements. |
Dépositaire
d’OPVCM |
Le dépositaire d’OPVCM a deux
fonctions majeures : la conservation des actifs et le contrôle de la
régularité des décisions de l’OPVCM. Le dépositaire peut également exercer
les tâches de gestion du passif pour le compte de l’OPVCM. |
Déréglementation |
Terme désignant l’ensemble des
dispositions prises par les pouvoirs publics au niveau de la réglementation
en vue de faciliter l’accès d’un plus grand nombre d’opérateurs à un nombre
élargi d’opérations et de marchés. |
Dette
publique |
C’est l’ensemble des sommes
empruntées par l’Etat à des tiers : particuliers, banques, nationaux ou
étrangers. Elle se compose : - -d’emprunts à court terme, tels les bons du
Trésor, et dont l’encours est appelé dette flottante; - -d’emprunts
obligataires à long terme émis sur le marché financier; - -d’emprunts
réalisés à l’étranger : swaps, euro-émissions, tirages sur le Fond monétaire
international... |
Développement
durable |
Croissance économique évitant le
gaspillage des ressources naturelles et privilégiant les intérêts des
générations futures. |
Devises |
Ensemble des moyens de paiements
libellés en monnaie étrangère dont dispose un pays. Les devises prennent donc
différentes formes (billets, titres de créances). Elles constituent, avec
l’or et les droits de tirages spéciaux (DTS), les réserves publiques de
change d’un pays. |
Directive
européenne sur les services d’investissement |
La directive n° 93/22 sur les
services d’investissement vient d’être transposée en droit français via la
loi du 2 juillet 1996, dite de modernisation financière.. Ce texte réorganise
les autorités régulant la Place de Paris : le Conseil des bourses de valeurs
et le Conseil des marchés à terme fusionnent en un Conseil des marchés
financiers (CMF), chargé de la réglementation et du contrôle des
professionnels. Le Comité des établissements de crédit, auquel ont été
ajoutés les mots "et des entreprises d’investissement", délivrera
les agréments aux entreprises désirant opérer en France au titre du
"passeport européen" prévu par la DSI. |
Distribution |
Mode de gestion où les revenus
du portefeuille (dividendes d’actions, coupons d’obligations) sont distribués
aux actionnaires ou aux porteurs de parts. |
Distribution
(OPCVM de, Sicav de, FCP de) |
Voir OPCVM de distribution. |
Dividende |
Le dividende est le coupon d’une
action. Il représente la partie distribuée du bénéfice revenant à chaque
action. Le dividende net constitue la somme effectivement perçue par
l’actionnaire. Le dividende global est la somme du dividende net et de
l’avoir fiscal. |
Division |
Une société peut décider de
diviser la valeur nominale de ses actions. Dans ce cas, le nombre des actions
composant le capital se multiplie dans les mêmes proportions. Par exemple, il
est décidé une division par 10 du nominal de 100 F d’une action. Le nombre
d’actions est alors multiplié par 10 et l’ancien cours de bourse divisé par
10. Cette opération ne modifie donc pas la valeur d’une ligne de titres mais
la répartit sur plus de titres. La valeur liquidative d’un OPCVM peut
également être divisée pour le rendre plus accessible à la souscription. |
DNR |
Abréviation de «Dividendes nets
réinvestis» ; elle indique que les revenus des actions, attribués sous forme
de dividendes, sont réinjectés dans le portefeuille, après paiement des
impôts afférents, et non distribués directement aux souscripteurs. |
Domestique |
Adjectif qui s’applique à
différents aspects des activités financières pour désigner le caractère
interne de l’objet qualifié par rapport à une origine ou un champ
d’application international. Les taux domestiques sont les taux pratiqués au
sein d’un pays donné. Les émissions domestiques désignent des emprunts qui
s’adressent aux investisseurs nationaux. On parle également de client
domestique par opposition aux clients non-résidents, c’est-à-dire
juridiquement domiciliés à l’étranger. |
Donnée |
Fait, notion ou instruction
représentés sous une forme conventionnelle en vue d’une communication ou d’un
traitement informatique. |
Droit
d’attribution |
Une attribution gratuite
d’actions entraîne la création de droits d’attribution attachés aux actions
anciennes. Les actionnaires sont en effet les seuls à pouvoir bénéficier
d’actions gratuites à concurrence de leur part dans le capital. |
Droit de
souscription |
Lorsqu’une société lance une
augmentation de capital, les actionnaires anciens ont en principe une
priorité de souscription sur les nouvelles actions. Toutefois, l’actionnaire
n’est pas obligé de suivre l’opération. Il dispose alors d’un droit de
souscription négociable. Il est à noter que les augmentations de capital
réservées sont une exception à cette règle et span l’objet d’une décision en
assemblée extraordinaire. |
Droits
d’entrée |
C’est le droit qu’il faut
acquitter en souscrivant une part d’OPCVM ou une action. Cette commission
peut être nulle, fixe ou dégressive. Elle est fixée en pourcentage par
rapport à la valeur liquidative. |
DSI |
Voir Directive européenne sur
les services d’investissement. |
Due
diligence |
Préalablement à une acquisition,
ensemble des vérifications de la conformité des normes et procédures en terme
juridique, fiscal, comptable et de contrôle des risques de l'opération. |
Easdaq |
Ouvert en octobre 1996, l’Easdaq
se veut l’équivalent européen du Nasdaq américain. Son homologue français est
le Nouveau marché. La nécessité de l’Easdaq est née du fait qu’en Europe, les
sociétés de capital-risque hésitaient à financer de jeunes entrepreneurs,
faute de pouvoir introduire leurs "protégés" en bourse pour
encaisser leur plus-value. |
Ecart
ou spread |
Ecart de prix entre deux
marchés, titres, devises, taux... Par exemple, l’écart entre le prix payé par
un émetteur et celui payé par l’Etat pour un emprunt similaire représente le
coût de signature à payer par l’émetteur qui a la moins bonne signature et
s’exprime en points de base. Les écarts sont utilisés pour arbitrer plusieurs
positions. |
Echange
ou swap |
Opération qui consiste à
échanger un actif financier contre un autre, aux conditions du moment. |
ECU |
European currency unit. Ancien
nom de la monnaie unique européenne. Celle-ci a été rebaptisée euro. Voir
Monnaie unique européenne. |
Effet
d’éviction |
Situation dans laquelle la
présence dominante d’un acteur sur un marché dissuade les autres d’y
participer. Exemple : une forte présence des émetteurs institutionnels sur le
marché obligataire détourne les entreprises de ce mode de financement. |
Elévation
du nominal |
Voir Augmentation de capital |
Eligible
au PEA |
Fonds ou Sicav pouvant être
souscrit dans le cadre d’un Plan d’Epargne en Actions. Pour être éligible, il
doit être de droit français et employer plus de 75 % de son actif en titres
de sociétés ayant leur siège social dans l’Union Européenne. |
Emetteur |
Organisme (Etat, entreprise
publique ou privée...) qui lance sur le marché une émission (création) de
valeurs mobilières (actions, obligations, bons de souscription...). |
Emprunt
notionnel |
Emprunt fictif ayant les
caractéristiques d’un emprunt d’Etat à long terme (7 à 10 ans) au taux
nominal de 10% remboursable in fine. L’emprunt notionnel sert de support à un
contrat à terme du MATIF |
Emprunt
obligataire |
Ce mode de financement à moyen
et long terme concerne principalement les établissements qui, n’ayant pas de
capital, ne peuvent se financer en actions (organismes supranationaux, Etats,
entreprises publiques, collectivités locales). Il concerne également les
organismes dont la vocation est de lever des capitaux sur le marché pour
accorder des prêts dans le cadre d’une mission d’intérêt général (ex : la
CNA, la SNCF). Les obligations assimilables du Trésor français (OAT), les
Bunds allemands et les Treasury bonds américains (T bonds) sont les emprunts
d’Etat les plus fréquemment cités. Dès la fin de la période de souscription
(souvent une dizaine de jours), les obligations sont cotées en Bourse sur le
marché secondaire. |
EMTN
(Euro-medium term note) |
Programme d'émission de titres à
court, moyen terme ou long terme émis en fonction des besoins et des
conditions de marché dans un cadre juridique préétabli qui définit
globalement les caractéristiques des valeurs mobilières en terme de plafond
et fourchette de maturité. Le placement des titres EMTN est réalisé par un
groupe de placeurs au vu des besoins des investisseurs. Ce type de papier est
émis librement en terme de montant, durée, devise et mode de remboursement. |
EONIA
(European Overnight Index Average) |
Taux moyen pondéré des
opérations de prêt interbancaire au jour le jour consenties en blanc par les
57 banques de la zone euro contribuant à l'établissement de l'Euribor.
L'Eonia, exprimé avec deux décimales, est calculé quotidiennement par la
banque centrale européenne et diffusé par la Fédération bancaire européenne ;
depuis le 4 janvier 1999, ce taux remplace le taux moyen pondéré ou TMP. |
Epargne |
Part non consommée du revenu,
l’épargne dégage la capacité de financement de l’économie. Avec un taux
global de 14%, les ménages français épargnent beaucoup, nettement plus que
les Allemands (11%) ou que les Américains (4%). Pour retrouver le cercle vertueux
: consommation-investissement-emploi, les mesures d’orientation concernant
les différents compartiments de l’épargne, financière ou liquide, visent à
inciter les particuliers à investir dans tel ou tel produit. |
Erosion
monétaire |
Dépréciation du pouvoir d’achat
de la monnaie due à la hausse des prix (inflation). |
Escalier |
Un emprunt à escalier se compose
de tranches successives qui comportent des taux de rémunération différents. |
Euroclear |
Service de compensation des
valeurs mobilières, créé sous l’égide de la banque américaine Morgan
Guaranty, et implanté à Bruxelles. |
European
currency unit |
Unité monétaire européenne créée
en mars 1979. L’écu est un panier de devises des pays membres de l’Union
Européenne. Les quantités respectives de chacune des monnaies entrant dans la
composition de l’écu sont fixes et établies en fonction de la part du PNB de
chaque pays à l’intérieur du PNB de l’UE. Le cours de l’écu peut être libellé
dans n’importe laquelle des 12 devises le composant. Calculé quotidiennement
par l’UE, son cours théorique équivaut à la somme des cours de change de
chaque monnaie, pondérée par sa quote-part dans l’écu. Le panier de devises
composant l’écu est gelé depuis le 1er novembre 1993, date de l’adoption du
traité de Maastricht. |
EuroTitrisation |
Filiale de partenariat
CDC-Dabf/Crédit agricole Indosuez/ BNP |
Exposition |
Engagement d’un OPCVM dans une
classe d’actifs particulière (actions, obligations, instruments monétaires,
produits dérivés…) qui conditionne les risques de marché ou de change pour
les souscripteurs. |
Facial |
Voir Taux de rendement
facial. |
FCC |
Voir Fonds commun de créances. |
FCP |
Voir Fonds commun de
placement. |
Fed |
Voir Federal Reserve Board. |
Federal
Reserve Board |
Banque centrale des Etats-Unis
d’Amérique. |
Filiale |
Une société est dite filiale
lorsque plus de 50% de son capital est détenu par une autre société dite la
société mère (loi du 24 juillet 1966). Cependant, dans la pratique, du fait
de la dispersion des actionnaires, il suffit souvent de détenir un pourcentage
d’actions nettement inférieur pour avoir le contrôle de la société. La
société mère établit généralement un bilan consolidé incluant les résultats
de ses filiales. |
Fixage |
Méthode de cotation qui
s’efforce de satisfaire le maximum d’offres et de demandes sur un seul cours.
Son application a souvent pour effet de satisfaire la majeure partie des
échanges sur le premier cours coté. C’est un principe de fonctionnement
opposé à la cotation en continu. Voir Cotation assistée en continu. |
Flottant |
Partie du capital répartie dans
le public, c’est-à-dire n’appartenant pas aux actionnaires stables détenant
le pouvoir dans l’entreprise. En matière de gestion des moyens de paiement,
le flottant est le montant des chèques ou effets déjà débités, mais non
encore crédités sur un autre compte. |
Fonds à
compartiments |
Ensemble de fonds différents
(par les classes d’actifs, les objectifs, les types de gestion), regroupés
dans un fonds global, dont ils constituent les «compartiments». Un fonds à
compartiments permet, par exemple, de passer d’un fonds actions à un fonds obligations
avec un coût réduit : les frais d’arbitrage sont généralement inférieurs aux
droits d’entrée des fonds classiques. |
Fonds
commun de créances |
Créés dans le cadre de la loi
sur la titrisation des créances bancaires de décembre 1989, ces fonds sont
des copropriétés de porteurs de parts dont le représentant légal est la
société de gestion. Ils sont composés de créances qui ont été titrisées, c’est-à-dire
transformées en titres. Leur émission est ouverte aux établissements de
crédit, à la CDC et aux entreprises d’assurances. Ce sont des OPCVM. |
Fonds
commun de placements (FCP) |
Copropriété de valeurs
mobilières. Le mode de fonctionnement est le même que celui des Sicav, mais
la nature juridique est différente. Le détenteur ne dispose d’aucun droit lié
à la qualité d’actionnaire. |
Fonds
garanti |
Fonds ou sicav prévoyant au
minimum la garantie de récupérer le capital à l’échéance. Cette garantie est
accordée aux seuls investisseurs ayant souscrit lors d’une période fixée dans
le prospectus. |
Fonds
indiciel |
Fonds ou sicav dont l’objectif
de gestion correspond à l’évolution d’un indice de marché. |
Fonds
indiciel tilté |
Fonds indiciel dont l’actif est
constitué des valeurs entrant dans la composition de l’indice de référence,
mais dans une proportion différente, en vue d’obtenir une performance
supérieure à celle de cet indice. |
Fonds
maitre |
Fonds réceptacle
d’investissement en provenance d’autres fonds, dits nourriciers. |
Fonds
nourricier |
Fonds dont l’actif peut être
investi en totalité en actions ou parts d’un seul fonds, dit maître. |
Fonds
profilé |
Fonds géré en fonction du niveau
de risque accepté par l’investisseur, c’est-à-dire selon le profil du client. |
Fonds
propres |
Somme des capitaux propres et
des réserves. |
Fonds
vautour |
Fonds d’investissement
originaire des USA dont le principe est d’acquérir à bas prix des créances
immobilières décotées sur lesquelles ils espèrent un retour sur
investissement élevé |
Fongibilité |
Caractère des titres d’une même
émission comportant des droits identiques et ne dépendant pas, notamment, de
leur numérotation. |
Forward
market |
Marché à terme. |
FRA |
Voir Future rate agreement |
Frais de
gestion |
Frais payés par le fonds ou la
sicav, imputés sur sa valeur liquidative. Ils incluent, outre la gestion
financière, tous les frais de fonctionnement du fonds (administration,
comptabilité, dépositaire et conservation). |
Frais
de sortie |
Frais ou droits de sortie payés
directement par l’investisseur lors du rachat des parts du fonds. La plupart
n’en comporte pas. |
Frais
d'entrée |
Droits d’entrée, ou droits de
souscription, payés directement par l’investisseur lors de la souscription
des parts du fonds ou de la sicav. Ils servent essentiellement à rémunérer la
distribution du produit ainsi que les coûts induits par ces mouvements. |
France
active |
Créée en 1998 sous l'égide de la
Fondation de France, par la CDC, le Crédit coopératif et la Fondation Macif,
France active propose notamment aux entreprises d'insertion des outils
financiers et techniques pour promouvoir une insertion durable par l'activité
économique. (embauche de personnes en difficulté, création d'activités
solidaires, mise en place de services de proximité..). |
Francs
constants |
Procédé utilisé dans les
comparaisons statistiques pour éliminer l’influence des variations de prix
par rapport à une année de référence. Quant on compare la valeur de la
production de deux années et que l’on désire connaître l’évolution de la
production en volume, il faut utiliser les francs constants. |
Francs
courants |
Ce sont les prix-étiquettes,
c’est-à-dire qu’ils prennent en compte les variations de prix dues à la fois
à la hausse ou à la baisse des prix en valeur réelle et celles dues à
l’érosion monétaire. Les évaluations de prix en francs courants sont dites en
valeur. |
Front-office |
Voir Salle des marchés. |
Fusion |
La fusion d’entreprises est le
procédé de concentration par lequel deux ou plusieurs unités d’importance
équivalente disparaissent juridiquement pour s’unir en une seule et nouvelle
entreprise. La fusion diffère de l’absorption, qui a lieu lorsqu’une entreprise
de dimension importante en incorpore une autre de plus petite dimension, cas
le plus général. |
Future
rate agreement |
Technique de couverture contre
l’évolution des taux. Contrat de gré à gré qui fixe à l’avance des taux
d’intérêt indépendant de l’évolution des taux. Par exemple, A garantit à B
que, dans 3 mois, tel taux sera à 10%. |
Futures
Marchés à terme |
Leur ancêtre est le marché des
Futures de Chicago. |
Garantie
décennale |
Obligation légale de
responsabilité astreignant les maîtres d’œuvre et entrepreneurs à garantir
les ouvrages construits pendant dix ans contre tout vice de
construction. |
Gérant |
Responsable de la gestion d’un
portefeuille de titres, il prend des positions d’achat ou de vente sur des
titres ou sur des instruments financiers. Les limites de ses compétences sont
définies dans le mandat de gestion. Ce métier peut s’exercer dans le cadre
d’une Sicav, d’un fonds commun de placement ou d’une gestion
individualisée. |
Gestion
"Core" |
La gestion " Core "
sélectionne au sein des grandes capitalisations (valeurs supérieures à 1 Md
$), les meilleures opportunités d'achat sans que le biais "growth"
ou "value" ne rentrent en ligne de compte. Objectif : battre le
S&P 500. |
Gestion
"Growth" |
La gestion "growth"
est focalisée sur les valeurs de croissance : actions américaines dont les
perspectives bénéficiaires sont supérieures à 20 % |
Gestion
active |
Stratégie de gestion qui a pour
objectif de battre un indice de référence ou d’obtenir un rendement supérieur
à celui du marché. Pour cela, le gérant peut surpondérer certaines valeurs
dans son portefeuille, c’est-à-dire leur accorder plus de poids qu’elles en
ont dans l’indice, ou en sous-pondérer d’autres (leur accorder moins de
poids). La gestion active s’oppose donc à la gestion dite passive ou
indicielle. |
Gestion
alternative |
Stratégie de gestion ayant un
objectif de rendement absolu et décorrélé des indices de marché. Pour cela,
elle utilise des techniques de gestion complexes à base notamment
d’arbitrages. |
Gestion
assistée |
Entre la gestion individuelle et
le mandat de gestion, cette technique permet de gérer soi-même son
portefeuille en bénéficiant des recommandations d’un spécialiste. C’est une
assistance qui entraîne naturellement des coûts, variables selon les cas. |
Gestion
discrétionnaire |
Gestion déléguée à un gérant,
qui a toute latitude pour effectuer les choix stratégiques et l’allocation
d’actifs. Dans le cadre de fonds profilés, le souscripteur peut choisir un
fonds présentant une limite de risque acceptée. |
Gestion
Growth |
Privilégie les valeurs de
croissance dans des secteurs à fort potentiel de développement. Ce style de
gestion s’exprime pleinement en période de croissance économique. |
Gestion
indicielle |
Stratégie de portefeuille qui
vise à répliquer les performances d’un indice de référence : CAC 40, Euro
Stoxx 50, Standard and Poor’s 500, etc. |
Gestion
indicielle tiltée |
Type de gestion indicielle dont
l’objectif est de faire mieux que l’indice de référence, en donnant plus ou
moins de poids à certaines valeurs par rapport à leur pondération dans
l’indice (par exemple, 5 % au lieu de 3 %). |
Gestion
locative |
Elle décharge l’investisseur de
la gestion courante de son bien au profit d’un gérant dont la mission est
souvent plus large : garantir un niveau de rentabilité du capital investi sur
une période donnée. Professions habilitées à la gestion immobilière : administrateur
de biens, notaire, agent immobilier, syndic. |
Gestion
par référence (Benchmark) |
Technique consistant à estimer
la gestion d’un produit ou d’un portefeuille par rapport à une référence
affichée à l’avance. L’indication d’une référence permet de comparer la
performance de la gestion par rapport à celle de l’indice. |
Gestion
pour compte de tiers |
Activité d’une société
financière qui consiste à gérer des actifs qui appartiennent à des tiers,
personnes morales ou physiques. Elle peut être collective (OPCVM) ou
personnalisée (gestion institutionnelle). Gestion pour compte propre Gestion
d’actifs qui appartiennent à l’entité financière qui les gère. |
Gestion
socialement responsable |
Mode de gestion qui privilégie
les sociétés cotées respectant un certain nombre de critères sociaux,
environnementaux et éthiques. |
Gestion
sous mandat |
Gestion pour compte de tiers,
personnalisée en fonction des besoins du client et matérialisée par la
signature d’une convention qui définit les contraintes de gestion : ses
orientations, ses objectifs et le niveau de risque accepté. |
Gestion
value |
Privilégie la recherche de
valeurs décotées présentant des ratios attractifs (rapport cours/bénéfices
faible, rendement élevé, décote sensible par rapport à l’actif net réévalué).
Ce style est souvent profitable en période de ralentissement économique. |
Gestionnaire |
Société responsable de la
gestion des actifs financiers. |
Gestionnaire
financier par délégation |
Société effectuant la gestion
d’un fonds en sous-traitance, selon un cahier de charges et des objectifs
contrôlés. |
Global
Custody |
Voir Conservation
internationale. |
Goodwill |
Le Goodwill, ou écart
d'acquisition, correspond à la différence entre le prix payé pour une
entreprise et la valeur comptable de ses fonds propres (situation nette).
Cette différence représente la valeur de la clientèle ayant servi à
déterminer le prix d'acquisition de celle-ci, sur la base du cash flow
qu'elle génère. L'acquisition est amortie dans les comptes par imputation
chaque année d'une part de goodwill, retranchée des résultats nets annuels de
l'entreprise. |
Gouvernement
d’entreprise |
Répartition du pouvoir de
direction et de contrôle d’une entreprise entre le management (dirigeants) et
l’actionnariat. L’organisation croissante et la montée en puissance des
actionnaires minoritaires, apparue dans les pays anglo-saxons, commencent à
faire évoluer, en France, les rapports de force traditionnels. |
Hedge
funds |
Fonds d'investissement
spéculatifs s'appuyant sur des modes de gestion alternative. Ils utilisent
des techniques sophistiquées d'arbitrage, de couverture ou d'effet de levier,
privilégiant la liquidité des actifs.. |
Hiérarchie
des taux |
Hiérarchie selon laquelle les
taux longs sont normalement supérieurs aux taux courts pour rémunérer le
risque de signature, le risque de liquidité et l’incertitude liée à la
prévision d’évolution des marchés sur longue période. |
Holding |
Société financière qui,
possédant une part importante du capital de ses filiales, contrôle, coordonne
et oriente leurs activités. On distingue généralement : - -les holdings
industriels, qui répondent au besoin de grands groupes industriels de confier
à un état-major réduit et centralisé la direction de leurs filiales
exploitantes (ex : Rhône-Poulenc, Michelin...), - -les holdings financiers,
appelés aussi groupes financiers, qui regroupent généralement un grand nombre
de sociétés dont le point commun principal est l’appartenance à une même
direction financière (ex : C3D, Compagnie Financière de Paribas...). |
Horizon
d'investissement |
Temps recommandé pour recueillir
pleinement les fruits de son placement ou de son investissement en OPCVM. |
Hors-cote
(marché) |
L’application en droit français
de la directive européenne sur les services d’investissement (DSI) voue le
marché hors-cote à la disparition. Ce texte, qui instaure une concurrence
générale entre les organismes d’investissement et unifie les marchés financiers
réglementés et non réglementés en Europe, a donc entre autres conséquences de
condamner le hors-cote qui ne relevait d’aucune de ces deux catégories. Ce
dernier a été remplacé fin septembre 1996 par un marché libre OTC (over the
counter). |
IFS |
Voir Institution financière
spécialisée. |
In fine |
Amortissement du capital d’un
emprunt en une fois, à l’échéance. |
Indexation |
Mise en relation de la valeur
d’un actif financier ou d’un revenu avec un indice de référence. Elle établit
un lien d’évolution automatique. |
Indicateur
avancé |
C’est une variable synthétique :
elle exprime en pourcentage l’évolution de la croissance. L’indicateur est
dit avancé car il se retourne normalement avant l’activité. Il synthétise
l’ensemble de l’information conjoncturelle disponible à un instant donné.
L’utilité en est de rassembler en peu de données plus de 160 indicateurs
conjoncturels disponibles mensuellement. |
Indicateur
de risque |
Rapports permettant d’évaluer le
risque d’un fonds. Les plus communément utilisés sont :- la volatilité,
mesurant la fréquence et l’amplitude des variations de performance par
rapport à l’indice de référence. En général, une volatilité élevée indique un
risque élevé,- le ratio de Sharpe, indiquant la surperformance par rapport au
taux sans risque (mesuré par le taux monétaire), par unité de risque (mesurée
par la volatilité). Plus ce rapport est élevé, meilleur est le fonds. |
Indice |
Mesure officielle d’évolution
des marchés. Tout comme l’indice des prix, un indice boursier est une mesure
moyenne de l’ensemble d’un marché. Il s’appuie sur un "panier" plus
ou moins large de valeurs de la cote : indice de marché (CAC), indices
réduits (CAC 40) voire sectoriels (indice second marché, valeurs pétrolières,
BTP...). Parmi les indices étrangers les plus connus : Dow Jones à New York,
Dax à Francfort, Footsie à Londres, Nikkei à Tokyo. |
Indice
de comparaison |
Indice donné par le
gestionnaire, à titre indicatif, afin de permettre à l’investisseur de
positionner le produit dans un univers de comparaison. Il ne s’agit en aucun
cas d’un indice de référence. |
Indice
de référence / Benchmark |
Etalon qui permet à
l’investisseur de comparer la performance de l’OPCVM. Selon l’objectif de
gestion et l’information donnée, cet étalon peut être, par exemple, un
indicateur étroit, un taux d’intérêt (EONIA) ou au contraire un indice large
de marché (Standard & Poor’s 500, MSCI World). |
Ingénierie
financière |
Voir Montage-ingénierie
financière. |
Institutionnel |
Voir Investisseur
institutionnel. |
Interface |
Connexion physique ou convention
de programmation entre deux éléments, deux systèmes, deux programmes ou deux
unités pour leur permettre d’échanger des informations. |
Intermédiation |
Activité financière qui consiste
à effectuer des transactions d’intermédiaire entre deux interlocuteurs
extérieurs. |
Inversion
de la courbe des taux |
Phénomène qui se produit lorsque
les taux courts sont supérieurs aux taux longs. |
Investisseur
institutionnel |
Il s’agit en principe des
compagnies d’assurance, des caisses de retraite et des mutuelles. Ce sont des
organismes financiers collecteurs d’épargne, tenus institutionnellement de
placer à long terme une part importante de leurs ressources dans des emplois
réglementés. Leur solvabilité est garantie par ces investissements (dont les
valeurs mobilières). Par extension, ce terme désigne les grands
établissements financiers, au premier rang desquels figure la CDC, voire les
groupes importants. En termes boursiers familiers, les investisseurs
institutionnels sont surnommés les "zinzins". |
ISO
9000 |
Normes de certification établies
sous le contrôle de l’ISO, organisation internationale de normalisation, à
laquelle est rattachée l’Association française de normalisation (AFNOR). Les
normes ISO se déclinent en trois séries : ISO 9001 (conception, développement
et production d’une prestation), ISO 9002 (ISO 9001 moins la conception) et
ISO 9003 (contrôle et essais). Chaque série se décline elle-même en
sous-chapitres (29 pour ISO 9002!). De portée générale et adaptables à tout
secteur, les normes ISO sont délivrées pour trois ans, sous réserve de
contrôle "sur le terrain" tous les six mois. |
LBO
(leverage buy-out) |
Opération d'acquisition
d'entreprise avec effet important de levier par endettement. |
Ligne à
ligne |
Une gestion ou un compte titre
sont qualifiés de "au ligne à ligne" lorsqu'ils concernent des
investissements directs dans des valeurs individuelles, en dehors de tout
placement collectif. |
Liquidation |
Dénouement des opérations à
terme à une date convenue à l'avance. A la Bourse de Paris, la liquidation a
lieu une fois par mois. |
Long
terme |
Le marché des taux longs englobe
les produits dont la durée de vie excède 5 ans. |
Maintien
de cours |
Après l'échange d'un bloc
d'actions, l'acheteur s'engage à reprendre tout ou partie des actions qui se
présenteraient sur le marché. |
Mandat
de gestion |
Contrat passé entre un détenteur
d'actifs financiers, le mandant et un organisme mandataire qui se voit
confier par celui-ci la gestion de son portefeuille (immobilier, titres...).
Le contrat précise les objectifs de la gestion, les types d'opérations autorisées,
la rémunération du gestionnaire et les conditions de résiliation. |
Marché à
terme international de France |
Ex-marché à terme des
instruments financiers. Créé en juin 1988, suite à la loi de 1987 unifiant
les marchés à terme français, ce marché est soumis à l'autorité du Conseil
des marchés financiers et contrôlé par la COB. Les contrats d'instruments
financiers négociés sur le MATIF sont des engagements pris entre deux parties
d'échanger un certain montant d'actif financier, à une date future et un prix
fixés à l'avance. Il permet aux opérateurs de se couvrir contre les risques
de fluctuation des taux de change et d'intérêts. |
Marché
de gré à gré/réglementé |
Les marchés de gré à gré
fonctionnent de façon informelle sur des bases contractuelles de marché entre
l'offre et la demande (exemple : le marché monétaire, le marché des swaps).
Ils n'ont pas de localisation physique et ne sont pas structurés, institutionnalisés
comme les marchés organisés ou réglementés qui ont un lieu de fonctionnement
et sont gérés par une entité juridique dédiée (exemple : le marché
obligataire, les marchés à terme ou d'options). |
Marché
de taux |
Ils couvrent tous les produits
dont la rémunération dépend d'un taux (marché obligataire, monétaire,
change/trésorerie, produits dérivés de taux). Les taux peuvent être fixes,
variables (ils varient en fonction d'un taux de référence et sont calculés a
posteriori), ou révisables (ils varient en fonction d'un taux de référence
mais le taux de rémunération est calculé et connu avant chaque
référence). |
Marché
des changes |
Le marché des changes traite les
devises en numéraire. Il intéresse donc la fonction trésorerie. En fonction
du cours des devises sur les différents marchés internationaux, les
intervenants opèrent des arbitrages entre places et entre devises. Ils procèdent
notamment à des échanges (swaps) de devises pour bénéficier des écarts
(spreads). Le passage à la monnaie unique européenne, qui doit s'effectuer le
1er janvier 1999, modifiera profondément ce marché : les transactions sur le
marché des changes seront effectuées en euros. |
Marché
des options négociables de Paris |
Ouvert en septembre 1987, le
MONEP est placé sous l'autorité du Conseil des marchés financiers. Les
contrats actuellement négociés sur ce marché sont les contrats d'options
négociables sur actions, les contrats d'options à maturité courte ou longue
sur l'indice CAC 40. Le MONEP permet de se couvrir contre le risque de
fluctuation du cours des actions. |
Marché
domestique/national |
Les marchés domestiques
englobent tous les marchés internes à un pays et exprimés dans la monnaie du
pays concerné. Les marchés internationaux concernent les marchés des places
étrangères et les émissions libellées en monnaie étrangère. En revanche, si un
émetteur émet un emprunt sur le marché international du franc, marché de
l'eurofranc (francs détenus par des non-résidents), c'est une émission
internationale. |
Marché
émergent |
Marché boursier d'un pays
disposant, pour diverses raisons, d'un fort potentiel de croissance (Sud-est
asiatique, Amérique latine, ex-pays de l'Est, pays en voie de
développement). |
Marché
international |
Voir Marché
domestique/national. |
Marché
monétaire |
Le marché monétaire est un
marché interbancaire de gré à gré, situé au cœur des actifs court terme. Il
est le support de base de la création de monnaie stimulée par les besoins de
liquidités des entreprises, de l'Etat et des ménages. Il est relayé par le
système bancaire qui accorde des prêts contre créances. Pour reconstituer
leurs liquidités, et notamment respecter leur ratio Cooke, les banques
doivent se refinancer auprès de la Banque de France, en échangeant leurs
créances à vue ou à court terme contre des moyens de paiement. La Banque de
France crédite alors en monnaie "banque centrale" le compte courant
que chaque banque détient auprès d'elle. Ce compte ne doit pas être débiteur
en fin de journée. |
Marché
primaire |
Marché des titres à l'émission.
Marché du neuf. |
Marché
réglementé |
Voir Marché de gré à
gré/réglementé |
Marché
secondaire |
Marché où se négocient et
s'échangent les titres en bourse. Marché de "l'occasion". |
Market
maker |
Voir Tenue de marché. |
Market
making |
Voir Tenue de marché. |
Matif |
Voir Marché à terme
international de France. |
Matif SA |
Société qui gère le Marché à
terme international de France (MATIF) et assure sa sécurité en prenant en
charge son organisation et son fonctionnement opérationnels. |
Midcaps |
Désignent les sociétés de taille
moyenne. Dans son acception large, il s'agit de toutes les sociétés dont la
capitalisation est comprise entre 30 M€ et environ 2 Md€ dont l'ensemble du
SBF 120. CDC IXIS LCF Rothschild est spécialisée sur le créneau des entreprises
dont la capitalisation est comprise entre 100 M € et 2 Md €. |
Middle-office |
Services situés entre la salle
des marchés (front-office) et le post-marché (back-office) ayant pour
fonction d'assister les opérateurs de marché en prenant en charge les
opérations résultant de leurs négociations (suivi des positions, vérification
de l'imputation comptable et de la conformité des opérations, traitement des
anomalies...) et de s'assurer de leur bon enregistrement et de leur bonne
transmission au service post-marché (back-office) concerné. |
Migration |
Phase de passage d'une
organisation à une autre, ou de l'utilisation des fonctionnalités d'un
système à un autre. |
Modalités
de souscription / rachat |
Modalités d’achat et de vente
d’un fonds par le souscripteur |
Modélisation |
Gestion systématique des modèles
économiques et financiers utilisant les mathématiques et le calcul actuariel.
Cette technique concerne les investissements de marché et les métiers de
gestion. |
Moins-value |
Perte lors d'une cession de
valeurs mobilières. Elle se calcule en retranchant du prix d'achat frais
inclus du titre, son prix de cession frais et impôts exclus. |
MONEP |
Voir Marché des options
négociables de Paris. |
Mortgages
backed securities |
Titres de créances hypothécaires
américains. Le marché hypothécaire représente près de 40% de l'ensemble du
marché des capitaux aux Etats-Unis, révélant l'importance de l'endettement
des ménages accédants à la propriété. |
Moyen
terme |
Le marché du moyen terme
concerne les produits de taux de 1 à 5 ans. Il est, en général, agrégé à
celui des taux courts. |
Multigestion |
Gestion de fonds de fonds. La
multigestion transpose le travail de sélection de valeurs mobilières,
qu'effectue le gérant dans la gestion directe, aux organismes de placement
collectif. |
Multiplicateur |
L'effet multiplicateur désigne
le processus suivant lequel une augmentation d'une grandeur économique
provoque une augmentation plus que proportionnelle d'une autre grandeur. Il
s'applique surtout au crédit et à l'investissement. |
Nasdaq |
Marché américain créé en 1971
ayant permis aux sociétés de capital-risque de financer les jeunes
entreprises innovantes et de haute technologie. Son rôle dans le financement
des PME américaines lui a valu d'être copié au Royaume-Uni en 1995
(Alternative Investment market), en France début 1996 (Nouveau marché) et au
niveau européen fin 1996 (Easdaq). |
Nominatif |
Forme de détention des titres
dans laquelle le détenteur est connu de l'émetteur (nom, adresse, nombre de
titres détenus, restrictions éventuelles frappant les titres). |
Notation |
La notation d'un établissement
financier, d'un émetteur, d'une opération ou d'une Sicav, reflète son
évaluation, la qualité de sa signature, c'est-à-dire sa solidité financière.
Elle est attribuée par des agences spécialisées dont les plus importantes sont
Standard & Poor's, Moody's et IBCA. Le triple A (AAA) est la note la plus
élevée. Très peu d'établissements en bénéficient. Parmi eux figurent, en
France, la Caisse des dépôts, la Caisse nationale des autoroutes (CNA) et la
Caisse autonome de refinancement (CAR). |
Notation
intrinsèque FITCH - AMR |
Elle repose sur 5 critères
principaux, eux-mêmes découpés en 70 critères avec des pondérations
différentes 1/ l'examen de la structure, des moyens et des managers 2/ le
niveau d'indépendance par rapport à la maison-mère 3/ la communication et les
capacités de la société en matière de reporting 4/ la rigueur et la
pertinence par rapport au processus d'investissement 5/ la capacité du
management à gérer les risques. |
Notice
d'information |
Ce document, qui remplace la
fiche signalétique, donne l'essentiel des informations relatives à un OPCVM.
Approuvée par la COB, elle doit être remise lors de la souscription du
produit. |
Nouveau
marché |
Permettre le financement des
jeunes entreprises à potentiel de croissance, telle est la raison d'être du
Nouveau marché qui a été créé à la Bourse de Paris en 1996. Les entreprises
en forte croissance, souvent innovantes, ont besoin d'une injection rapide de
capitaux en phase de décollage partant des difficultés de ces entreprises à
trouver des fonds propres. Le niveau de risque étant plus élevé que sur le
second marché, les protections pour les investisseurs seront plus nombreuses
: banquier introducteur "parrain", comptes prévisionnels à trois
ans, avis d'un comité scientifique. |
NYSE |
New York Stock Exchange (NYSE)
est la plus importante Bourse de la planète. |
OAT |
Obligation assimilable du
Trésor-Obligation émise par l'Etat dont la caractéristique essentielle est
d'être assimilable : chaque nouvelle tranche d'émission est rattachée à une
tranche d'émission antérieure dont elle possède les mêmes caractéristiques (taux
d'intérêt, valeur nominale, échéance, modalités de remboursement).
VoirValeurs du Trésor. |
Obligation |
Une obligation est un titre de
créance représentatif d'une fraction d'un emprunt émis par un
établissement. |
Obligations
foncières |
Créées par la loi du 25 juillet
1999 sur l'Epargne et la sécurité financière, les obligations foncières sont
des titres au rendement proche de la dette publique mais qui forment une
classe d'actifs particulièrement liquides et sécurisés. Inspirées de l'exemple
des pfandbriefe allemands, elles sont garanties par des créances de haute
qualité : crédits garantis sur hypothèques de 1er rang, prêts cautionnés,
prêts aux collectivités locales. L'émission de ces créances notées AAA est
réservée à des sociétés de crédit foncier émanant des établissements
financiers. Elles sont soumises à une transparence renforcée de la
gestion. |
Offre
publique d'achat |
Qui veut obtenir rapidement le
contrôle d'une société cotée lance une offre publique d'achat sur les actions
qui la composent. Il suffit de proposer un prix fixe et unique pour toute
action qui se présente pendant la durée de l'offre. L'OPA peut porter sur
tout ou partie du capital (5% du capital ou 10 millions de francs minimum).
Dés lors qu'une OPA est lancée, la cotation est suspendue jusqu'à la fin de
l'offre. L'OPA peut être amicale (menée en concertation avec la société
achetée) ou inamicale (pour éliminer un concurrent). |
Offre
publique de vente |
L'une des procédures
d'introduction à la cote d'une valeur, notamment utilisée pour mettre sur le
marché les entreprises privatisables. La société qui veut être admise en
Bourse propose au public une certaine quantité d'actions à un prix fixe et
unique. Le jour de l'offre, une fois la totalité des ordres reçus, un
déséquilibre peut apparaître. Si les demandes sont excédentaires, les
autorités décideront soit de coter (au prix d'offre) en appliquant une
réduction aux ordres, soit de reporter à un prix adapté. Un déséquilibre peut
également apparaître à l'offre : le nombre des titres proposés dépasse les
demandes. L'OPV est reportée et modifiée. |
Offre
publique d'échange |
Les bases de fonctionnement sont
proches de l'OPA. Seule différence, au lieu de proposer des espèces, il
s'agit d'une parité d'échange entre actions. Par exemple, X lance une OPE sur
Y et propose de remettre deux actions X pour toute action Y présentée à
l'offre. |
OffShore
place |
Place extra-territoriale. Place
sur laquelle les agents économiques domiciliés bénéficient de conditions
d'exercice particulières (fiscalité, contrôle des changes). |
OPA |
Voir Offre publique d'achat |
OPA
sauvage |
Offre publique d'achat visant à
prendre le contrôle d'une société contre la volonté des ses dirigeants. |
OPCVM
(Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) |
Recouvre essentiellement, en
France, les Sicav et les Fonds communs de placement (FCP). La vocation d’un
OPCVM est de collecter de l’épargne et d’investir dans des valeurs mobilières
: actions, obligations, titres de créance, etc. |
OPCVM
de distribution |
OPCVM qui distribue
régulièrement des dividendes par détachement de coupon. |
OPE |
Voir Offre publique
d'échange. |
Opérations
sur titres |
Elles peuvent revêtir plusieurs
formes : les OST d'office, les OST conditionnelles ou à option (augmentations
de capital, introductions en bourse, OPA, OPE, fusions...) et, plus
généralement, toute opération qui nécessite une décision du détenteur du titre,
les OST contractuelles. |
Option |
Sorte d'assurance. Faculté
d'acheter et de vendre un droit d'achat ou de vente de titres, pendant une
période limitée. |
Option
d'achat |
Sa détention donne le droit
d'acheter l'action support (sur laquelle porte l'option) à un prix fixé (le
prix d'exercice) jusqu'é une date donnée (l'échéance). Le vendeur de l'option
d'achat a l'obligation de se soumettre à la volonté de l'acheteur. |
Option
négociable |
C'est une option d'achat ou de
vente qui peut être négociée sur un marché organisé où tous les contrats
d'options sont "standardisés". Une option négociable a un cours de
bourse variable selon l'état du marché. |
OPV |
Voir Offre publique de
vente |
OPVCM
coordonné |
Se dit en parlant de Sicav et de
fonds communs de placement dont la réglementation est en harmonie avec les
règles de la directive européenne de la CE n° 85-611 du 20 décembre 1985.
L'OPVCM doit être agrée par les autorités de l'Etat membre où il est situé;
l'actif de l'OPVCM peut comprendre les valeurs suivantes : valeurs mobilières
admises è la cote officielle ou négociées sur un marché réglementé d'une
bourse d'un Etat membre ou d'une bourse d'un Etat tiers si celle-ci est
agréée par les autorités compétentes; valeurs nouvellement émises dont
l'admission à la cote est prévue au plus tard un an après l'émission. Les
OPVCM peuvent être autorisés à effectuer des opérations de couverture de
risque de change dans le cadre de leur gestion de patrimoine. Une Sicav ou
une société de gestion de fonds communs de placement ne peut acquérir
d'actions assorties du droit de vote lui permettant d'influencer notablement
la gestion d'un émetteur. |
OPVCM
de capitalisation |
Créés par la loi n° 89-531 du 02
août 1989, art. 39-I, ces OPVCM ont la particularité de ne pas distribuer les
produits des placements (actions et obligations). L'intérêt de ce type
d'OPVCM était d'ordre fiscal : le produit des sommes épargnées étant incorporé
au capital, n'était pas passible de l'impôt sur le revenu mais seulement
imposé selon le régime de taxation des plus-values sur valeurs mobilières
lors de la revente des parts. Les avantages fiscaux offert par ce type
d'OPVCM ont été considérablement réduits tant pour les personnes physiques
que pour les personnes morales. |
OPVCM
dédié |
Sicav ou fonds commun de
placement dont la souscription est réservée à une catégorie restreinte
d'investisseurs (nombre maximum de souscripteurs égal à 20), dont le montant
minimum de souscription initiale, exprimé en francs ou en nombre de parts ou
d'actions, est supérieur à 1 million de francs et dont les promoteurs ont
pris l'engagement de ne faire aucune publicité, démarchage ou autre forme de
sollicitation du public. |
OPVCM
éthique |
Sicav ou fonds commun de
placement dont l'objectif de gestion vise à concilier rendement et
préoccupations morales. Ce souci d'éthique peut se manifester dans la
sélection d'investissements privilégiant, par exemple, des entreprises
œuvrant dans le domaine de la santé, de l'environnement ou de l'aide
humanitaire. Dans d'autres cas, il peut être prévu que tout ou partie des
revenus du souscripteur soit versé par l'OPVCM à des organismes humanitaires
(fonds dits de partage). |
OPVCM
monétaire |
Fonds commun de placement ou
Sicav dont l'objectif de gestion est en corrélation avec un ou plusieurs
indicateurs du marché monétaire. Leur actif se compose essentiellement de
rémérés indexés sur les taux du marché monétaire, de titres de créances
négociable à court terme (d'un jour à six mois), d'obligations à taux
variable ou révisable. Les droits d'entrée ou de sortie sont faibles. C'est
un placement à court terme. |
ORA |
Obligation remboursable en
actions. Voir Démembrement. |
Origination |
Une des phases de l'émission.
L'origination est l'équipe chargée de la relation commerciale et qui vend le
savoir-faire d'un établissement financier pour participer aux émissions de
l'emprunteur ou pour obtenir des mandats de direction. |
OTC
(Marché libre) |
Le marché libre OTC (over the
counter) a ouvert ses portes en septembre 1996. Ce marché de gré à gré
s'ajoute au présent marché hors-cote sur lequel il n'y aura pas de nouvelles
inscriptions. La loi sur la modernisation des activités financières stipule qu'il
n'y a plus que des marchés réglementés (règlement mensuel, comptant, second
marché, nouveau marché, MONEP et MATIF) et des marchés non-réglementés. Le
hors-cote ne rentrait dans aucune de ces catégories, d'où la nécessité de le
remplacer. L'inscription sur le marché OTC est libre (il suffit de passer par
l'intermédiaire d'un négociateur agréé), mais elle doit avoir lieu à la
demande des actionnaires et non plus de la société. |
Parité |
Dans le système des parités
fixes, la parité d'une monnaie était la valeur légale déposée au FMI et
exprimée en poids d'or ou en dollars. Le taux de change d'une monnaie ne
devait pas s'écarter de la parité. Depuis l'abandon du système de parités
fixes, le mot parité est souvent employé dans le même sens que taux de change
pour désigner la valeur d'une monnaie par rapport à d'autres monnaies. |
Part du
Groupe |
Le résultat consolidé comprend
les résultats de la société mère et des filiales. Ces filiales ne sont pas
toujours détenues à 100% par la société mère. Ainsi, une part du résultat de
la filiale peut revenir à des actionnaires minoritaires hors groupe. La
"part du groupe" est donc formée par le solde total après déduction
des minoritaires. |
Part I
(Ou Part A) |
Part d’un fonds coordonné
réservée aux investisseurs institutionnels. |
Part R
(Ou Part B) |
Part d’un fonds coordonné
réservée aux investisseurs personnes physiques. |
Participatif |
Titre émis par une société
publique et sujet à une rémunération fixe pour partie et variable pour
l'autre. Cette dernière est fonction d'un indicateur économique propre à la
société (chiffre d'affaires, marge brute d'autofinancement, valeur
ajoutée...) |
Participation
financière |
La loi du 24 juillet 1966
définit la participation financière comme la détention d'une part du capital
social d'une entreprise comprise entre 10 et 50%. Au-dessus de 50% la société
devient une filiale. |
Patrimoine |
Ensemble des biens de toutes
natures détenus par un agent économique. La notion est plus large que celle
de fortune, liée à la détention d'actifs, car elle inclut l'ensemble des
droits et obligations liés à la personne et appréciable en argent. La totalité
du patrimoine accumulé par les ménages français à la fin de 1994 représentait
un montant de 25 900 milliards de francs, soit environ trois quarts de la
richesse nationale. Ces chiffres tiennent compte de l'endettement des
ménages, de leurs actifs financiers (livrets d'épargne, titres...) et
immobiliers, ainsi que de la valeur des biens des entreprises individuelles
(terres, usines, stocks, équipements...). |
Performance |
Variation, mesurée en
pourcentage, de la valeur liquidative d’un OPCVM, observée d’une date à une
autre. |
PFANDBRIEF |
Instrument obligataire allemand,
primordial dans le refinancement du secteur immobilier et des collectivités
locales (dont Landër). Les Pfandbriefe représentent un tiers de l'encours du
marché obligataire allemand. |
PIB |
Produit intérieur brut. |
PIBOR |
Paris interbank offered
rate.Voir Taux interbancaire offert à Paris. |
Place
financière |
Une place financière se définit
comme un centre, un endroit déterminé de collecte, de traitement et de
redistribution de flux, informations et services financiers, au sein duquel
agissent un certain nombre d'opérateurs. En dépit de la déréglementation et
des mutations technologiques, les activités financières restent polarisées
sur le plan géographique. En effet, une place financière constitue le cadre
d'organisation nécessaire à la sécurisation des transactions mais aussi une
source d'économies d'échelle. Elle facilite rencontres, innovations et
notoriété entre les différents opérateurs. Pour accéder à la dimension
internationale, une place doit réaliser l'ajustement entre divers marchés de
capitaux dans le monde, sans que les opérations qui s'y effectuent aient
nécessairement un lien avec le pays où se situe le marché. |
Placement |
Une des phases de l'émission. Le
placement d'une opération s'effectue auprès des particuliers à travers le
réseau (pour la CDC, le placement passe par les réseaux associés des Caisses
d'Epargne, du Trésor public et de La Poste), ou auprès de clients institutionnels,
pour des entités du Groupe ou des clientèles extérieures ou étrangères. La
CDC est donc intermédiaire entre l'émetteur et la clientèle finale. |
Plan de
cotation |
Plan de publication des valeurs
liquidatives des OPCVM dans la presse. Contrairement à son nom, il ne
concerne pas une cotation en bourse. |
Plan
d'épargne en Actions |
Produit d'épargne à long terme
en actions qui bénéficie d'un régime fiscal d'exonération des dividendes de
l'impôt sur le revenu, sous condition de réinvestissement. Le plan peut être
ouvert par une personne physique ayant son domicile fiscal en France auprès
des établissements suivants : établissement de crédit, maison de titres,
Caisse des dépôts et consignations, Banque de France, La Poste, le Trésor,
sociétés de bourse ou entreprises d'assurance. Les plans souscrits auprès
d'une entreprise d'assurance donnent lieu à la signature d'un contrat de
capitalisation; ceux ouverts auprès des autres établissements susvisés
donnent lieu à l'ouverture d'un compte titres associé à un compte espèces.
Les titres ou valeurs éligibles au PEA doivent être émis par une société
soumise à l'impôt sur les sociétés et dont le siège est en France. |
Plus-value |
Gain en capital procuré par la
cession de valeurs mobilières. Il est égal à la différence entre le prix de
vente, net des frais et taxes acquittés, et le prix d’achat, augmenté des
frais d’acquisition. |
PNB
(produit net bancaire) |
Il correspond au net des
produits et des frais bancaires, c'est-à-dire aux intérêts et commissions
nets plus les revenus et plus-values du portefeuille ainsi que des produits
d'arbitrage et des nouveaux instruments financiers. |
Portefeuille |
Ensemble des valeurs mobilières
détenues par une personne physique ou morale et déposées dans un compte
ouvert auprès d'un intermédiaire financier. |
Prime
de risque |
Différence positive de
rémunération entre une action et une obligation, compte tenu du risque
supérieur que présente la première. La prime de risque est égale à la
différence entre le taux de rentabilité attendu du marché des actions et le
taux des obligations d'Etat de 7 à 10 ans. |
Prime
d'émission |
Différence entre le pair d'une
obligation et son prix réel d'émission. Dans ce cas, l'emprunt est émis
au-dessous du pair et son rendement actuariel est supérieur à son rendement
nominal ou facial. |
Produit
dérivé |
Appellation recouvrant les
instruments financiers suivants : contrats à terme, options, swaps, caps,
collars, floors, FRA, swaptions, opérations de change à terme... Ils ont pour
caractéristique spécifique et commune d'avoir pour référence la variation attendue
d'actifs sous-jacents (d'où le nom de produits "dérivés"). les
produits dérivés peuvent être négociés sur des marchés organisés (MATIF,
MONEP) ou sur des marché de gré à gré. Apparus aux Etats-Unis au début des
années 80, les produits financiers dérivés se divisent en deux grandes
familles : la première recouvre les échanges fermes, à un certain terme.
Entrent dans cette catégorie les ventes à terme d'instruments financiers
(futures). On y trouve les contrats d'échange de taux d'intérêts, les fameux
"swaps" : swaps sur devises et swaps de taux. Lorsque l'échéance
des opérations s'éloigne dans le temps, il faut recourir aux options qui
peuvent s'étendre jusqu'à 10 ou 15 ans. C'est la seconde famille des dérivés.
Dans ce type de contrat, une partie acquiert, moyennant le paiement d'une
prime immédiate, le droit mais non l'obligation, d'acheter (option d'achat ou
"call") ou de vendre (option de vente ou "put") le
sous-jacent à un prix convenu à l'avance ou prix d'exercice. L'option peut
être exercée soit à une date fixée, soit sur une période prédéterminée. |
Provisions |
Lorsqu'une société prévoit une
charge future, qu'elle soit certaine ou éventuelle (en cas de dépréciation
d'un actif ou de réalisation d'un risque), elle constitue une provision pour
pouvoir couvrir à terme cette charge. C'est une immobilisation. Ainsi une
provision est une sorte de réserve formée pour faire face aux dépenses
futures. |
Quorum |
Actions avec bons de
souscription d’obligations Fraction minimale du capital social devant être
présente ou représentée pour que l'assemblée générale des actionnaires puisse
avoir lieu. |
Quota |
Actions avec bons de
souscription d’obligations Sens commercial : quantité de marchandises que
peut exporter ou importer un pays. Exemple : pour éviter la surproduction et
donc la chute des prix des grands produits agricoles tropicaux (canne à
sucre), on peut fixer des quotas d'exportations à chaque pays producteur. Un
quota d'importation est un contingent. Actions avec bons de souscription
d’obligations Dans le vocabulaire du Fonds monétaire international : montant
de la participation de chaque pays membre de cette institution. Cette
participation est concrètement versée dans la monnaie nationale du pays (75%)
et dans une monnaie agréée par le FMI (25% autrefois en or). Il détermine le
nombre de voix dans les assemblées du FMI et sert de base pour l'octroi des
droits de tirage. L'ensemble des quotas au FMI atteint 90 milliards de DTS;
celui de la France est de 4,5 milliards de DTS; celui des Etats-Unis
représente près de 20% du total. Le FMI se procure d'autres ressources,
notamment par les accords généraux d'emprunts, (accords de paiements). |
Rachat |
Action de vendre un titre ou une
part d'OPCVM. Elle donne parfois lieu au paiement d'une commission. |
Rachat
d'une entreprise par ses salariés |
Le RES permet d'organiser la
transmission d'une entreprise saine en cas de problème de succession, ou
d'assurer la poursuite d'une activité ne correspondant plus à la stratégie du
groupe. Il s'effectue sous la forme d'une holding ad hoc, acquéreur de l'entreprise,
tout en bénéficiant d'un levier d'endettement important. Le RES comporte
également des avantages fiscaux importants pour les salariés. |
Rating |
Voir Notation. |
Ratio
Cooke |
C'est le ratio international de
solvabilité minimum que les établissements bancaires et financiers doivent
respecter. Il atteint 28% pour la CDC, alors que la plupart des banques sont
proches du minimum réglementaire de fonds propres qui doit atteindre 8% de
leurs actifs pondérés par les risques. |
Ratio
de Sharpe |
Ce ratio est calculé en divisant
les rendements excédentaires annualisés – c’est-à-dire les rendements au-delà
du taux sans risque – d’un fonds d’investissementpar son écart-type
annualisé. Ce ratio permet ainsi de comparer deux fonds quant au risque qu’ils
ont dû prendre pour offrir des rendements supérieurs au taux sans risque
(comme le taux des bons du Trésor). |
Ratio
de solvabilité |
Il exprime le rapport des fonds
propres par rapport aux engagements. |
Ratio
d'information |
Rapport permettant de mesurer la
tendance d’un fonds à surperformer (ratio positif) ou à sous-performer (ratio
négatif) son indice de référence. Un ratio d’information élevé est favorable
au souscripteur : il indique combien le risque pris par le gérant, par
rapport à son indice de référence, a été récompensé. |
Ratio
Mac Donough |
Le ratio Mac Donough, du nom de
l'actuel président du Comité de Bâle, remplacera le ratio Cooke comme outil
de mesure de solvabilité des établissements bancaires et financiers à partir
de 2007. |
Recouvrement |
Présentation des coupons
d'obligation aux émetteurs d'emprunts. Terme appliqué aussi aux paiements des
dividendes. |
Référentiel |
Ensemble de bases de données
contenant les références d'un domaine de la Banque. Ces références sont
utilisées pour l'exécution d'une application et constituent un cadre commun à
plusieurs applications. Les références précitées peuvent être des informations
dont les autres Systèmes d'Information ont besoin pour fonctionner, mais qui,
pour les besoins de mises à jour sont enregistrées dans une base de données
spécifique. Chaque application peut les retrouver chaque fois qu'elle a
besoin. Les référentiels sont comparables à des annuaires. |
Refinancement |
Le refinancement du système
bancaire est lié au rôle du Conseil de la politique monétaire (CPM), garant
de la valeur du franc. En fonction du niveau de liquidité souhaité par les
autorités monétaires, la Banque de France fixe le niveau de rémunération de
l'argent à très court terme (taux directeur). Deux fois par semaine, elle
procède à des appels d'offres par adjudication. Leur résultat permet
d'évaluer les besoins de liquidité et de fixer les bases du taux de marché. A
tout moment, les banques peuvent obtenir de la monnaie centrale par les
pensions (5 à 10 jours) dont le taux est supérieur à celui des appels
d'offres. |
Rendement |
Rapport entre le résultat obtenu
et les moyens utilisés pour le produire. |
Report |
Possibilité de transférer le
règlement d'une opération à règlement mensuel sur la liquidation suivante.
Son coût est variable et s'établit selon l'état du marché des reports. |
Reporting |
Il recouvre toutes les
informations dont l'objectif est de rendre compte d'une activité, d'une
gestion... C'est un élément essentiel de contrôle et de transparence. |
Risque
de change |
Risque lié à la volatilité des
cours des devises sur le marché des changes. Un OPCVM est confronté au risque
de change dès lors qu’il effectue des opérations libellées dans une devise
différente de sa monnaie de référence. |
Risque
de contrepartie |
Risque lié à la défaillance
éventuelle de la contrepartie engagée dans une transaction financière. |
Risque
de crédit |
Risque de perte d'exploitation
due à la défaillance d'une entreprise, incapable d'honorer ses dettes. |
Risque
de marché |
Placement : risque de
dépréciation du portefeuille de placement. Marchés : risque de perte maximum
sur les activités de marché. |
Risque
de taux |
Risque lié à l'évolution de la
courbe des taux d'intérêt. |
Risque
opérationnel |
Risque lié à la mauvaise
exécution des opérations. |
Risque
pays |
Les exportateurs, les banquiers
et les investisseurs qui mènent une stratégie de développement international
ont maintenant recours à une analyse du risque pays qui mêle des données
financières, par exemple sur la structure de l'épargne, économiques, telle
que l'évolution du PIB, mais aussi des paramètres sur le climat social. A
partir de ces données, des cabinets d'études spécialisés classent chaque
année les pays en évaluant les risques et les opportunités qu'ils présentent. |
SBF |
|
Sensibilité |
Indicateur permettant de mesurer
le pourcentage de variation, à la hausse comme à la baisse, du cours d’une
obligation ou de la valeur liquidative d’un OPCVM (monétaire ou obligataire),
lié à une variation de 1 % des taux d’intérêt en vigueur sur le marché. Si
l’OPCVM affiche une sensibilité de 0,5, cela signifie qu’en cas de variation
de 1 % des taux d’intérêt son actif pourra varier de 0,5 %. |
SICAV
(Société d’Investissement à Capital Variable) |
Société anonyme qui a pour objet
la gestion d’un portefeuille d'instruments financiers (actions, obligations,
titres de créance…) et de dépôts. Le mode de fonctionnement est le même que
celui des fonds commun de placement (FCP), mais la nature juridique est
différente. |
Sicomi |
Cotées en bourse, les Sicomi
(également appelées sociétés de crédit-bail immobilier) ont pour activité
principale de louer des immeubles à usage professionnel à des entreprises
qui, au terme d'un bail commercial, peuvent les acquérir. Les loyers versés aux
Sicomi couvrent à la fois le droit d'occupation et le financement
d'immeubles. |
SICOVAM |
Société interprofessionnelle
pour la compensation des valeurs mobilières. Organisme professionnel chargé
de la compensation des valeurs mobilières en France. |
Small
Caps |
L'univers des petites valeurs
(capitalisation entre 100 M et 2 Mds ) est caractérisé par un grand nombre de
valeurs, environ 2000, et une très faible capitalisation boursière. Celle-ci
représente seulement 12 % de la capitalisation boursière totale des actions
européennes. Cette faible liquidité, explique la très grande volatilité des
petites valeurs et a longtemps pénalisé la leur performance relative,
particulièrement en période de fort recul des indices. |
Société
civile de placements immobiliers |
Véhicule des placements en
pierre papier, les SCPI sont des sociétés de placement collectif qui font
appel public à l'épargne et dont l'actif est composé d'immeubles. Elles
peuvent être cotées en Bourse. |
Société
de capital-développement |
Son objet est de prendre des
participations dans des sociétés en phase de maturité, pour assurer leur
développement. |
Société
de capital-risque |
Son objet est de prendre des
participations dans des sociétés non cotées qui, moyennant une certaine prise
de risque, présentent un potentiel de valorisation important. Elle bénéficie
d'un régime fiscal de faveur et fait bénéficier ses actionnaires de conditions
et d'une imposition atténuée. |
Société
des bourses françaises |
La SBF assure directement la
sécurité du marché, dont elle prend en charge l'organisation et le
fonctionnement opérationnels. En particulier, elle gère la cote officielle,
et joue également le rôle de chambre de compensation dans le cadre du système
de règlement/livraison Relit. |
Sociétés
de Bourse |
Sociétés qui ont remplacé les
agents de change et qui détiennent le monopole des transactions sur les
valeurs mobilières. |
Sociétés
de compensation |
Elles gèrent le transfert des
titres d'une société vers l'autre après leur négociation en bourse. C'est le
cas de Clearstream et d'Euroclear basées respectivement au Luxembourg et à
Bruxelles. |
Souscription |
Action d'acheter un titre ou une
part d'OPCVM. Elle donne parfois lieu au paiement de frais. |
Sous-jacent |
Actif support d'une transaction
à terme. |
Spread |
Voir Ecart. |
Stop-loss |
Mode de gestion prévoyant une
limitation des moins-values, à partir d’un seuil fixé au préalable. |
SVT |
Voir Spécialiste en valeurs du
Trésor. |
Swap |
Voir Echange. |
SWIFT |
Société pour la
télécommunication financière interbancaire mondiale. Réseau interbancaire
international pour le traitement des opérations financières. En 1995, il
réunissait 2 900 banques et 5 400 utilisateurs institutions non bancaires
réparties dans 150 pays. SWIFT, qui véhicule un montant de 2 000 milliards de
dollars par jour, est le futur réseau support de CRI/TBF et de Target (futur
système d'échange entre banques centrales pour le traitement des opérations
financières). |
Système
monétaire européen |
Fondé sur une unité de compte
bientôt appelée euro, le système repose sur un panier de monnaies, moyenne
pondérée des différentes monnaies européennes. Le SME définit actuellement un
cadre de solidarité entre les monnaies, en cas de décrochage de l'une d'elles
sur le marché. et constitue un mode d'émission d'écus "officiels"
pour les banques centrales. |
Table de
négociation |
C’est une table électronique qui
permet au front-office de négocier directement sur les marchés. Elles sont le
plus souvent spécialisées par produit (table actions, table monétaire, table
obligations...). |
Target
(Trans-europ Automated Real-Time Gross settlement Transfert) |
Système crée pour véhiculer le
paiement des gros montants dans la zone Euro, nécessaire à la mise en œuvre
de la politique monétaire unique. Il associe la Banque centrale européenne,
les banques centrales nationales et les banques commerciales qui se refinancent
dans le cadre du système européen des banques centrales. |
Taux de
référence |
Taux qui sert de référence pour
l’indexation ou la gestion de produits de taux. |
Taux de
rendement actuariel |
Contrairement au taux facial, le
taux actuariel est le taux de rendement réellement procuré par l’obligation.
Le taux actuariel prend en considération les dates de versement du coupon,
les éventuelles primes d’émission ou de remboursement et la date de remboursement. |
Taux de
rendement facial |
C’est le taux de rendement
apparent d’une obligation, celui qui est "affiché" lors d’une
émission. Par exemple, quelles que soient les modalités d’émission, de
remboursement et de paiement des coupons, une obligation de 762,25 euros
émise à 10% a un taux facial de 76,22 euros. |
Taux
moyen des emprunts d’Etat |
Le taux de rendement des
emprunts d’Etat à long terme est un des principaux taux de référence du
marché obligataire (marché secondaire). |
Taux
moyen des obligations |
Le taux moyen de rendement des
emprunts obligataires à taux fixe, privé ou public est un des principaux taux
de référence du marché obligataire (marché primaire). |
Taux
moyen pondéré |
C’est le taux de l’argent au
jour le jour. Il est publié par la Banque de France et constitue un des
principaux taux de référence du marché monétaire. |
Taux
révisable |
Taux qui varie en fonction d’un
taux de référence mais dont le taux de rémunération est calculé et connu
avant chaque échéance. |
Taux
variable |
Taux qui varie en fonction d’un
taux de référence et qui est calculé a posteriori. |
TCN |
Voir Titre de créances
négociables. |
Teneur
de marché |
Intervenant agréé dont le rôle
est de favoriser la liquidité du marché et la continuité des cotations.A tout
moment, il assure à chaque intervenant une contrepartie à l’achat et à la
vente.Il est tenu d’afficher en permanence une fourchette (révisable) de prix
auquel il accepte d’acheter ou de vendre, et doit ouvrir sa position. |
TIOP |
Voir Taux interbancaire offert à
Paris. |
Titres
de créances négociables (TCN) |
Le marché des titres de créances
négociables constitue le segment du court terme de 10 jours à 5 ans, ouvert à
tous les agents économiques, y compris les non-résidents. Les TCN peuvent
être émis et négociés librement. Ils comprennent 5 supports différenciés
selon l’émetteur et l’échéance. Les bons du Trésor (BTN), les certificats de
dépôts négociables (CDN), les bons des institutions et des sociétés
financières (BISF), les billets de trésorerie (BT) et les bons à moyen terme
négociables (BMTN). |
Titres
de signatures privées |
Titres de créances issus par des
émetteurs non publics, le plus souvent par des entreprises. |
Titres
en compte |
Titres qui circulent par
virement de compte à compte (c’est la règle depuis la
dématérialisation). |
Titres
vifs |
Titres sous la forme physique
d’un papier imprimé comportant une planche de coupons à découper. Ils ne sont
plus émis en France depuis 1984, mais restent un support souvent utilisé à
l’étranger. |
Titrisation |
Mécanisme consistant, pour les
établissements de crédit, à transformer leurs créances (prêts immobiliers,
prêts à la consommation) en titres négociables. Ceux-ci sont cédés à des
investisseurs à travers un fond commun de créances créé à cet effet. D’origine
américaine, cette technique financière a été introduite en France par la loi
du 23 décembre 1988. |
TME |
Voir Taux moyen des emprunts
d’Etat. |
TMO |
Voir Taux moyen des
obligations. |
Top-Down |
Littéralement du «haut vers le
bas». Méthode d’investissement qui repose d’abord sur une analyse
macroéconomique des différentes zones géographiques, puis des différents
secteurs d’activité avant l’étude des qualités intrinsèques des sociétés
cotées. Cette méthode s’oppose à l’approche bottom-up. |
Tracking
Error |
Marge ou écart constaté entre la
performance d’un OPCVM et celle de son indicateur de référence (benchmark).
Plus le tracking error est faible, plus l’OPCVM se comporte comme son
indicateur de référence. |
Track-record |
Historique sur plusieurs années
des performances financières d'un portefeuille d'actifs donné. |
Trader |
Voir Intervenant. |
Trésor |
La direction du Trésor est la
gardienne des grands équilibres monétaires et financiers de l’économie
nationale : équilibre de la trésorerie publique, équilibre des marchés de
capitaux, équilibre des paiements extérieurs (balance des paiements, marché
des changes). Elle exerce également les missions de réglementation et de mise
en œuvre des politiques décidées par le ministre de l’Economie, notamment en
matière de financement des entreprises, d’épargne ou d’aide au développement. |
Trésor
Public |
Communément, le Trésor public
est l’institution qui centralise le paiement des impôts. Présent sur tout le
territoire national, le réseau du Trésor, qui dépend de la direction de la
Comptabilté publique, remplit aussi une mission de collecte de l’épargne. A
ce titre, il exerce la fonction de préposé pour la CDC. Le réseau du Trésor
public exerce quatre grands métiers : - -le premier concerne les tâches
régaliennes. La plus connue est la collecte des impôts. - deuxième fonction :
l’exécution des dépenses de l’Etat. - -troisième métier : comptable des
collectivités locales et des établissements public locaux, c’est-à-dire des
communes, des départements, des régions, des offices publics d’HLM, des
hôpitaux... - -dernier métier : la collecte de l’épargne. Cette activité
permet au réseau de jouer un rôle primordial en matière de gestion de la
dette publique, en plaçant les emprunts d’Etat et les bons du Trésor auprès
de sa clientèle d’institutionnels et de particuliers. Mais en tant que
collecteur de l’épargne, le Trésor a aussi sa propre clientèle (près d’un
million de comptes) auprès de laquelle il distribue des produits (notamment
des OPCVM) et des services analogues à ceux des autres établissements
financiers (mis à part les prêts qu’il ne peut proposer). En outre, il agit
comme préposé de la CDC qui ne dispose pas de guichets en province. Il assure
pour le compte de celle-ci certaines activités bancaires, notamment la
collecte des fonds, réglementés ou concurrentiels, des professions juridiques
ainsi que la réception des consignations. |
TRI |
Le taux de rendement interne
mesure la rentabilité de l'investissement une fois la participation cédée. Le
TRI est le taux annuel moyen qui égalise l'investissement initial et les
sommes perçues par l'investisseur, actualisées à ce taux. |
Trillion |
Un milliard de milliard (soit 10
18). Soit l’ordre de grandeur du volume annuel en dollar des transactions
financières sur la Planète. |
TSDI |
Titre subordonné à durée
indéterminée : obligation à durée de vie indéterminée, remboursable seulement
à la liquidation de la société, après désintéressement complet des créanciers
non subordonnés. |
TSR |
Titre Subordonné
Remboursable. |
Univers
d'investissement |
Classes d’actifs (actions,
obligations, monétaire, etc.) et zones géographiques (France, Europe,
Amérique du Nord, etc. ) dans lesquelles la gestion d’un fonds peut se
déployer. |
Valeur
liquidative |
Prix d’une action d’une Sicav ou
d’une part d’un FCP. La valeur liquidative est obtenue en divisant l’actif
net par le nombre d’actions ou de parts émises. La valeur liquidative tient
compte des dividendes pour les OPCVM composés d’actions et des coupons pour
les OPCVM composés d’obligations. |
Valeur
nominale |
Pour une action, la valeur
nominale représente la part de capital effectivement souscrite. Ainsi, le
produit de la valeur nominale par le nombre d'actions est égal au capital de
la société. En règle générale, le nominal d'une action est compris entre 10 et
100 francs. Le nominal d'une obligation constitue la part réellement
souscrite dans l'emprunt. Le remboursement de l'obligation devra au moins
être égal au nominal. |
Valeur
vénale |
C'est la valeur d'un bien qui
pourrait être obtenue s'il était mis en vente. S'oppose à valeur
d'usage. |
Valeurs
du Trésor |
Ce sont des valeurs émises par
le Trésor, c'est-à-dire l'Etat. Les principales valeurs du Trésor sont en
France : les bons du Trésor (court terme), les BTAN, bons du Trésor à taux
fixe et intérêts annuels (moyen terme), les OAT, obligations assimilables du
Trésor (long terme) et les emprunts d'Etat (long terme). |
Valeurs
du Trésor |
Ce sont des valeurs émises par
le Trésor, c'est-à-dire l'Etat. Les principales valeurs du Trésor sont en
France : les bons du Trésor (court terme), les BTAN, bons du Trésor à taux
fixe et intérêts annuels (moyen terme), les OAT, obligations assimilables du
Trésor (long terme) et les emprunts d'Etat (long terme). |
Value |
Voir Gestion value. |
VAR
(Value-at-Risk) |
C’est une mesure de risque. La
VaR est définie comme le montant maximum de pertes d’un portefeuille dans “x”
% des cas à un horizon de “n” jour tout en supposant que le portefeuille
reste inchangé. C’est une estimation stastistique du risque. |
Vente à
découvert |
Opération uniquement réalisable
sur les marchés à terme (règlement mensuel, MATIF) et le MONEP, la vente à
découvert est une vente initiale. C'est-à-dire une vente qui n'a pas été
précédée d'un achat. Afin d'être soldée, cette vente initiale devra être ultérieurement
soldée par un achat (qui permettra d'honorer la livraison du produit vendu).
Une stratégie qui correspond à une anticipation baissière. La vente à
découvert est également appelée "vente sèche" par les boursiers. |
Venture
capital |
Voir Capital-risque. |
VL |
Voir Valeur liquidative. |
Volatilité |
Dispersion des cours d’une
valeur autour de sa moyenne mobile. En termes mathématiques, la volatilité
peut se définir comme l’écart-type des variations relatives des cours. Plus
la volatilité d’un fonds est élevée, plus il est considéré comme risqué. |
Warrant |
Voir Bon de souscription. |
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